12/12/2024
Le pH, vous connaissez ! Soit c'est acide, neutre ou alcalin. Le pH cela veut dire potentiel Hydrogène. Il n'y a pas d'unité de mesure.
Les plantes assimilent mieux certains éléments (comme le fer, le manganèse et le phosphore) dans des plages de pH spécifiques.
Le vinaigre est acide et a un Ph proche de 2.5.
On mesure le pH avec des bandes de test ou on utilise un pH-mètre.
Le vinaigre fait baisser le pH. La chaux agricole (carbonate de calcium) augmente le pH.
Le redox ou oxydoréduction est la contraction de réduit et oxydé. Il permet de situer si l'on est dans un environnement oxydé ou réduit. Son unité de mesure est le volt (on parle généralement en mV pour milli volt, car la valeur du redox est faible).
Le potentiel redox (Eh) est un indicateur clé de la qualité du sol et de sa capacité à fournir des nutriments aux plantes. Il permet aussi de voir si la plante est oxydée (donc sensible aux maladies et aux insectes) ou si elle est dans une zone réduite (donc dans un environnement sain). Le redox doit donc être optimisé pour maintenir des conditions de croissance favorables.
Un vin de qualité aura une mesure de redox entre 0 et +150 mV. Au dessus de +150 mV, il commencera à être oxydé. En dessous de 0 mv (valeur négative), il sera réduit (on vous conseillera de l'oxyder en faisant tourner une petite cuillère dans votre verre pour remonter la valeur du redox).
On le mesure avec un Redox-mètre. Sa valeur peut être positive ou négative.
L'appareil de mesure coûte environ 150 €, il est muni d'une électrode ORP / Redox
Il est calibré en usine et n'a plus besoin d'être calibré ensuite. II faut juste faire des vérifications avec des échantillons liquides de référence.
Pour améliorer le redox, on peut aérer le sol pour augmenter l'oxygénation ou utiliser des amendements organiques bien décomposés.
Utiliser des extraits fermentés de plantes permet aussi de baisser le redox.
La conductivité pour les liquides, c'est une valeur qui permet de savoir si le liquide est chargé ou pas en minéraux. L'unité de mesure est le Siemens par centimètre. Il est souvent exprimé en mS/cm, soit en milli siemens par cm (pour les liquides).
La conductivité d'une eau pure est proche de 0 mS/cm, car elle ne contient pas ou trop peu de minéraux.
L'eau d'une piscine municipale a une conductivité de 0.5 à 2.5 mS/cm, elle est peu chargée en minéraux. On coule, si l'on ne nage pas.
L'eau de la mer rouge a une conductivité de 50 à 60 mS/cm, car elle est très chargée en minéraux (en sel surtout). C'est pour cela que l'on flotte, on est porté par les sels contenus dans l'eau.
On effectue les mesures avec un conductimètre qui coûte environ 250 €.
Il est muni d'une sonde qui permet parfois aussi de mesurer le pH.
Il doit être calibré régulièrement à l'aide d'échantillons liquides de référence.
Ces 3 paramètres peuvent être mesurés au niveau des plantes, au niveau du sol, mais aussi dans un extrait fermenté et dans l'eau utilisée pour faire le traitement. Ces mesures ou paramètres permettent de détecter un problème, de le comprendre et de le corriger.
Une plante trop oxydée (redox élevé) aura des difficultés pour se nourrir et attirera les insectes.
Une plante trop humide (redox faible) attirera les maladies.
Un sol fatigué aura une conductivité très faible, car il est faible en nutriments, minéraux, il aura un redox élevé causé par l'utilisation de trop de fongicide.
Un extrait fermenté trop macéré aura un redox trop fort (au-dessus de +200 mv) et favorisera les maladies quand il sera appliqué sur les cultures.
Une eau croupie aura une conductivité forte (1 mS/cm) et ne sera pas conseillée à utiliser pour faire un traitement foliaire.
C'est là que cela se complique, mais rassurez-vous en utilisant un graphique, tout va s'éclairer et vous allez tout comprendre !
Ce graphique représente en axe vertical, le redox (de -200 en mV à 800 mV) et en axe horizontal, le pH (de 2 à 10).
La zone verte est la zone de santé des plantes (redox entre -100 et +300 mV et Ph entre 2 et 6). La zone rouge est la zone à éviter.
La plupart des fongicides amènent la plante dans la zone rouge hachurée. Il n'y a plus d'insectes, plus de maladies, mais plus de vie non plus.
Chaque plante se situe à un endroit précis du graphe à un moment donné. Elle bougera dans ce graphe en fonction de différents paramètres comme la météo (pluie ou sécheresse), de ses besoins (si elle a besoin de fer, elle se déplacera tant bien que mal dans la zone où le fer est présent : ph de 5 à 6.5 et redox au-dessus de +200 mV). Les fongicides amèneront la plante dans la zone rouge alors que les extraits fermentés amèneront la plante dans la zone verte.
En regardant le graphe ci-dessous, si vous appliquez un fongicide, la plante se déplace dans la zone rouge hachurée (oxydée). Ensuite, les paramètres redox et pH évoluent (la météo change, la plante cherche à se nourrir par exemple), donc elle traverse la zone champignons, insectes, maladies (on va de la zone rouge vers la zone verte). La plante se nourrit, puis si elle est à nouveau malade, on applique à nouveau un fongicide, on revient dans la zone rouge. La plante se redéplace vers la zone verte (pour se nourrir par exemple), on retraverse la zone dangereuse (champignons, insectes, virus et bactéries).
On fait le "Yo-yo" entre les zones vertes et rouges et à chaque traitement fongicide, le sol se dégrade un peu plus.
Appliquer régulièrement des extraits fermentés de plantes permet de rester dans la zone verte hachurée de santé des plantes et de préserver son sol.

Pour continuer sur le sujet : Potentiel Redox et Santé des plantes par Olivier Husson : Vidéo YouTube
Pour réaliser un extrait fermenté de plantes de qualité, il faut utiliser les 3 paramètres pH, Redox et conductivité de manière à contrôler le processus de fabrication et surtout pour le stopper au bon moment.
Le pH devrait être de 6.5 pour l'eau utilisée. Si elle n'est pas dans cette valeur, il faudra corriger le pH.
Ce pH va baisser régulièrement lors de la phase de fermentation, pour se stabiliser plus ou moins toujours à la même valeur suivant le type de plante.
On partira de la valeur de redox de l'eau utilisée (entre +100 mV et +200 mV), pour ensuite descendre vers des valeurs de -200 mV, voir -400 mV, pour ensuite remonter vers 0 mV.
