MÉLANGES DE PURINS DE PLANTES

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PURINS DE PLANTES

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 Purin de bardane - Purin de consoude

Purin de fougère - Purin d'ortie

Purin de pissenlit - Purin de prêle

Purin de reine des prés - Purin de sureau

EXTRAITS FERMENTÉS

CONDITIONNEMENT

Bidons de 15 L - Bidons de 20 L - Fûts de 220 L - Cuves de 1000 L

 

Fabriqué en France

J2M NATURA

15400 COLLANDRES

j2m-natura.fr

BLOG - ACTUALITÉS ET CONSEILS

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la biodiversité sur la commune de collandres

22/02/2024

la biodiversité sur la commune de collandres

Biodiversité autour du site de production

Voici la liste de toutes les plantes identifiées et présentes à moins de 50 m du local de production de J2m Natura :

achillée - bardane - consoude - fougère - ortie - pissenlit - prêle - reine des prés - sureau.

Nous pourrions aussi ajouter de la rue, des chardons et sûrement d'autres espèces que nous n'avons pas encore identifiées.

 

Qualité de la fabrication

Toutes les étapes de production sont donc faites sur place (récolte, fermentation, filtrage, contrôles, conditionnement, stockage et expédition).

Les circuits les plus courts permettent à toutes les énergies des plantes récoltées de se retrouver dans nos macérations de plantes.

En espérant que tout cela soit un gage de qualité pour vous.

 

Récolte

Toutes nos plantes sont fraîches et récoltées manuellement dans la nature.

Le délai de mise en eau des plantes récoltées est lui aussi réduit, car les distances entre zones de récolte et local de production sont très courtes.

 

La biodiversité présente à Collandres

Voici ci-dessous la liste des espèces vivantes (et sauvages), animaux et plantes, répertoriées dans l'Inventaire National du Patrimoine Naturel sur la commune de Collandres (15400). Il manque quelques espèces, mais l'essentiel y est.

 

La liste des espèces vivantes répertoriées par l'INPN à Collandres (15400)

