MÉLANGES DE PURINS DE PLANTES
J2m Booster (purin d'ortie-consoude-pissenlit)
J2m Entretien complet (purin d'ortie-consoude-prêle-fougère)
J2m Oligo-éléments (purin de consoude-bardane-pissenlit-achillée-reine des prés)
DÉCOCTION DE PLANTE
Décoction de prêle
PURINS DE PLANTES
Purin d'achillée millefeuille - Purin d'ail
Purin de bardane - Purin de consoude
Purin de fougère - Purin d'ortie
Purin de pissenlit - Purin de prêle
Purin de reine des prés - Purin de sureau
EXTRAITS FERMENTÉS
CONDITIONNEMENT
Bidons de 15 L - Bidons de 20 L - Fûts de 220 L - Cuves de 1000 L
Fabriqué en France
12/06/2022
La consoude a des propriétés reconnues et utilisées depuis l'antiquité.
Elle provoque la multiplication des cellules, elle aide à cicatriser, elle est adoucissante, elle ramollit et relâche les tissus. Elle est hydratante.
Elle contient également de l'allantoÏne et de la vitamine B12.
Toute la plante contient ces éléments, mais la racine est plus concentrée, c'est pour cela qu'on l'utilise.
On utilisera la consoude pour ses vertus de cicatrisation, de réparation et pour aider le corps à se régénérer.
Le baume sera donc parfait pour soulager les mains sèches, soigner les écorchures et les crevasses. Mais aussi pour les hématomes, l'eczéma et les petites brûlures. La consoude est utilisée dans l'industrie cosmétique.
Plante utilisée : grande consoude (Symphytum Officinale)
Parties de la plante utilisées : les racines
PS : vous pouvez aussi utiliser la consoude bocking 14 ou une autre consoude.
50 g de racines de consoude
175 ml d'huile d'olive
20 g de cire d'abeille en copeaux
12 gouttes d'huile essentielle de lavande (ou autre)
Laver et frotter les racines pour enlever la terre et le maximum de peau.
Râper la racine après un petit séchage avec un linge (ça va coller, c'est normal) et mettre les morceaux dans un récipient.
Faire chauffer cette préparation à feu doux pendant une heure en remuant régulièrement.
Puis verser le tout dans une fine passoire (attention, c'est chaud) pour récupérer l'huile. Jeter les racines.
Mettre à présent l'huile obtenue et la cire dans un récipient et faire chauffer au bain-marie jusqu'à dissolution de la cire.
Bien mélanger (avec un fouet) pour homogénéiser le baume et ajouter quelques gouttes d'huile essentielle de lavande pour une meilleure conservation.
Verser dans des récipients en verre (propres et secs), bien fermer.
PS : il existe aussi une autre méthode de fabrication (macération à froid pendant 3 semaines).
La consoude sert aussi à faire des extraits fermentés de plantes.
Crédit photo : J2m Natura
Première publication 15/01/2022
Dernière mise à jour 12/06/2022
20/02/2022
On fait le point sur la nouvelle évolution règlementaire pour fabriquer et utiliser les PNPP (préparations naturelles peu préoccupantes) et SNUB (substances naturelles à usage biostimulant) et notamment sur la nouvelle fiche de renseignement à remplir pour toutes celle et ceux qui fabriquent leurs macérations de plantes sur leurs fermes.
Nous, professionnels, nous remplissons notre propre fiche depuis longtemps et c'est normal. Pour une meilleure traçabilité, pour avoir une trace des lots fabriqués, cela semble logique, mais qu'un maraîcher, un céréalier, une horticultrice soit dans l'obligation de remplir du papier pour une substance non-préoccupante, on ne comprend pas.
Depuis le 17 juin 2021 (date de la publication au journal officiel), si vous êtes agricultrices ou agriculteurs et si vous désirez fabriquer votre purin d'ortie sur votre ferme, vous êtes tenues de renseigner la fiche d'enregistrement du produit fabriqué.
Ce document doit être rempli à chaque fabrication, que vous fabriquiez du purin de pissenlit, de la décoction de prêle, une infusion de valériane ou une huile essentielle de romarin.
Les pnpp (préparations naturelles peu préoccupantes) décidément, préoccupent énormément nos instances administratives et politiques !
Avant adoption de ce projet d'arrêté, une consultation publique à été faite du 15 février 20211 au 8 mars 2021.
Beaucoup de remarques ont été faites. 331 observations en tout.