On partira encore de la valeur de conductivité de l'eau utilisée (entre 0.1 et 1 mS/cm). Une eau de qualité sera proche de 0, une eau de mauvaise qualité sera proche de 0.5 à 1.5 mS/cm).
La conductivité va augmenter au fur et à mesure que les plantes se dissolvent dans l'eau. Chaque production aura sa valeur maxi connu.
Pour l'ortie entre 3 et 5 mS/cm, pour la fougère entre 1.5 et 2.5 mS/cm.
C'est seulement quand tous les paramètres sont conformes que l'on stoppe la production.
Pour le purin de fougère, dès que la valeur atteint plus de 2 mS/cm, avec un pH proche de 4.75, on contrôle la valeur du redox. Celui-ci passe de -100 mV à -50 mV. On stoppe la production à -50 mV pour s'assurer de ne pas être en milieu oxydé.
Pour le purin d'ortie, dès que la valeur atteint plus de 4 mS/cm, avec un pH proche de 5.25, on contrôle la valeur du redox. Celui-ci passe de -100 mV à -50 mV. on stoppe aussi la production à -50 mV.
Ces 3 paramètres sont à contrôler à nouveau après mise en bidons, en fûts ou en cuves.
C'est le cas de la plupart des personnes qui fabriquent un purin de plantes (purin d'ortie par exemple).
Il faudra surtout stopper la production avant que le produit n'ai trop macéré (donc avant que le produit soit trop oxydé).
Pour le purin d'ortie, le temps de fermentation est de 3 à 4 jours à 30 °C, 5 à 6 jours à 25 °C et 7 à 8 jours à 20 °C (température de la préparation).
D'autres paramètres peuvent vous aider pour anticiper l'arrêt de la production.
Consultez notre page dédiée au purin d'ortie.
Attention aussi à l'utilisation de matériel en fer qui oxyde les macérations de plantes.
L'opération de filtration peut aussi oxyder la préparation.
Le remplissage de contenant sans chasser complètement l'air oxyde aussi votre préparation.
Le modèle mathématique "batterie et panneaux solaires" appliqué aux plantes peut intégrer des mesures comme le potentiel redox, le pH et la conductivité pour mieux comprendre les dynamiques énergétiques.
Les feuilles captent l'énergie solaire pour alimenter la photosynthèse (panneaux solaires), où le potentiel redox reflète les transferts d'électrons. La conductivité dans les tissus indique les flux d'ions nécessaires au transport de nutriments et au maintien des gradients ioniques, soutenant ainsi l'efficacité des processus énergétiques. Ces mesures fournissent des paramètres clé pour modéliser les interactions entre capture, stockage et utilisation d'énergie dans les plantes.
La batterie, c'est le sol. Si le sol est pauvre, il ne pourra pas alimenter correctement la plante. Si le sol est déséquilibré, cela sera pareil !
En absence de couverture végétale, qui va se décomposer et nourrir le sol, il n'y aura pas assez de nutriments qui vont alimenter ce sol.
Si la batterie est à plat, la plante ne sera pas assez alimentée.
Si la batterie est trop grosse et trop chargée (surcharge d'engrais par exemple), l'énergie sera trop forte et la plante aura une croissance trop forte, ce qui augmentera les risques de maladies.
Les feuilles captent l'énergie solaire, c'est la photosynthèse.
En cas d'absence de soleil, l'énergie fournie à la plante est moindre, la batterie se recharge difficilement.
Au printemps, dès que le soleil apparaît, la plante fabrique des feuilles pour augmenter ces panneaux solaires et croître de manière régulière.
Quand le maximum de panneaux solaires est déployé, la surface foliaire est donc à son maximum.
En cas de trop d'énergie solaire, l'énergie renvoyée vers la plante sera trop forte, il y a risque de surcharge. La plante va réduire l'énergie en faisant tomber des feuilles.

Si l'on parle de croissance, pour croître, il faut de l'énergie. Et l'énergie, c'est une puissance dans un temps donné.
La puissance s'exprime en joules ou en Watt. Voici notre première valeur électrique.
Si l'on prend en compte le redox et la conductivité, il s'agit aussi de 2 paramètres électriques.
Le redox est exprimé en volt et la conductivité en Siémens (en mS/cm exactement)
Pour le fer par exemple, la différence entre le Fe 2+ et le Fe 3+, c'est juste un électron en plus. Encore une mesure électrique.
Voici pour finir une petite curiosité qui intéressera les éleveuses et éleveurs de bovins.
Les mesures de conductivité peuvent aussi servir à mesurer n'importe quels éléments.
Cela peut être des liquides (exemple: le lait), mais aussi des tissus (la peau par exemple).
Pour le lait, si l'on mesure sa conductivité, on pourra par exemple détecter une mammite (infection des mamelles) par élévation de la conductivité.
Pour la peau, on parlera dans ce cas de résistance interne.
Les bovins ont aussi leur propre conductivité, mais généralement, on utilise le terme de résistance interne.
La résistance, c'est l'inverse de la conductivité. Une résistance faible, donne une conductivité forte.
Pour imager, la résistance du cuivre est faible, donc sa conductivité est forte.
Le cuivre conduit bien les électrons, c'est pour cela qu'on l'utilise pour les câbles électriques. Il conduit aussi bien la chaleur, mais on parle alors de conductibilité thermique - les fameuses casseroles en cuivre).
Pour revenir aux bovins, leur résistance interne est comprise entre 500 et 1000 ohms. C'est relativement faible, d'autant que certaines parties de leur corps sont encore plus fines et voient cette résistance diminuée encore plus, ce qui augmente fortement leur sensibilité aux phénomènes électriques et électromagnétiques.
Elles dorment parfois dans de l'herbe mouillée par la pluie ou la rosée. Elles sont donc en lien direct avec le sol.
Il n'est pas étonnant qu'il y ait des cas de vaches malades ou mortes à cause de proximité de réseau électrique, d'éoliennes, lignes Edf aériennes ou souterraines.
On parle alors d'émission conduite (des électrons sont conduits par des cours d'eau, une source, une nappe phréatique),
ou d'émission rayonnée par des perturbations électromagnétiques (ligne haute tension souterraine ou poste de transformation électrique).
Les perturbations électromagnétiques sont souvent bien compliquées à expliquer, car on ne les voit pas, mais elles peuvent être mesurées.
Souvent, les éleveuses et éleveurs ont bien du mal à se défendre face à de grosses entreprises qui prétextent qu'on ne voit rien !
Voir la page Purin d'ortie
Doit-on traiter le matin ou le soir ? en pulvérisations foliaires ou au sol ?
À quel moment de la journée doit-on faire les traitements phyto ?