Achillée millefeuille, Herbe au charpentier, Sourcils-de-Vénus, Millefeuille, Chiendent rouge
Aconit de Naples
Aconit napel, Casque de Jupiter, Casque
Aconit tue-loup, Coqueluchon jaune
Actée en épi, Herbe aux poux
Adenostyle à feuilles d'alliaire, Adénostyle alliaire, Adénostyle à têtes blanches, Cacalie à feuilles d'alliaire
Aeschne des joncs
Agrion à fer de lance, Agrion hasté (L')
Agrion à larges pattes, Pennipatte bleuâtre
Agrion délicat
Agrion élégant
Agrion jouvencelle
Agrion orangé
Agrion porte-coupe
Agrostide capillaire, Agrostide commune, Agrostis capillaire
Agrostide des chiens, Agrostide canine, Traînasse, Agrostis des chiens
Agrostide des rochers, Agrostide rupestre, Agrostis des rochers
Agrostide stolonifère, Traînasse, Agrostis stolonifère
Aigremoine eupatoire, Francormier
Aïra caryophyllé, Canche caryophyllée
Airelle des fanges, Airelle des marais, Myrtille des marais, Orcette
Airelle myrtille, Myrtille, Maurette, Brimbelle
Alchémille à lobes aigus, Alchémille grêle
Alchémille de Grenier
Alchémille glabre
Alchémille glauque, Alchémille bleuâtre, Alchémille glaucescente
Alisier blanc, Alisier de Bourgogne, Alouchier, Sorbier des Alpes
Alliaire, Herbe aux aulx, Alliaire pétiolée, Alliaire officinale
Alouette des champs
Alouette lulu
Alpiste roseau, Baldingère faux roseau, Fromenteau
Amarante hybride
Anax empereur (L')
Ancolie commune, Ancolie vulgaire, Clochette
Andromède à feuilles de polium, Andromède
Anémone des bois, Anémone sylvie
Anémone fausse renoncule
Angélique sylvestre, Angélique sauvage, Impératoire sauvage
Antennaire dioïque, Patte-de-chat, Pied-de(chat dioïque, Gnaphale dioïque, Hispidule
Anthrisque sylvestre, Cerfeuil des bois, Persil des bois
Aphane australe, Alchémille oubliée, Alchémille à petits fruits, Alchémille australe
Arbre à perruque, Sumac fustet, Fustet, Fustet des teinturiers
Armoise champêtre, Aurone des champs, Armoise rouge
Armoise commune, Herbe de feu
Arnica des montagnes, Arnica, Herbe aux prêcheurs
Arnoséride naine, Arnoséris nain, Arnoséride minime, Chicorée des moutons, Petite arnoséride
Arroche étalée
Aubépine à un style, Épine noire, Bois de mai, Aubépine monogyne
Aulne glutineux, Verne, Vergne
Avoine pubescente, Avénule pubescente
Azuré de la Bugrane (L'), Argus bleu (L'), Azuré d'Icare (L'), Icare (L'), Lycène Icare (Le), Argus Icare (L')
Azuré des Anthyllides (L'), Demi-Argus (Le), Argus violet (L')
Barbarée intermédiaire
Barbarée printanière, Barbarée du printemps, Barbarée précoce, Cresson de jardin
Bartsie des Alpes
Bec-croisé des sapins
Benoîte des ruisseaux
Benoîte des villes, Benoîte commune, Herbe de saint Benoît
Berce de Sibérie, Berce de Lecoq, Grande berce de Lecoq
Berce sphondyle, Patte d'ours, Berce commune, Grande Berce
Bergeronnette des ruisseaux
Bergeronnette grise
Bertéroa blanchi, Alysson blanchâtre, Alysson blanc, Alysse blanche
Bétoine officinale, Épiaire officinal
Bistorte, Renouée bistorte, Bistorte officinale, Langue-de-bœuf
Blaireau européen, Blaireau
Boucage élevé, Grand boucage, Grande pimpinelle, Pimpinelle élevée
Boucage saxifrage, Petit boucage, Persil de Bouc, Petite pimpinelle
Bouleau pleureur, Bouleau verruqueux, Boulard
Bouvreuil pivoine
Brachypode des forêts, Brachypode des bois, Brome des bois
Brize intermédiaire, Amourette commune, Amourette
Brome de Beneken, Faux brome de Beneken
Brome mou, Brome orge
Brome stérile, Anisanthe stérile
Bruant jaune
Bruant proyer
Brunelle commune, Herbe au charpentier
Bugle rampante, Consyre moyenne
Bugrane épineuse, Arrête-boeuf
Bugrane étalée, Bugrane maritime
Buplèvre fausse renoncule
Busard cendré
Buse variable
Busserole raisin-d'ours, Raisin-d'ours, Arbousier traînant
Calamagrostide roseau, Calamagrostide faux roseau, Roseau des montagnes, Calamagrostis roseau
Callune commune, Callune, Béruée, Bruyère commune