Voici les observations faites par J2m Natura avant adoption de ce projet :
Observation 317
Il nous semble inutile d'ajouter un délai de 3 jours avant récolte pour consommer des produits traités avec des PNPP, car ces PNPP sont sans danger.
Les PNPP étant sans danger, il nous semble inutile de préciser qu'ils ne peuvent être utilisés par des personnes immunodéprimées ou suivant un traitement immunosuppresseur.
Ce point contredit la notion de "sans danger" des PNPP et sous-entend qu'ils pourraient être toxiques.
L'obligation de renseigner une fiche d'enregistrement produit peut être comprise pour la mise sur le marché, mais ne nous semble pas logique pour un agriculteur fabriquant ses PNPP sur sa ferme.
Cela ressemble plus à du contrôle abusif et des contraintes supplémentaires de façon à gêner l'évolution de cette alternative aux traitements phyto.
Le cahier des charges est dénommé "Cahier des charges relatif aux préparations naturelles peu préoccupantes composées de substances naturelles à usage biostimulant issues de parties consommables de plantes utilisables en alimentation animale ou humaine - CDC plantes consommables".
Voici le lien pour consulter les versions originales : Arrêté du 14 juin 2021 - Extrait de la publication au journal officiel
Après 331 observations faites lors d'une consultation publique, voici seulement ce qui à changé :
1- Matières premières autorisées
Ajout de : "Les plantes ou parties de plantes médicinales inscrites à la pharmacopée et listées à l’article D.4211-11 du code de la santé publique sont consommables au sens du présent arrêté".
3- Restrictions
c. "L’extraction à l’eau est réalisée avec de l’eau propre telle que définie par le règlement..." remplacé par
c. "L’extraction à l’eau est réalisée avec de l’eau douce telle que définie par le règlement..."
d. "La fabrication, l’utilisation, l’incorporation et la cession..." remplacé par
d. "La fabrication, l’incorporation, l’utilisation et la cession...".
Donc, rien n'a changé !
Voici un extrait des éléments à renseigner pour remplir cette fiche
FICHE D’ENREGISTREMENT DE PRODUIT
Produit destiné à une utilisation directe par le préparateur.
Cette fiche décrit les caractéristiques générales du produit.
Elle est mise à jour lors de tout changement d’une caractéristique du produit.
Identification de la préparation.
Nom de la préparation (exemple : purin d’ortie)
Procédé(s) de fabrication (exemple : fermentation)
Matière(s) première(s) utilisée(s) : (Ajouter des lignes si nécessaire)
Plante Partie de plante Origine Etat Quantité frais / sec / congelé
Solvant(s) et volume(s) utilisé(s): Solvant Origine Volume Eau - Éthanol (préciser le pourcentage) - Huile végétale - Autre(s) ingrédient(s) : Ingrédient Origine Volume/Quantité
Description du mode opératoire
Ci-dessous le visu de la fiche d'enregistrement.
Ci-dessous le lien pour télécharger et imprimer la partie de la fiche à remplir :
Fiche d'enregistrement Pnpp en pdf
Malgré tous les bienfaits des Pnpp et le travail déjà pénible des agriculteurs et agricultrices, il faudrait encore à celles et ceux qui ont le courage de fabriquer eux-mêmes les préparations naturelles ajouter des documents à remplir et à conserver 3 ans.
Il nous semble que cela est abusif.
Crédit photo : J2m Natura
Dernière mise à jour : 20/08/2022
15/12/2021
Un purin à utiliser si fort risque de mildiou et pour bien démarrer la culture des tomates.
Le purin doit être pulvérisé tous les 15 jours environ, dilué à 5 %.
Évitez de l'utiliser par temps chaud et humide (préférez dans ce cas, la décoction de prêle).
Si vous n'avez aucune maladie ou peu de sensibilité à certaines maladies, c'est sans doute le purin le plus adapté à la culture de la tomate. Il favorise la production de fleurs, donc de tomates et augmente le calibre et la qualité des tomates. Le purin doit être pulvérisé tous les 15 jours environ, dilué à 5 % ou 10 % en pulvérisation foliaire (plus économique) ou au sol (plus coûteux).
Un mélange qui fonctionne bien, car équilibré entre protection (ortie), coup de fouet lors de la plantation (ortie-consoude) et production de plus de tomates (consoude).
Un bon choix pour reminéraliser les plants de tomates. Le purin doit être pulvérisé tous les 15 jours environ, dilué à 5 % ou 10 %.