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Le rôle des extraits fermentés de plantes en production agricole bio
Crédit photo : J2m Natura
Dernière mise à jour : 16/01/2025
01/12/2024
Plus de détail : Recette du purin d'ortie
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Le mélange extrait fermenté d'ortie (40 %) et de prêle (60 %)
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Le mélange extrait fermenté d'ortie (40 %) et de fougère (60 %)
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Comment se servir de ces variables pour fabriquer des extraits fermentés de plantes ?
Toutes les utilisations du purin d’ortie au jardin
Les utilisations et tous les usages auxquels vous n'auriez pas pensé(e).
Purin d'ortie trop macéré
Voici comment éviter de fabriquer un purin d'ortie trop macéré.
Crédit photo : J2m Natura
Dernière mise à jour : 12/02/2025
22/06/2024
Au 1er janvier 2025, l’ensemble des gazons sportifs français ne pourra plus recevoir de produits phytosanitaires de synthèse, ainsi que l’exige la loi Labbé (2015). Les golfs seront donc concernés.
Les produits phytosanitaires d'origine chimique sont déjà interdits pour certaines surfaces sportives et le deviendront pour tous les terrains sportifs à partir de janvier 2025.
Il devient de plus en plus compliqué d' entretenir toutes ces surfaces, alors que pourtant, des solutions naturelles et efficaces existent.
Alors pourquoi ne pas profiter de cette interdiction pour revenir à des traitements simples et naturels pour votre golf : le soin des plantes avec des plantes ! Déjà, de nombreux golfs les utilisent avec succès en France.
Pour un golf, le coût à l'hectare d'un traitement utilisant des extraits fermentés est de 13.5 € à 34 € seulement.
Le dosage d'un traitement à base de purins de plantes est d'environ 10 litres par hectare.
Pour un prix moyen hors taxe de 1.35 € le litre, son coût est donc de 13.5 € à l'hectare par traitement !
Vous pouvez aussi doser à 20 ou 25 litres par hectare dans 250 litres à 500 litres d'eau si vous avez des contraintes au niveau du pulvérisateur.
Pour un prix moyen hors taxe de 1.35 € le litre, son coût est de 27 à 34 € à l'hectare par traitement !
Difficile de faire mieux pour un produit naturel, riche en biodiversité et surtout efficace.
Tout le monde connaît le purin d'ortie. Mais il n'y a pas que l'ortie pour élaborer des macérations de plantes de qualité.
Voici quelques exemples de purins à utiliser et pourquoi nous avons fait ce choix.
Nous vous proposons ci-dessous, pour votre gazon ou votre pelouse, trois mélanges de purins prêts à être utilisés.
La proportion de chaque purin est détaillée ci-dessous.
Purin d'ortie (40 %) - purin de consoude (50 %) - purin de pissenlit (10 %)
Un mélange de macération de plantes pour booster votre gazon et améliorer son sol.
Dosage 10 à 25 litres par hectare dans 100 à 250 litres d'eau
Purin de bardane (30 %) - purin de consoude (25 %) - purin de pissenlit (25 %) - purin d'achillée millefeuille (10 %) - purin de reine des prés (10 %)
Un mélange de macération de plantes pour climat chaud, pour l'été et pour le stress hydrique.
Dosage 15 à 35 litres par hectare dans 100 à 250 litres d'eau
Purin d'ortie (20 %) - purin de bardane (20 %) - purin de pissenlit (20 %) - purin de fougère (20 %) - purin de reine des prés (10 %)
Un mélange de macération de plantes équilibré pour booster et contre le stress hydrique
Dosage 15 à 30 litres par hectare dans 100 à 250 litres d'eau
Nous consulter pour ce mélange spécifique
Tous les végétaux utilisés pour fabriquer les macérations sont coupés à la main à environ 1100 m d'altitude à moins de 5 km de la zone de production.
Toute la production est faite sur place dans le Cantal avec une eau de source de montagne.
Ces mélanges d'extraits fermentés sont d'une grande qualité.
Ils peuvent être utilisés tous les quinze jours en pulvérisation, en arrosage au sol et en goutte-à-goutte dilués entre 10 % et 15 % avec de l'eau.
Nos extraits fermentés sont sans danger pour l'environnement et les êtres humains (d'où leurs noms "pnpp" pour Préparations Naturelles Peu Préoccupantes). Ils sont une alternative, une solution moderne pour limiter les traitements chimiques.
Voici un exemple de traitement fait depuis deux ans par un de nos clients, Greenkeeper d'un golf en Normandie.
Il utilise en alternance le mélange J2m Booster (ortie-consoude-pissenlit) avec le mélange J2m Oligo-éléments (bardane-consoude-pissenlit-achillée-reine de prés). Il dose de 10 à 15 litres de purins dans 100 à 150 litres d'eau par hectare tous les mois.
Il a réduit ses doses d'engrais et ses coûts de traitement à l'hectare.
Nos atouts :
Une zone de récolte exceptionnelle
L’utilisation de plantes fraîches
Une eau de source de montagne de grande qualité
Deux caves de stockage
Des produits sains et naturels
Des prix compétitifs
Un bon bilan carbone
Des contrôles qualité à tous les stades de fabrication
Des retours positifs de tous nos client(e)s
Purin d'ortie
Ortie : azote et fer - protection contre les maladies
Purin de consoude
Consoude : potasse, magnésium et vitamine b12 - cicatrisant et multiplication des cellules
Purin de pissenlit
Pissenlit : magnésium et potasse - utile en climat chaud
Purin de fougère
Fougère : phosphore - renforce les racines - repousse les insectes
Purin de bardane
Bardane : diminue le besoin en eau du gazon
Page produit correspondant
J2m Booster
Page produit correspondant
J2m Oligo-éléments
Lieu dit Le Grangeou
La Bade
15400 Collandres
Tel : 06 51 09 52 42
Mail : contact@j2m-natura.fr
Crédit photo : Bdreck-Pixabay
Dernière mise à jour : 25/01/2025
19/01/2024
La pulvérisation foliaire et l'arrosage au sol représentent deux approches stratégiques pour l'application des purins de plantes, optimisant ainsi l'absorption des éléments actifs par les végétaux à des moments spécifiques de la journée. La recommandation de privilégier la pulvérisation foliaire le matin repose sur le constat que les feuilles sont plus réceptives à ce moment précis, bénéficiant d'une concentration accrue en substances actives propices à une assimilation optimale. Parallèlement, l'arrosage au sol en soirée vise à favoriser l'absorption racinaire, capitalisant sur l'activité maximale des racines pendant cette période.