Caloptéryx vierge
Campagnol amphibie, Rat d'eau
Campanule à feuilles rondes
Campanule agglomérée
Campanule de Scheuchzer
Campanule étalée
Campanule gantelée, Gant de Notre-Dame, Ortie bleue
Campanule lancéolée, Campanule à feuilles de lin, Campanule droite
Canche cespiteuse, Canche des champs
Canche flexueuse, Avénelle flexueuse, Foin tortueux
Capselle bourse-à-pasteur, Bourse-de-capucin, Bourse-à-pasteur
Capselle rougeâtre, Bourse-à-pasteur rougeâtre
Cardamine à sept folioles, Dentaire pennée
Cardamine amère
Cardamine des prés, Cresson des prés, Cressonnette
Cardamine flexueuse, Cardamine des bois
Cardamine hérissée, Cardamine hirsute, Cresson de muraille
Cardamine impatiente, Herbe au diable
Carline commune, Chardon doré
Carotte sauvage, Carotte commune, Daucus carotte
Centaurée jacée, Tête de moineau, Ambrette
Centaurée noire
Céraiste aggloméré
Céraiste commun , Mouron d'alouette
Céraiste des champs
Céraiste des fontaines
Cerf élaphe
Cerfeuil doré, Chérophylle doré
Cerfeuil hérissé, Chérophylle hérissé, Cerfeuil hirsute
Chamois
Chardonneret élégant
Chêne sessile, Chêne rouvre, Chêne à trochets, Chêne des pierriers, Chêne mâle
Chénopode blanc, Senousse
Chénopode bon Henri, Épinard sauvage, Blette bon Henri, Chénopode du bon Henri
Chénopode hybride, Chénopodiastre hybride, Chénopode à feuilles de stramoine
Chevalier culblanc
Chèvrefeuille des haies, Camérisier des haies, Chèvrefeuille camérisier, Camérisier à balais
Chèvrefeuille noire, Camérisier noir
Chevreuil européen, Chevreuil, Brocard (mâle), Chevrette (femelle)
Chiendent des chiens, Roegnérie des chiens, Élyme des chiens, Froment des haies
Chiendent rampant, Chiendent commun, Élytrigie rampante
Chouette hulotte
Ciguë vireuse, Ciguë aquatique, Ciguë vénéneuse, Cicutaire vireuse
Cincle plongeur
Circée de Paris, Circée commune, Herbe des sorcières
Cirse commun, Cirse à feuilles lancéolées, Cirse lancéolé
Cirse découpé, Cirse des prairies, Cirse anglais, Cirse d'Angleterre
Cirse des champs, Chardon des champs, Calcide
Cirse des marais, Bâton-du-diable
Cirse des ruisseaux, Cirse de Salzbourg
Cirse érisithale, Cirse glutineux, Cirse érisithalès
Cirse laineux, Cirse aranéeux
Citron (Le), Limon (Le), Piéride du Nerprun (La)
Clinopode à grandes fleurs, Calament à grandes fleurs, Thé de l'Aubrac, Sarriette à grandes fleurs
Clinopode commun, Calament clinopode, Sarriette commune, Grand basilic
Coeloglosse vert, Orchis grenouille, Dactylorhize vert, Orchis vert
Collier-de-corail (Le), Argus brun (L')
Comaret des marais, Potentille des marais
Conopode dénudé, Grand conopode, Conopode élevé, Noisette de terre
Cordulégastre annelé
Cordulie à taches jaunes (La)
Cordulie bronzée (La)
Corneille noire
Cornouiller sanguin, Sanguine, Cornouiller femelle
Corydale solide
Coucou gris
Crapaud calamite (Le)
Crépide bisannuelle, Crépide des prés, Crépis bisannuel
Crépide capillaire, Crépide à tiges capillaires, Crépide verdâtre, Crépis capillaire
Crépide des marais
Crépide molle, Crépis mou, Crépide à feuilles de succise
Crételle à crête, Crételle des prés, crételle
Criquet des pâtures
Criquet ensanglanté, Œdipode ensanglantée
Criquet verte-échine
Crocus de printemps, Crocus printanier, Crocus blanc
Croisette commune, Gaillet croisette
Cryptogramme crépue, Allosore crépu, Cryptogramme crispée, Allosore crispé
Cuivré commun (Le), Argus bronzé (L'), Bronzé (Le)
Cuivré écarlate (Le)
Cumin des prés, Carvi commun, Carvi, Anis des Vosges, Cumin des Vosges
Cuscute du thym, Cuscute à petites fleurs, Petite cuscute
Cystoptéride fragile, Cystoptéris fragile, Capillaire blanc
Cytise à balais, Genêt à balais, Sarothamne à balais, Juniesse
Cytise des montagnes de la Méditerranée, Cytise oroméditerranéen, Genêt oroméditerranéen, Genêt purgatif, Cytise purgatif
Dactyle aggloméré, Pied-de-poule