La clé du succès, c'est la régularité. Ce qui marchera le mieux ce sont des traitements réguliers, au moins tous les quinze jours et plus souvent en cas de mauvais temps.
Tous ces traitements sont sans danger pour les êtres humains et animaux, ils peuvent donc être utilisés régulièrement et seront bénéfiques à moyen terme sur toute votre surface de culture (apport d'oligo-éléments et de vitamines au niveau des plantes, mais aussi du sol, car en pulvérisation foliaire, une partie du produit retombe au sol, ce qui permet de le nourrir.).
Si vous n'avez pas que des tomates dans votre potager, mais aussi des légumes différents types salades, carottes, radis, vous pouvez utiliser le mélange purin ortie, consoude, prêle, fougère.
Crédit photo : Axel Mellin-Pixabay
10/12/2021
Les surfaces sportives et terrains sportifs nécessitent un entretien spécifique pour garantir leur bonne santé et leur aspect esthétique.
Que ce soit pour un stade de foot, un stade de rugby, une pelouse hybride ou un terrain municipal, il est essentiel de choisir les bons produits pour entretenir ces espaces de manière écologique et efficace.
L'interdiction des produits phytosanitaires d'origine chimique sur certaines surfaces sportives, et bientôt sur tous les terrains sportifs à partir de 2025, incite les responsables d'entretien à trouver des alternatives naturelles.
C'est dans ce contexte que les purins de plantes se révèlent être des solutions intéressantes et respectueuses de l'environnement. Ces extraits fermentés de plantes, tels que le purin d'ortie, le purin de consoude, le purin de prêle offrent divers bienfaits spécifiques pour la pelouse.
Leur utilisation en pulvérisation, en arrosage au sol ou en goutte-à-goutte, dilués correctement, permet d'apporter des oligo-éléments, des vitamines et des bienfaits fongicides, biostimulants et réparateurs à la pelouse.
Vous pouvez les utiliser seulement une fois par mois ou tous les quinze jours en dosage à 10 % (10 litres de purin pour 100 litres d'eau).
Généralement, pour entretenir la pelouse ou les espaces verts, on traitera à 10 litres par hectare.
Pour un effet fertilisant, on passera le dosage à 20 litres par hectare.
En cas de présence de massifs de fleurs (pour les espaces verts), on ne dépassera pas 10 litres par hectare.
Ils sont conditionnés en bidons de 16.5 ou 22 litres, mais aussi en fûts de 220 litres et en cuves IBC de 1000 litres pour les grandes surfaces.
Ces purins sont fabriqués à partir de plantes fraîches récoltées à la main en moyenne montagne garantissant leur qualité et leur compatibilité avec l'agriculture biologique.
Nous vous proposons des purins (ou extraits fermentés) de plantes à pulvériser régulièrement pour embellir et entretenir votre surface sportive. Voici quelques exemples de purins à utiliser et pourquoi nous avons fait ce choix.
1. Le purin d'ortie est fortement chargé en azote et en fer. Il stimule les défenses naturelles de la pelouse.
2. Le purin de prêle apporte des minéraux à la pelouse et améliore aussi sa photosynthèse.
3. Le purin de pissenlit améliore l'hydratation de la pelouse. Il apporte du soufre, du magnésium et de la potasse.
4. Le purin de bardane réduit le besoin en eau de la pelouse. Cette plante est utile en cas de chaleur.
5. Le purin d'achillée millefeuille renforce les préparations naturelles et apporte ses propriétés cicatrisantes bien utile après la tonte. Il atténue l'odeur des autres purins, car son odeur de fleurs l'emporte sur les autres produits.
Vous pouvez bien sûr utiliser tous ces produits séparément, ou ensemble déjà mélangés dans un bidon.
Pour plus de renseignements sur chaque purin, vous avez un lien en fin d'article pour chaque produit vendu seul.
Nos différents mélanges boostent la croissance du gazon, augmentent ses défenses immunitaires, repoussent les insectes et protègent du stress hydrique.
Pour simplifier l'utilisation de ces différents purins, il est possible de les combiner dans un mélange adapté aux surfaces sportives. Par exemple, un mélange contenant du purin d'ortie, du purin de prêle, du purin de bardane, du purin de pissenlit et du purin d'achillée millefeuille, avec des proportions spécifiques, peut être pulvérisé régulièrement pour bénéficier de leurs effets combinés.
Purin d'ortie (40 %) - purin de consoude (50 %) - purin de pissenlit (10 %)
Un mélange de macération de plantes pour booster la pelouse et améliorer son sol.