Mais il y a aussi le facteur température à prendre en compte. Inutile de traiter le matin pour favoriser l' absorption foliaire si c'est pour griller la plante alors que 2h après il fait trop chaud !
Il y a en fait deux écoles. Certains préférant les applications foliaires, et d'autres les arrosages au sol.
80 % de nos client(e)s font des pulvérisations foliaires, 20 % des arrosages au sol et dans ces 20 %, la moitié sont en goutte-à-goutte.
Voici quelques considérations pour vous aider à choisir votre façon de faire.
Sachant que vous pouvez aussi faire les deux, avec des préparations différentes suivant l'effet recherché.
Le choix entre les traitements foliaires et les arrosages au sol dépend de plusieurs facteurs, notamment le type de traitement, les besoins spécifiques des plantes, le type de plantes cultivées, et les objectifs du traitement. Chacune de ces méthodes présente des avantages et des inconvénients, et la décision peut varier en fonction de la situation.
L'objectif du traitement et la nature du problème (maladies, ravageurs, fertilisation) peuvent influencer la méthode d'application.
Certains types de plantes réagissent mieux à une méthode d'application particulière.
La température, l'humidité et d'autres conditions météorologiques peuvent influencer l'efficacité des traitements foliaires.
Il n'y a pas de réponse unique, et le choix entre les traitements foliaires et les arrosages au sol dépend des circonstances spécifiques. Il peut également être bénéfique d'intégrer les deux méthodes en fonction des besoins de vos plantes et des objectifs de traitement.
Voici quelques considérations pour vous aider à choisir votre méthode.
Les traitements foliaires permettent une absorption rapide des substances actives par les feuilles des plantes.
Ces traitements peuvent être ciblés directement sur les parties aériennes des plantes, ce qui peut être utile pour le contrôle des maladies foliaires ou des ravageurs.
Les substances appliquées sur les feuilles peuvent s'évaporer plus rapidement, surtout par temps chaud.
Certains produits peuvent causer des brûlures s'ils sont appliqués en concentration élevée ou par temps trop chaud.
C'est le cas de la décoction de prêle qui étant déjà asséchante pour la plante, ne devra pas être utilisée par temps chaud.
C'est aussi le cas de la macération d'ail que l'on évitera d'appliquer par temps trop chaud.
Les traitements appliqués au sol sont absorbés par les racines, favorisant une distribution plus uniforme des substances actives dans toute la plante.
En évitant l'application directe sur les feuilles, on réduit le risque de brûlure sur celles-ci.
Certaines maladies et certains insectes persistent au niveau du sol, les arrosages au sol permettent de les cibler.
L'absorption par les racines peut être plus lente par rapport à l'absorption foliaire.
Les traitements au sol peuvent affecter l'ensemble de la plante, y compris les parties qui n'ont peut-être pas besoin du traitement.
Le coût du traitement peut doubler, car la quantité de purins de plantes est multipliée par deux en cas d'arrosage au sol.
Dans certains cas, il est possible d'alterner un traitement foliaire, avec un traitement au sol, voire d'alterner également les produits.
Un traitement foliaire adapté pour combattre les maladies et un autre traitement au sol comme répulsif ravageurs.
L'inverse est aussi vrai. Vous pouvez aussi utiliser un répulsif insectes sur les feuilles (purin de fougère par exemple) , puis la semaine suivante faire un traitement au sol pour éviter les carences en fer (purin d'ortie par exemple).
Les cas particuliers sont les traitements faits à l'automne qui pourront être des pulvérisations, mais plus ciblés sur le sol, troncs et branches vu qu'il n'y a plus de feuilles.
Privilégier les traitements foliaires après une pluie présente plusieurs avantages. Voici quelques raisons pour lesquelles cette pratique est recommandée :
Les stomates, petits pores présents sur les feuilles, peuvent être partiellement fermés pendant des périodes sèches pour minimiser la perte d'eau par évaporation. Après une pluie, les stomates ont tendance à s'ouvrir, permettant ainsi une meilleure absorption des substances actives du traitement foliaire.
La pluie est souvent associée à des conditions environnementales plus humides. Ces conditions peuvent favoriser une meilleure absorption de la macération par les feuilles, car l'humidité relative de l'air est souvent plus élevée après la pluie.
Les plantes peuvent subir un certain niveau de stress pendant les périodes sèches. L'application d'un traitement foliaire après une pluie peut aider à réduire le stress des plantes en fournissant une hydratation supplémentaire.
La pluie peut contribuer à éliminer les résidus de produits antérieurs ou d'autres substances présentes sur la surface des feuilles. Cela assure une surface plus propre et plus réceptive pour l'application du traitement foliaire.
Après une pluie, les feuilles des plantes sont généralement propres et mouillées. Cela favorise une meilleure adhérence des substances actives des traitements foliaires, car l'eau de pluie peut éliminer la poussière, les particules de pollution et d'autres contaminants qui pourraient diminuer l'efficacité de l'adhérence.
L'hygrométrie, qui mesure le taux d'humidité de l'air, joue un rôle crucial dans l'efficacité des traitements foliaires. Maintenir une hygrométrie entre 50 % et 70 % est généralement recommandé pour plusieurs raisons liées à l'application et à l'absorption des substances actives sur les feuilles des plantes :
Une hygrométrie adéquate limite l'évaporation excessive des substances liquides appliquées. En maintenant un certain niveau d'humidité dans l'air, on évite que les gouttelettes de solution s'évaporent trop rapidement, ce qui permet aux substances actives de rester plus longtemps en contact avec les feuilles pour une absorption optimale.
Les stomates, petits pores présents sur les feuilles, jouent un rôle crucial. Une hygrométrie appropriée favorise l'ouverture des stomates, permettant ainsi une meilleure absorption des substances actives.
Comme pour les traitements faits après une pluie, une hygrométrie comprise entre 50 et 70 % contribue à réduire le stress hydrique des plantes. Cela est particulièrement important pendant et après l'application de traitements foliaires, car des plantes moins stressées sont plus aptes à absorber et à réagir aux substances appliquées.
L'idéal pour un traitement avec des purins de plantes est une fourchette de température extérieure située entre 15 °C et 25 °C.
En dessous de 12 °C, le risque d'inefficacité du traitement augmente, en prenant généralement en considération la température du sol à 2 ou 3 cm en dessous de la surface, laquelle devrait être d'au moins 12 °C pour assurer une certaine efficacité.
À des températures dépassant 25 °C, surtout en été, le danger de brûlure des plantes devient significatif, nécessitant une vigilance accrue lors de l'application des purins.
Si vous êtes dans la bonne plage de température au moment du traitement et que 2 heures après, c'est la fournaise, ce n'est pas mieux.