Dactylorhize de mai, Orchis de mai, Dactylorhize fistuleux, Orchis fistuleux
Dactylorhize incarnat, Orchis incarnat, Orchis couleur de chair
Dactylorhize maculé, Orchis tacheté, Orchis maculé
Dactylorhize sureau, Orchis sureau, Dactylorhize à larges feuilles, Dactylorhize à feuilles larges
Damier de la Succise (Le), Artémis (L'), Damier printanier (Le), Mélitée des marais (La), Mélitée de la Scabieuse (La), Damier des marais (Le)
Danthonie retombante, Sieglingie retombante, Danthonie couchée, Danthonie décombante
Daphné bois-joli, Daphné bois-gentil, Bois-joli, Bois-gentil, Daphné mézéréon
Demi-Deuil (Le), Échiquier (L'), Échiquier commun (L'), Arge galathée (L')
Digitaire sanguine, Digitaire commune
Digitale pourpre, Gantelée, Gant de Notre-Dame
Doradille cétérac, cétérac officinal, Cétérac, Cétérach
Doradille des murailles, Capillaire des murailles, Fausse capillaire, Capillaire rouge
Doradille du Nord, Doradille septentrionale
Doradille fausse capillaire
Doradille rue-des-murailles, Rue-des-murailles
Doradille verte, Asplénium à pétiole vert
Dorine à feuilles alternes, Cresson de rocher, Cresson doré, Hépatique dorée
Dorine à feuilles opposées, Hépatique des marais
Doronic à feuilles cordées, Doronic panthère, Doronic à feuilles en cœur, Doronic mort-aux-panthères, Mort-aux-panthères
Doronic d'Autriche
Douglas de Menzies, Sapin de Douglas, Pin de l'Orégon, Douglas, Sapin de Douglas, Pseudotsuga de Menzies
Drave printanière, Drave de printemps, Érophile printanière
Dryoptéride des Chartreux, Dryoptéris des chartreux, Fougère spinuleuse
Dryoptéride des montagnes, Dryoptéris des montagnes, Dryoptéris des oréades
Dryoptéride dilatée, Dryoptéris dilaté, Fougère dilatée
Dryoptéride fougère-mâle, Fougère-mâle, Dryoptéris fougère-mâle
Échinochloa pied-de-coq, Échinochloé Pied-de-coq, Pied-de-coq, Panic pied-de-coq
Égopode podagraire, Podagraire, Herbe aux goutteux, Fausse angélique
Éléocharide des marais, Scirpe des marais, Éléocharis des marais
Ellébore fétide, Pied-de-griffon
Épervier d'Europe
Épervière de l'argile, Épervière de Lachenal
Épervière des murs
Épiaire des forêts, Épiaire des bois, Ortie à crapauds, Ortie puante, Ortie à crapauds
Épiaire des marais, Ortie bourbière
Épicéa commun, Sérente
Épicéa de Sitka
Épilobe à feuilles d'alsine
Épilobe à feuilles étroites, Épilobe en épi, Laurier de saint Antoine
Épilobe à feuilles sombres, Épilobe obscur, Épilobe vert foncé, Épilobe foncé
Épilobe à tige carrée, Épilobe à quatre angles, Épilobe tétragone
Épilobe de Durieu
Épilobe de Lamy
Épilobe des collines
Épilobe des marais
Épilobe des montagnes
Épilobe hérissé, Épilobe hirsute
Épilobe lancéolé, Épilobe à feuilles lancéolées
Épilobe rosé, Épilobe rose
Épipactide des marais, Épipactis des marais
Épipactide helléborine, Épipactis à larges feuilles, Épipactis à feuilles larges, Elléborine à larges feuilles, Helléborine
Épipogon sans feuilles, Épipogium sans feuilles
Érable champêtre, Acéraille
Érable plane, Plane, Aserau
Érable sycomore, Grand Érable, Érable faux platane
Érodium à feuilles de ciguë, Bec-de-grue
Ervilier hérissé, Ervilier hirsute, Vesce hérissée, Vesce hirsute, Ers velu
Étourneau sansonnet
Euphorbe d'Irlande
Euphorbe douce
Euphorbe faux amandier, Euphorbe des bois, Herbe à la faux
Euphorbe péplus, Euphorbe des jardins, Euphorbe omblette, Ésule ronde
Euphorbe pourprée, Euphorbe négligée
Euphraise de Roskov, Euphraise des champs
Euphraise officinale, Casse-lunettes, Petite euphraise
Euphraise raide
Fadet commun (Le), Procris (Le), Petit Papillon des foins (Le), Pamphile (Le)
Fallopie des haies, Fallopie des buissons, Vrillée des buissons, Renouée des buissons, Renouée des haies, Grande vrillée bâtarde
Faucon crécerelle
Faucon émerillon
Fausse arabette de Thalius, Arabette de Thalius, Arabette des dames
Fausse arabette des Cévennes, Arabette des Cévennes