Purin de bardane (30 %) - purin de consoude (25 %) - purin de pissenlit (25 %) - purin d'achillée millefeuille (10 %) - purin de reine des prés (10 %)
Un mélange de macération de plantes pour climat chaud, pour l'été et pour le stress hydrique.
Purin d'ortie (25 %) - purin de consoude (25 %) - purin de prêle (25 %) - purin de fougère (25 %)
Un mélange de macération de plantes complet pour terrain fatigué, carencé ou malade.
Purin d'ortie (30 %) - purin de prêle (30 %) - purin de bardane (20 %) - purin de pissenlit (10 %) - purin de reine des prés (10 %)
Un mélange de macération de plantes équilibré pour booster et contre le stress hydrique
Merci de nous contacter pour ce mélange.
Pour en savoir plus sur chaque purin et sur le mélange adapté aux surfaces sportives, n'hésitez pas à contacter les experts de J2m Natura.
Avec les purins de plantes, l'entretien de vos surfaces sportives se fait de manière naturelle et efficace, pour un résultat optimal et respectueux de l'environnement.
Page avec des informations complètes
Purin de reine des prés
Page avec des informations complètes
Mélange J2m Booster : ortie-consoude-pissenlit
Page avec des informations complètes
Mélange J2m Oligo-éléments : bardane-consoude-pissenlit-achillée-reine des prés
Page avec des informations complètes
GOLF : quels extraits fermentés de plantes utiliser pour remplacer les produits de synthèse ?
Golfs : utilisation des macérations de plantes
MÉLANGES : faut-il utiliser des purins non mélangés ou faut-il utiliser des purins déjà mélangés (le mélange est déjà fait dans le bidon) ?
Utilisation de purins mélangés, ou non mélangés ?
LE JARDIN : les traitements, amendements et autres solutions naturelles au jardin
Les solutions naturelles au jardin
01/12/2021
Voici en résumé les extraits fermentés de plantes qui fonctionnent bien avec la vigne.
C'est un grand classique que l'on peut utiliser pour fortifier la vigne tout au long de la saison (dosage 5 L par hectare en pulvérisation foliaire). Le purin d'ortie renforce le système immunitaire des vignes. Son action est aussi fongicide et insectifuge.
Lire la fiche produit Purin d'ortie pour plus de renseignements.
Encore un bon choix, car son action améliorera la grosseur et la qualité des grains de raisins (dosage 5 L à 10 L par hectare en pulvérisation foliaire).
Lire la fiche produit Purin de consoude.
A la fois traitement de fond et booster pour la vigne au printemps et tout l'été. Depuis 2022, nous ajoutons 10 % de purin de pissenlit à ce mélange. C'est le mélange que l'on vend le plus pour la vigne. Il est aussi utilisé à l'automne comme traitement de fond.
Lire la fiche produit mélange ortie-consoude-pissenlit.
L'extrait fermenté de pissenlit est aussi un très bon choix (préventif mildiou de la vigne, apport de soufre et de cuivre).
Lire la fiche produit Purin de pissenlit.
Bon préventif mildiou lui aussi, mais surtout une bonne capacité à aider la vigne pendant un épisode de chaud et de sécheresse.
Lire la fiche produit Purin de bardane.
Améliore la photosynthèse, contient moins de silice que la décoction de prêle. Répulsif insectes. Fonctionne très bien pour les vignes.
Lire la fiche produit Purin de prêle.
Excellent fongicide en prévention des maladies de la vigne (dosage 5 à 10 L par hectare en pulvérisation foliaire et au sol). Asséchant, contient beaucoup de cristaux de silice jouant un rôle protecteur. Préventif et curatif. La décoction de prêle est en vente sur notre site.
Un savant mélange de plantes pour plusieurs actions. Limiter le stress hydrique (bardane-pissenlit), cicatrisation des plaies de taille (achillée, consoude), favoriser la formation de beaux raisins (consoude, pissenlit), apport de cuivre et de soufre naturels (achillée, consoude), réduction du mildiou (bardane, pissenlit), prévention des maladies et anti-inflammatoire (reine des prés).
Lire la fiche produit mélange J2m Oligo-éléments.
Pourquoi pas du cuivre et du soufre naturel justement pour la vigne ? Ne serait-il pas plus simple d'apporter du cuivre et du soufre microdosés et bien plus assimilables par la vigne, car d'origine végétale, tout en apportant également des oligo-éléments et des vitamines lors d'un seul traitement ? Vous retrouverez du cuivre dans le purin de pissenlit et dans le purin d'ail et du soufre dans les purins d'achillée millefeuille, de pissenlit et d'ail.