Privilégier les traitements foliaires le soir pendant l'été présente plusieurs avantages. Voici quelques raisons pour lesquelles les traitements foliaires sont souvent recommandés le soir en été :
Pendant la journée, surtout en été, les températures sont souvent élevées, ce qui peut entraîner une évaporation rapide des substances liquides appliquées sur les feuilles. En effectuant les traitements le soir, lorsque la température diminue, on réduit le risque d'évaporation rapide, permettant ainsi aux substances actives de rester plus longtemps en contact avec les feuilles pour une meilleure absorption.
Les plantes peuvent subir un stress thermique pendant les journées chaudes d'été. Les traitements foliaires appliqués le soir minimisent le stress supplémentaire que pourraient causer les produits ou les substances actives, car les plantes ont la nuit pour récupérer et s'adapter.
Les rayons directs du soleil peuvent parfois augmenter le risque de brûlure des feuilles traitées. En appliquant les traitements le soir, on évite une exposition directe aux rayons du soleil intense, réduisant ainsi le risque de dommages aux tissus végétaux.
Certaines plantes ont des cycles d'absorption plus actifs pendant la nuit. En appliquant les traitements foliaires le soir, on capitalise sur ces cycles naturels d'absorption pour une efficacité optimale.
En appliquant les traitements le soir, on minimise l'impact sur les insectes bénéfiques, tels que les pollinisateurs, qui sont plus actifs pendant la journée. En cas de pulvérisation d'une substance insectifuge comme le purin de fougère, les insectes qui passent la nuit sur la plante, seront présents au moment de la pulvérisation.
Le printemps est une période cruciale pour les plantes, marqué par le début de la croissance active et le renouveau de la végétation. Privilégier les traitements foliaires le matin ou lorsque la température se réchauffe présente plusieurs avantages spécifiques :
Le matin, les plantes réagissent à la montée de la température en activant leurs processus de croissance. Appliquer des traitements foliaires à ce moment favorise une meilleure absorption des minéraux et oligo-éléments contenus dans les extraits fermentés.
Le matin, il y a souvent une couche de rosée sur les feuilles des plantes. Cette humidité légère favorise l'adhérence des substances actives, améliorant ainsi l'efficacité de l'application.
Pendant la journée, les températures peuvent augmenter rapidement au printemps. En appliquant les traitements foliaires le matin ou lorsque la température se réchauffe progressivement, on évite les conditions extrêmes de chaleur de l'après-midi qui pourraient causer du stress aux plantes.
À mesure que la température augmente, les stomates des feuilles s'ouvrent, facilitant l'absorption des substances actives. Les traitements foliaires appliqués pendant cette période peuvent bénéficier d'une absorption plus efficace.
Les traitements foliaires peuvent parfois causer des brûlures aux feuilles, surtout par temps chaud. En appliquant les traitements le soir, on minimise le risque de brûlure en évitant les températures les plus élevées de la journée.
Faire le bon choix, n'est pas simple et sûrement plus complexe que l'utilisation de produits chimiques, mais la satisfaction de maîtriser une technique naturelle, un savoir-faire, est bien plus grande. Il y a beaucoup d'autres paramètres à ajuster, comme le ph de l'eau, sa dureté, le redox de la préparation, l'ajout de produits pour fixer la préparation sur les plantes (savon noir, argile, lait). L'optimisation du traitement peut multiplier son efficacité par 2, voire plus.
En maîtrisant déjà le moment ou vous allez faire votre traitement et la façon de le faire, c'est déjà l'assurance d'une meilleure efficacité.
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Crédit photo : NT Franklin-Pixabay
Dernière mise à jour : 20/01/2024
07/12/2023
L'agriculture moderne cherche constamment des solutions novatrices pour améliorer la productivité tout en minimisant l'impact sur l'environnement. Dans cette quête, l'utilisation d'extraits fermentés de plantes en grande culture émerge comme une pratique prometteuse, offrant des avantages tant sur le plan agronomique que durable.
Les extraits fermentés de plantes sont des préparations naturelles obtenues par la fermentation de matières végétales dans de l'eau.
Ces extraits renferment une variété de substances telles que des enzymes, des phytohormones, des acides organiques, des métabolites secondaires, des vitamines et des oligo-éléments, qui ont des effets bénéfiques sur la croissance des plantes et sur leur protection.
Les extraits fermentés de plantes sont riches en nutriments essentiels. La fermentation libère des composés qui augmentent la disponibilité des éléments nutritifs du sol, favorisant ainsi l'absorption par les racines de la plante, les éléments contenus dans le sol.
Les phytohormones produites lors de la fermentation, agissent comme des régulateurs de croissance végétale. Elles favorisent la division cellulaire (purin de consoude), l'enracinement (purin de fougère) et le développement global des plantes (purin d'ortie).
Certains métabolites secondaires produits pendant la fermentation ont des propriétés antifongiques.
L'application de macérations de plantes renforce la résistance des cultures aux maladies, réduisant ainsi la dépendance aux produits phytosanitaires.
Ces macérations de plantes améliorent la capacité des cultures à résister au stress environnemental, notamment aux conditions météorologiques extrêmes, aux variations de température et à la sécheresse (J2m Oligo-Éléments).
En renforçant la résistance naturelle des plantes, l'utilisation d'extraits fermentés de plantes contribue à réduire la dépendance aux produits chimiques de synthèse, favorisant ainsi une agriculture plus respectueuse de l'environnement.
Les micro-organismes bénéfiques présents dans les extraits fermentés favorisent la santé du sol en stimulant l'activité microbiologique et en améliorant la structure du sol.
En réduisant l'utilisation d'intrants chimiques, l'agriculture basée sur les purins de plantes contribue à préserver la biodiversité des écosystèmes agricoles.
L'utilisation des extraits fermentés de plantes s'inscrit dans une approche durable, en contribuant à la conservation des ressources naturelles et à la promotion d'une agriculture respectueuse de l'équilibre écologique.
Les extraits fermentés peuvent être appliqués en foliaire ou au sol. Le choix de la méthode dépend des besoins spécifiques des cultures et des objectifs visés.
Fréquence d'Application : la fréquence des applications peut varier en fonction des conditions environnementales, du stade de croissance des cultures et des objectifs du traitement.
L'utilisation des extraits fermentés de plantes est souvent intégrée à d'autres pratiques agricoles durables, telles que la rotation des cultures, les couverts végétaux, l'agriculture régénératrice et l'agriculture de conservation.