Fauvette à tête noire
Fauvette des jardins
Fauvette grisette
Fétuque d'Auvergne
Fétuque de Léman
Fétuque des bois, Fétuque très élevée, Drymochloa très élevé, Drymochloa des bois
Fétuque hétérophylle
Fétuque noircissante, Fétuque noirâtre
Fétuque ovine, Fétuque des moutons
Ficaire à grandes fleurs
Ficaire printanière, Renoncule ficaire
Flambé (Le)
Fléole des prés
Fléole noueuse, Fléole tardive, Fléole de Bertoloni
Flouve odorante
Fougère femelle, Polypode femelle, Athyrium fougère-femelle
Fourmi rouge
Fraisier sauvage, Fraisier des bois
Framboisier, Ronce du mont Ida
Frêne élevé, Frêne commun
Fritillaire pintade, Fritillaire à damiers
Fromental élevé, Avoine élevée, Fromental, Fénasse, Ray-grass français
Fumeterre officinale, Herbe à la veuve
Gagée jaune, Gagée des bois, Étoile jaune, Ornithogale jaune
Gaillet à feuilles rondes
Gaillet blanc, Gaillet dressé
Gaillet commun, Gaillet Mollugine, Caille-lait blanc
Gaillet des fanges, Gaillet aquatique, Gaillet fangeux
Gaillet des marais
Gaillet des rochers, Gaillet du Harz
Gaillet gratteron, Herbe collante, Gratteron
Gaillet nain, Gaillet couché, Gaillet rude
Gaillet odorant, Aspérule odorante, Belle-étoile, Muguet des dames, Thé suisse
Gaillet vrai, Gaillet jaune, Caille-lait jaune
Galéopsis tétrahit, Ortie royale, Galéopse tétrahit
Geai des chênes
Genêt d'Angleterre, Petit genêt épineux
Genêt poilu, Genêt velu, Genette
Genêt sagitté, Genêt ailé, Genistrolle
Genévrier commun, Genièvre, Peteron
Gentiane jaune, Grande gentiane
Gentiane pneumonanthe, Gentiane des marais, Gentiane pulmonaire des marais
Gentiane printanière
Gentianelle des champs, Gentiane champêtre
Géranium brun
Géranium colombin, Pied-de-pigeon, Géranium des colombes
Géranium de Robert, Herbe à Robert, Géranium herbe à Robert
Géranium des bois, Géranium des forêts, Pied-de-perdrix
Géranium des Pyrénées
Géranium mou, Géranium à feuilles molles
Géranium noueux
Germandrée scorodoine, Sauge des bois, Germandrée des bois
Gesse à feuilles de Lin
Gesse à feuilles larges, Gesse à larges feuilles, Pois vivace
Gesse des prés
Gléchome Lierre terrestre, Lierre terrestre, Gléchome lierre
Glycérie déclinée, Glycérie dentée
Glycérie flottante, Manne de Pologne
Gnaphale des bois, Omalothèque des bois
Gnaphale des fanges, Gnaphale des lieux humides, Gnaphale des marais, Cotonnière des marais
Gobemouche gris
Gobemouche noir
Goodyère rampante
Gouet tacheté, Arum maculé, Arum tacheté, Gouet maculé
Grande Aeschne (La)
Grande astrance, Astrance élevée, Grande radiaire
Grande bardane, Bardane commune, Bardane élevée, Bardane à gros capitules, Bardane à grosses têtes
Grande Sauterelle verte, Sauterelle verte (des prés),  Tettigonie verte, Sauterelle à coutelas
Grassette commune, Grassette vulgaire
Grenouille rousse (La)
Grillon champêtre, Grillon des champs, Gril, Riquet, Cricri, Grésillon, Grillon sauvage, Petit Cheval du Bon Dieu, Grill
Grimpereau des bois
Grive draine
Grive litorne
Grive mauvis
Grive musicienne
Grosbec casse-noyaux
Groseillier des Alpes
Groseillier des rochers, Groseillier des rocailles
Groseillier épineux, Groseillier à maquereaux
Gui blanc, Gui des feuillus, Gui, Bois de la Sainte-Croix
Gymnadénie moucheron, Orchis moucheron, Orchis moustique
Gymnocarpium dryoptéride, Polypode du chêne, Dryoptéris de Linné, Lastrée du chêne, Dryoptéride de Linné, Gymnocarpium du chêne
Hélianthème nummulaire, Hélianthème jaune, Hélianthème commun
Hélictochloa des prés, Avénule des prés, Avoine des prés
Hélictochloa versicolore, Avénule bigarrée, Avoine bigarrée, Avoine panachée
Herbe musquée, Moscatelline, Moschatelline, Muscatelle, Adoxe musquée, Adoxe moscatelline
Hérisson d'Europe
Hermine
Hêtre des forêts, Hêtre, Fayard, Hêtre commun, Fouteau
Hirondelle rustique, Hirondelle de cheminée
Houlque laineuse, Blanchard
Houlque molle, Avoine molle