Les purins de consoude et d'achillée millefeuille auront un effet cicatrisant sur la vigne (intéressant après la taille ou après un stress comme un coup de gel pour faire repartir dans de bonnes conditions ce qui peut encore être sauvé). Ces deux purins sont présents en mélange dans le mélange J2m Oligo-éléments (mélange de purin de consoude, de bardane, de pissenlit, d'achillée et de reine des prés).
Retrouvez plus d'informations sur ce mélange sur la page produit J2m Oligo-éléments.
L'ortie apporte de l'azote, la prêle de la silice et la consoude de la potasse et aussi beaucoup d'autres composants comme le fer, calcium, cuivre, zinc, soufre, magnésium, sodium, bore, cobalt, manganèse et vitamines.
La prêle et l'ortie ont une action fongicide qui protège la vigne des maladies.
L'action de la consoude et du pissenlit améliore le calibre et la qualité des grains.
L'ortie seul ou le mélange ortie et consoude donnent un effet "coup de fouet" à la vigne.
Ces traitements sont à faire dès le départ de la végétation et tous les 7 à 10 jours suivant la météo (en dilution à 5 % ou 5 L par hectare).
Pensez à traiter vos vignes quand la température de la terre est au moins à 12 °C (au-dessus de 15 °C si possible), avec un ph de l'eau proche de 5.5 à 6 (en corrigeant avec du vinaigre) et en ajoutant un produit pour fixer la préparation sur la plante (savon noir, argile, petit lait).
Toutes nos macérations de plantes sont réalisées avec des plantes fraîches, ce qui maximise l'efficacité de nos préparations.
Tous nos extraits fermentés peuvent être mélangés avec des engrais liquides, du cuivre et du soufre (dont vous aurez diminué les doses).
Aucune perte du produit lors de la pulvérisation puisque la partie non pulvérisée sur les vignes ira fertiliser votre terre.
Pas d'enregistrement à faire dans un registre phyto.
Ce protocole est suivi par un viticulteur dans les Pyrénées-Orientales (66).
Il utilise du petit lait à chaque traitement et les produits J2m Oligo-éléments, J2m Maladies, du purin de prêle et du purin de fougère. Il dose les extraits fermentés à 5 litres par hectare additionné de petit lait (de vache) en forte proportion.
Il fait un traitement à la bouillie bordelaise une fois par mois.
Première année d'utilisation de nos produits pour ce viticulteur et "récolte exceptionnelle, très belle qualité de raisin, sa plus belle récolte selon ses dires". Il veut réduire ses doses de cuivre et de soufre l'année prochaine, voire les arrêter.
En cas de forte pression d'oïdium, il est intéressant d'utiliser du petit lait de chèvre, du petit lait de vache (ou du lait de vache ou de chèvre si vous ne trouvez pas de petit lait). Le lait fera aussi office de produit fixant les purins de plantes sur la vigne. Le lait de vache est agréé comme substance de base en agriculture biologique. Son dosage recommandé est de 5 litres par hectare environ. En cas de forte pression, vous pouvez le doser à 10 litres par hectare.
Les deux mélanges J2m Booster et J2m Oligo-Éléments sont les plus utilisés à juste titre, bien souvent en alternance et tous les 15 jours.
En dosage, 7 à 10 litres par hectare avec toujours une concentration de 10 % (10 L de purin pour 90 L à 100 L d'eau).
On peut éventuellement utiliser un peu plus le mélange ortie-consoude-pissenlit pour booster en début de saison et logiquement un peu plus le mélange bardane-consoude-pissenlit-achillée-reine des prés pour ses aptitudes à mieux gérer les grosses chaleurs.
Page produit correspondant
Crédit photo : Hans Braxmeier-Pixabay
Première publication : 05/08/2021
Dernière mise à jour : 24/03/2024
01/11/2021
Le Doryphore (Leptinotarsa decemlineata), ou Doryphore de la pomme de terre, est une espèce d'insectes de l'ordre des coléoptères et de la famille des chrysomélidés aux élytres jaunes rayés de noir. Ce phytophage, spécialisé dans les plantes de la famille des Solanaceae, est un ravageur important, tant à l'état adulte qu'à l'état larvaire, des cultures de pommes de terre qu'il peut anéantir en cas de défoliation totale (définition Wikipédia).