L'utilisation d'extraits fermentés de plantes en grande culture aide aussi à promouvoir une agriculture durable et résiliente. En combinant des avantages agronomiques et environnementaux, cette pratique innovante représente une étape vers une agriculture plus respectueuse de la nature et capable de répondre aux défis futurs de manière équilibrée et efficace.
En grandes cultures les surfaces sont très grandes et il ne peut pas être fait de multiples pulvérisations comme dans d'autres secteurs agricoles (exemple en maraîchage, on peut traiter une fois par semaine si on le désire).
Il faudra donc optimiser les traitements à base de macérations de plantes au maximum.
Les 3 grandes périodes de traitements seront le printemps, l'été et l'automne, avec à chaque fois des mélanges d'extraits fermentés différents.
Les deux purins de plantes les plus utilisés sont le purin d'ortie et le purin de consoude, auxquels s'ajoutent les purins de prêle, de fougère et de bardane, et à petites doses également le purin de pissenlit.
Nous vous proposons plutôt deux formules suivant vos besoins (fertilisation-coup de fouet ou entretien-spectre plus large) :
ortie-consoude
- Mélange purin d'ortie (40 %) et purin de consoude (60 %) : un grand classique pour bien démarrer la saison. azote, potasse et fer d'origine naturelle, mais aussi phosphore, silice, calcium, cuivre, zinc, soufre, magnésium, sodium, bore, cobalt, manganèse et vitamines.
À cette préparation, peut-être ajouté du purin de pissenlit (cuivre et soufre) pour ceux qui le désirent.
ortie-consoude-prêle-fougère
- Mélange purin d'ortie (25 %), purin de consoude (25 %), purin de prêle (25 %) et purin de fougère (25 %) : encore un grand classique. Équilibré en azote, potasse, silice et phosphore. À la fois protection fongique, mais aussi effet boost au printemps et répulsif insectes et ravageurs.
Nous vous proposons toujours le mélange ortie-consoude, mais également ortie-consoude-bardane et le J2m-Oligo-éléments
ortie-consoude
Mélange purin d'ortie (40 %) et purin de consoude (60 %) - J2m Booster
ortie-consoude-bardane
Mélange purin d'ortie (33 %), purin de consoude (33 %) et purin de bardane (33 %) : la bardane aide la plante à supporter le stress hydrique et la chaleur.
ortie-consoude-pissenlit-achillée-reine des prés
Mélange purin de consoude (30 %), de bardane (25 %), de pissenlit (25 %), d'achillée millefeuille (10 %) et de reine des prés (10 %) - J2m Oligo-éléments
ortie-consoude
On revient au mélange ortie-consoude
1. Mélange de purin d'ortie (40 %) et de purin de consoude (60 %) : ce mélange est détoxifiant, il améliore aussi la qualité du sol.
Pour les pommes de terre, le mieux, est de consulter notre article portant sur la lutte contre les taupins.
Pour les betteraves et les pommes de terre, les 2 purins de plantes à retenir sont le purin de fougère (apport de phosphore + lutte contre les ravageurs) et le purin d'ortie (apport d'azote et de fer + prévention des maladies et aide à la croissance).
Vous pouvez ne faire qu' 1 à 3 passages annuels, ou faire 2 passages au printemps et un en été.
Ceux qui le peuvent pourront aussi traiter un peu plus fréquemment.
La dilution doit être de 5 L par hectare pour un effet préventif ou 10 L par hectare pour un effet fertilisant plus fort en essayant de garder une concentration de 10 %.
Donc 5 litres à 10 litres d'extrait fermenté pour 50 à 100 litres d'eau en moyenne pour un hectare (à faire 2 à 4 semaines après la levée).
Pensez à traiter, dans la mesure du possible, à une température du sol d'au moins 12 °C, avec une hygrométrie entre 50 % et 70 %, avec un ph de l'eau proche de 6 (en corrigeant avec du vinaigre) et en ajoutant éventuellement un produit pour fixer la préparation sur la plante (savon noir, argile).
Toutes nos macérations de plantes sont réalisées avec des plantes fraîches, ce qui maximise l'efficacité de nos préparations.
Pas d'enregistrement à faire dans un registre phyto.
Prévention des maladies. Aide pour lutter contre les insectes. Aide à la croissance des plantes. Utilisation de produits sains et naturels qui respectent l'environnement et les personnes. Gain financier réel et régulier.
Achat de produits 100 % fabriqués en France avec une récolte de plantes locales.
100 % des cuves livrées sont des cuves d'occasion issue d'une production de sucre liquide alimentaire.
Un programme de rachat des cuves livrées chez les céréaliers de l'Allier permet d'utiliser ces cuves plusieurs fois.
Saviez-vous que l'on pouvait aussi utiliser les purins de plantes pour fertiliser et protéger les graines ou les semences.
Des essais concluants ont été faits par plusieurs de nos clients, soit avec un mélange ortie-fougère, soit avec le mélange ortie-consoude-prêle-fougère
Avec 1 litre à 1.5 litre de purin, on traite 100 kg de semences
4 formules peuvent être utilisées :
Le purin d'ortie seul
Le purin de fougère seul
Le mélange ortie-fougère (50 % de chaque)
Le mélange ortie-consoude-prêle-fougère (des résultats de + 25 % à 30 % de chevelu racinaire ont été constatés avec l'utilisation du J2m Entretien complet)
Le principe est de mélanger les graines avec de l'extrait fermenté non dilué pour protéger les semences des maladies, des ravageurs et booster leur croissance. Parfois certains agriculteurs ajoutent des oligo-éléments en plus. Le résultat sur le chevelu racinaire est nettement visible.
La plupart de nos clients céréaliers sont en fait en culture régénératrice du sol ou en agriculture de conservation.
Ils utilisent tous les extraits fermentés de plantes, la moitié utilise en plus des thés de compost qu'ils fabriquent eux même.
Ils ne sont pas forcément en agriculture biologique (seulement 20 % à 30 % d'entre eux sont en bio).
Voici ci-dessous quelques exemples d'utilisation de purins de plantes en Grande Culture.
Production de blé tendre, protéagineux, tournesols colza, lin et méteil sur 400 hectares. Il nous commande le mélange J2m Booster. Il dose à 5 L de purin par hectare en ajoutant 45 litres d'eau. La concentration du produit pulvérisé est de 10 %.
Il fait partie du réseau des fermes DEPHY. Sa marge a fortement augmenté grâce aux rendements qui se sont améliorés grâce à un ensemble de techniques (couverts végétaux-semi sous couvert-rallongement des rotations-réduction d’intrants-alternance de cultures).
Production de miscanthus, maïs à grain, blé, triticale et soja sur 85 hectares. Il a reconverti en trois ans la ferme familiale en culture biologique. Son système est avant tout basé sur des méthodes d’agriculture régénérative. Il fait aussi ses thés de compost qu'il injecte après micro fissuration du sol.
Il utilise uniquement des méthodes de désherbage mécanique.
Il nous commande un mélange de purin d'ortie, de prêle et de SNUB (Substance Naturelle à Usage Biostimulant - pissenlit - reine des prés) depuis trois ans.
Production de blé tendre, protéagineux, tournesols colza, méteil sur 100 hectares. Il nous commande le mélange J2m Entretien complet. Il dose à 5 L de purin par hectare en ajoutant 45 litres d'eau. La concentration du produit pulvérisé est de 10 %. Il fabrique aussi lui-même des thés de compost depuis 2 ans.
Production de céréales, colza et betterave sur 85 hectares. Il nous commande du purin de fougère (surtout pour les betteraves).
Production de blé, orge de printemps, maïs, colza, luzerne, féverole, tournesol sur 220 hectares. Il nous commande le mélange J2m Entretien complet. Il dose à 5 L de purin par hectare en ajoutant 100 litres d'eau.
L'utilisation des macérations de plantes en grandes cultures représente une étape importante vers une agriculture plus durable et respectueuse de l'environnement.
Les agriculteurs modernes reconnaissent les avantages de cette pratique ancestrale qui favorise la santé des sols, la croissance des cultures et la réduction de la dépendance aux produits chimiques synthétiques.
En intégrant judicieusement les macérations de plantes dans leurs pratiques agricoles, les agriculteurs contribuent à créer un équilibre entre productivité, durabilité et autonomie, offrant ainsi un avenir plus prometteur pour leur exploitation.
Ces purins ou extraits fermentés de plantes devront être incorporés à une démarche complète intégrant différentes techniques de l'agriculture comme l'alternance des cultures, le semi sous couvert, le non-labour, la fabrication de thé de compost, l'enrichissement de la vie microbienne et donc surtout le travail du sol.
La plupart de nos clients céréaliers sont en agriculture de conservation ou en agriculture régénératrice.
Voici donc ci-dessous ces 2 façons de faire expliquées.
L'agriculture de conservation est une approche axée sur la préservation des ressources naturelles, en particulier du sol. Ses principaux piliers sont la réduction de l'érosion, la préservation de la structure du sol et la conservation de l'eau. Les techniques clés de l'agriculture de conservation incluent la couverture végétale permanente (comme les cultures intercalaires), la rotation des cultures, et l'utilisation de techniques de travail du sol minimales.
Avantages de l'agriculture de conservation :
Préservation de la structure du sol : en minimisant le labour intensif, l'agriculture de conservation préserve la structure du sol, réduisant ainsi l'érosion et améliorant la rétention d'eau.
Biodiversité : les pratiques de conservation favorisent la biodiversité en fournissant des habitats stables pour la faune et la flore du sol.
Réduction de l'érosion : les couvertures végétales et les pratiques de travail du sol minimal réduisent l'érosion, préservant ainsi la fertilité du sol.
Inconvénients de l'agriculture de conservation :
Adoption initiale difficile : la transition vers l'agriculture de conservation peut demander des ajustements importants dans les pratiques agricoles traditionnelles, ce qui peut être difficile pour certains agriculteurs.
Gestion des adventices : la suppression du labour peut conduire à une augmentation des adventices, nécessitant une gestion plus attentive.
L'agriculture régénératrice va au-delà de la préservation pour chercher à restaurer et à revitaliser les écosystèmes agricoles. Cette approche met l'accent sur la régénération des sols, la séquestration du carbone, et la promotion d'écosystèmes agricoles sains. Elle intègre souvent des éléments tels que la rotation des cultures, l'agroforesterie, et l'utilisation de couverts végétaux diversifiés.
Avantages de l'agriculture régénératrice :
Régénération des sols : l'agriculture régénératrice vise à restaurer la santé des sols en favorisant la vie microbienne, la structuration du sol et la séquestration accrue du carbone.
Séquestration du carbone : en incorporant des pratiques qui augmentent la matière organique du sol, l'agriculture régénératrice contribue à la lutte contre le changement climatique en séquestrant davantage de carbone dans le sol.
Diversification des cultures : la rotation des cultures diversifiées et l'agroforesterie favorisent une plus grande diversité, réduisant ainsi les risques liés aux maladies et aux ravageurs.
Inconvénients de l'agriculture régénératrice :
Transition graduelle : comme pour l'agriculture de conservation, le passage à l'agriculture régénératrice peut nécessiter un changement progressif dans les pratiques agricoles, ce qui peut prendre du temps.
Gestion plus complexe : la diversification des cultures et l'intégration d'arbres dans les champs peuvent nécessiter une gestion plus complexe par rapport à des systèmes agricoles plus conventionnels.
Objectifs fondamentaux : l'agriculture de conservation se concentre sur la préservation des ressources existantes, tandis que l'agriculture régénératrice vise à restaurer et à revitaliser les écosystèmes agricoles.
Portée temporelle : l'agriculture de conservation met l'accent sur des pratiques durables à court et moyen terme, tandis que l'agriculture régénératrice adopte une perspective à plus long terme en visant la régénération continue des écosystèmes agricoles.
Approche en matière de carbone : l'agriculture régénératrice est spécifiquement axée sur la séquestration accrue du carbone dans le sol.
Les deux approches, agriculture de conservation et agriculture régénératrice, sont des réponses importantes aux défis actuels de l'agriculture. Tandis que l'agriculture de conservation offre des bénéfices immédiats en terme de préservation, l'agriculture régénératrice adopte une vision à plus long terme en cherchant à restaurer la santé des sols et à atténuer les impacts environnementaux. Le choix entre les deux dépend souvent des objectifs spécifiques de l'agriculteur, de la nature du sol et des conditions environnementales locales. En fin de compte, ces approches représentent un pas vers une agriculture plus durable, résiliente et respectueuse de l'équilibre écologique.
Cuve de mélange ortie-consoude-prêle-fougère 1255 € HT franco de port.
Cuve de mélange ortie-consoude 1325 € HT franco de port.
Cuve de mélange ortie-consoude-pissenlit 1425 € HT franco de port.
Cuve de mélange ortie-consoude-bardane 1425 € HT franco de port.
Nous consulter pour d'autres mélanges et pour la disponibilité des produits
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Le mélange extrait fermenté d'ortie (45 %), de consoude (45 %) et de pissenlit (10 %)
Le mélange extrait fermenté d'ortie (25 %), de consoude (25 %), de prêle (25 %) et de fougère (25 %)
Le mélange extrait fermenté de consoude (30 %), de bardane (25 %), de pissenlit (25 %), d'achillée millefeuille (10 %) et de reine des prés (10 %)
Traitement contre le taupin de la pomme de terre
Pomme de terre : comment combattre le taupin en traitant de façon naturelle avec du purin de fougère ? + protocole de traitement et explications.