Il existe plusieurs méthodes naturelles pour lutter contre le doryphore et sa larve, sans recourir à des insecticides potentiellement nocifs pour l'environnement et pour votre santé, car vous allez sans doute manger les pommes de terre. Voici donc quelques-uns de ces traitements ou méthodes bio.
Évitez de planter des pommes de terre dans la même zone du jardin et du potager chaque année. Alternez plutôt avec d'autres types de cultures pour perturber le cycle de vie des doryphores.
Des pièges à phéromones spécifiques aux doryphores peuvent être utilisés pour attirer et piéger ces insectes.
En cas d'infection et dans l'attente de recevoir la solution miracle commandée sur Internet, retirez à la main les doryphores et leurs larves. Détruisez ensuite les insectes collectés en les écrasant ou en les plongeant dans de l'eau ou en les mettant dans une vieille bouteille d'eau en plastique.
Encouragez les prédateurs naturels des doryphores tels que les coccinelles, les larves de syrphes et les oiseaux insectivores en aménageant des habitats favorables dans votre jardin.
Vous pouvez également utiliser des solutions à base de plantes comme les purins d'ortie, de fougère ou d'ail, pulvérisés sur les plants de pommes de terre pour repousser les doryphores.
Des petits tas de feuilles ou de déchets de-ci de-là permettent l'hivernage des doryphores (les adultes se cachent sous la terre pour hiverner). Un petit nettoyage du jardin et du potager avant l'hiver est toujours utile.
Il existe quelques variétés de pommes de terre résistantes aux doryphores (par exemple la Russet Burbank). Renseignez-vous auprès de votre fournisseur.
Plantez d'autres cultures (menthe, ail, coriandre, basilic, souci) qui repoussent le doryphore.
En combinant ces différentes méthodes, vous pouvez réduire efficacement les populations de doryphores de la pomme de terre de manière écologique et respectueuse de l'environnement.
Utiliser le purin d'ortie contre les doryphores des pommes de terre est un grand classique. Voici le protocole de traitement pour s'en débarrasser.
Pour lutter contre les doryphores de la pomme de terre (ainsi que les larves), il faudra utiliser du purin d'ortie, dilué avec de l'eau à 5 % pour un effet préventif ou 10 % en cas d'attaque en pulvérisation foliaire tous les 15 jours ou toutes les semaines en cas d'attaque.
Vous pouvez également, en faisant ce traitement, abaisser le ph de l'eau à 6.5 (avec du vinaigre) et ajouter du savon noir (1 % à 2 %).
Le savon noir permet de fixer la préparation sur les feuilles des pommes de terre et d'éloigner un peu plus les doryphores.
Le purin d'ortie renforce la résistance des pommes de terre face aux maladies et n'éloigne pas que les doryphores, mais aussi les autres ravageurs. Il favorise la croissance des pommes de terre et accélère le développement de leurs feuilles (présence de fer et d'azote).
Il a un effet préventif sur les maladies comme le mildiou (voir la fiche produit : purin d'ortie pour plus de détail).
Il est à doser à 10 %, dilué avec de l'eau pour un effet préventif contre les maladies et les insectes (en foliaire le soir).
Vous pouvez aussi utiliser de la macération d'ail pour les éloigner (même dosage entre 5 % et 10 %, à mélanger avec de l'eau).
Si vous utilisez la macération d'ail, par temps chaud, faîtes attention aux risques de brûlure sur le feuillage lors de la pulvérisation (utilisez-la, de préférence, le soir).
Le doryphore est appelé bibitte à patates surtout au Québec, car le mot bibitte désigne un insecte ou une bestiole.
La bestiole à patates devient donc, la bibitte à patates. Le terme "chercher la petite bête" devient "chercher la bibitte".
"Va pas me chercher bibitte ou je vais t'envoyer chercher le père Noël en plein été ! "
Page avec des informations complètes
Purin d'ortie
Page avec des informations complètes
Page avec des informations complètes
Quel est le protocole de traitement pour lutter contre les taupins ?
Lutter contre les taupins de la pomme de terre
Le rôle des extraits fermentés de plantes en production agricole bio
Maraîchage bio et agriculture biologique
Le mélange extrait fermenté de fougère (50 %) et d'ortie (50 %)
Mélange : purins de fougère et d'ortie
Les traitements, amendements et autres solutions naturelles au jardin
Crédit photo : Daniel Borker-Pixabay