Les solutions naturelles au jardin (avec quelques idées transposables en grandes cultures-thé de compost-lait de vache-infusions-décoctions)
Les traitements, amendements et autres solutions naturelles au jardin
Maraîchage bio et agriculture biologique
Le rôle des extraits fermentés de plantes en production agricole bio
Doit-on traiter le matin ou le soir ? en pulvérisations foliaires ou au sol ?
À quel moment de la journée doit-on faire les traitements phyto ?
Bilan carbone des engrais chimiques
Fertiliser 100 hectares de culture revient à faire 29 fois le tour de la terre avec une voiture diesel !
J2m Natura
Lieu dit Le Grangeou
La Bade
15400 Collandres
Tel : 06 51 09 52 42
Mail : contact@j2m-natura.fr
Crédit photo : R & P Skitterians-Pixabay
Dernière mise à jour : 28/12/2023
Première publication : 10/07/2021
19/11/2023
Taupin est le nom vernaculaire porté par plusieurs insectes coléoptères, de la famille des Elateridae.
Les Élatéridés comprennent environ 8 000 espèces dans le monde, dont 200 appartiennent au genre Agriotes. (définition Wikipédia).
Il vit dans le sol, et ici, nous parlerons surtout des taupins de la pomme de terre et de la manière de les repousser de façon naturelle.
Les deux protocoles qui sont détaillés plus bas sont transposables pour tous les taupins (y compris les taupins du maïs).
Pour le taupin (ou larve fil de fer ou ver fil de fer), le purin le plus efficace est le purin de fougère (son action est préventive mais aussi répulsive).
Il y a plusieurs façons de faire. Voici ci-dessous deux méthodes.
La méthode classique est plus axée sur la lutte contre le taupin et la méthode alternative est plus soft, mais agit aussi contre les doryphores et le mildiou.
Les 2 méthodes agissent aussi contre les pucerons et favorisent la croissance des tubercules.
Il faut essayer de faire les traitements contre les taupins sur sol humide (le lendemain ou le surlendemain d'une pluie, c'est parfait).
Pour une grande surface, le dosage est de 10 % de purin de fougère en faisant 4 traitements.
Le taupin étant dans le sol, il faut travailler avec une quantité d'eau assez grande pour que le produit pénètre, tout en restant efficace, donc avec une concentration de 10 %.
Si vous travaillez sur sol mouillé, la bouillie doit être de 400 litres, avec 10 % de purin, soit 40 litres de purin pour 360 litres d'eau par hectare.
PS : vous pouvez aussi effectuer les 2 derniers passages à 380 litres de bouillie si cela évite de refaire un réglage du pulvérisateur.
Le but est de réduire les dosages (20 L à l'hectare de purins), mais avec un peu plus de passages et en complémentant avec du purin d'ortie.
La concentration du produit passe de 10 % à 5 %, ce qui fonctionne bien, mais peut ne pas être assez concentré dans certains cas.
Il faut essayer de faire les traitements contre les taupins sur sol humide (le lendemain d'une pluie si possible).
Le coût des traitements (livraison comprise) est d'environ 155 € à 175 € l'hectare pour toute une saison.
Utiliser le même mélange pendant toute la saison. C'est plus simple et moins coûteux à l'hectare.
On fera 3 passages à 10 litres par hectare dans 150 litres d'eau (espacés de 3 semaines environ).
On utilisera une cuve de 1000 litres contenant un mélange de 80 % de purin de fougère et 20 % de purin d'ortie ou une seule cuve de purin de fougère. Le mélange et le protocole pourront être adaptés en fonction des souhaits de chacun et des problématiques de lutte contre les maladies et les insectes.
Purin de fougère en vente : cliquez sur l'image
Un traitement est fait à 20 litres par hectare de purin de fougère avec 380 litres d'eau 15 jours avant plantation.
Le même traitement est fait à la plantation (le jour même ou le jour suivant la plantation).
Puis encore deux traitements identiques à 3 semaines d'intervalles, donc toujours 20 litres par hectare de purin de fougère.
Ensuite, il passe un mélange de purin d'ortie et de purin de fougère.
Il fait un passage toutes les 3 semaines à 10 litres par hectare de purin de fougère + 10 litres par hectare de purin d'ortie avec 380 litres d'eau en ajoutant de la bouillie bordelaise jusqu'à la fin de la production (100 jours de production environ entre la plantation et l'arrachage).
Il préfère ne pas toucher au réglage de son pulvérisateur, et travail donc toujours à 400 litres hectare de bouillie.
Certains en conventionnel, auraient dû avoir des rendements supérieurs en théorie à une culture bio, mais en réalité, ils ont eu le même rendement que lui (environ 20 tonnes à l'hectare), car ils ont dû jeter des pommes de terre à cause des larves de taupins.
Notre client agriculteur et son épouse ont aussi une activité en vaches laitières (40 à 50 têtes), plus des génisses.
Ils vendent leurs pommes de terre (culture biologique) 25 € le sac de 25 kg en directe à la ferme, alors qu'en supermarché, le prix serait doublé ou triplé !
Il est aussi utilisé pour le traitement des graines en grandes cultures.
Son prix est de 1€27 (prix hors taxes pour une cuve de 1000 litres) à 2€76 (prix HT pour un bidon de 22 litres) le litre en franco de port.
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Comment lutter de façon naturelle contre les doryphores de la pomme de terre ? (traitement en préventif avec du purin d'ortie ou du purin d'ail)
Le rôle des extraits fermentés de plantes en production agricole bio
Le mélange extrait fermenté de fougère (50 %) et d'ortie (50 %)
Les traitements, amendements et autres solutions naturelles au jardin
Fertiliser 100 hectares de culture revient à faire 29 fois le tour de la terre avec une voiture diesel !
J2m Natura
Lieu dit Le Grangeou
La Bade
15400 Collandres
Tel : 06 51 09 52 42
Mail : contact@j2m-natura.fr
Crédit photo : Henry Gartley-Pixabay
Première publication : 01/10/2021
Dernière mise à jour : 19/12/2025
MÉLANGES DE PURINS DE PLANTES
J2m Booster (ortie-consoude-pissenlit)
J2m Entretien complet (ortie-consoude-prêle-fougère)
J2m Oligo-éléments (consoude-bardane-pissenlit-achillée-reine des prés)
PURINS DE PLANTES
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