Houx commun, Houx
Hylotéléphium élevé, Grand hylotéléphium, Grand orpin
Hylotéléphium téléphium, Orpin téléphium, Orpin reprise, Herbe à la coupure, Herbe de saint Jean
Impatiente ne-me-touchez-pas, Impatiente N'y-touchez-pas, Balsamine des bois
Iris faux acore, Iris jaune, Flambe d'eau, Iris des marais
Isolépide sétacée, Scirpe sétacé, Isolépis sétacé
Isopyre faux pigamon
Ivraie multiflore, Ray-grass d'Italie
Ivraie vivace, Ray-grass anglais
Jacobée à feuilles d'adonis, Séneçon à feuilles d'adonis
Jacobée commune, Séneçon jacobée, Herbe de Saint-Jacques
Jasione des montagnes, Herbe à midi
Jasione lisse, Jasione pérenne, Jasione vivace
Jonc à fleurs aiguës, Jonc à tépales aigus, Jonc acutiflore
Jonc aggloméré
Jonc articulé, Jonc à fruits luisants, Jonc à fruits brillants
Jonc bulbeux, Jonc couché
Jonc diffus, Jonc épars
Jonc filiforme
Jonc squarreux, Jonc rude, Jonc raide, Brossière
Jonc ténu, Jonc grêle, Jonc fin
Joubarbe des toits, Grande joubarbe
Knautie d'Auvergne
Knautie des champs, Oreille-d'âne
Knautie du basalte
Knautie du Forez
Koelérie à grandes fleurs, Koélérie grêle, Koelérie à grosses fleurs
Koelérie pyramidale
Laîche à deux étamines, Laîche arrondie, Laîche à tige arrondie
Laîche à fruits velus, Laîche filiforme, Laîche à fruits barbus
Laîche à pilules
Laîche blanchâtre, Laîche courte, Laîche tronquée
Laîche caryophyllée, Laîche printanière, Laîche du printemps
Laîche de Paira
Laîche des bois
Laîche des ombrages, Laîche des lieux ombragés, Laîche à racines nombreuses
Laîche des tourbières, Laîche des vases, Laîche des bourbiers
Laîche écartée
Laîche en épi
Laîche espacée, Laîche à épis espacés
Laîche étoilée, Laîche-hérisson, Laîche épineuse
Laîche hérissée
Laîche modeste, Laîche vert jaunâtre
Laîche noire, Laîche commune, Laîche vulgaire
Laîche pâlissante, Laîche pâle
Laîche panic, Laîche bleuâtre, Laîche millet
Laîche paniculée
Laîche patte-de-lièvre, Laîche des lièvres, Laîche à épis ovales
Laîche puce
Laîche rostrée, Laîche à becs, Laîche en ampoule, Laîche à utricules rostrés
Laîche tardive, Laîche tardive
Laîche vésiculeuse, Laîche à utricules renflés
Laiteron potager, Laiteron lisse, Laiteron maraîcher
Laiteron rude, Laiteron piquant
Laitue de Plumier, Cicerbite de Plumier, Laitue des montagnes, Laiteron de Plumier
Laitue des murs, Mycélide des murs, Mycélis des murs, Pendrille
Lamier blanc, Ortie blanche, Ortie morte
Lamier des montagnes
Lamier jaune, Lamier galéobdolon, Ortie jaune
Lamier maculé, Lamier à feuilles panachées
Lamier pourpre, Ortie rouge
Lampsane commune, Graceline
Lathrée écailleuse, Clandestine écailleuse
Lentille d'eau mineure, Petite lenticule, Petite lentille d'eau
Leste des bois, Leste dryade
Leste fiancé
Lézard vivipare (Le)
Libellule déprimée (La)
Libellule quadrimaculée (La), Libellule à quatre taches (La)
Lichen pulmonaire
Lierre grimpant, Herbe de saint Jean, Lierre commun
Lièvre d'Europe
Lilas commun, Lilas
Lin purgatif
Linaigrette à feuilles étroites,  Linaigrette à épis nombreux
Linaire rampante
Linotte mélodieuse
Liondent d'automne, Fausse scorsonère d'automne
Liondent des Pyrénées, Fausse scorsonère des Pyrénées
Liondent hispide, Liondent variable
Liondent hispide, Liondent variable
Lipandra polysperme, Chénopode polysperme, Chénopode à graines nombreuses
Lis martagon, Lis de Catherine
Liseron des champs, Vrillée, Petit liseron
Liseron des haies, Liset, Calystégie des haies
Lotier corniculé, Pied-de-poule, Sabot-de-la-mariée
Lotier pédonculé, Lotier des marais
Lunaire annuelle, Monnaie-du-Pape, Herbe aux écus, Médaille de Judas
Lunaire vivace, Lunaire odorante
Luzule blanche, Luzule des neiges, Luzule blanc-de-neige
Luzule champêtre, Luzule des champs
Luzule des forêts, Luzule des bois, Grande luzule
Luzule en épi
Luzule multiflore, Luzule à nombreuses fleurs, luzule à fleurs nombreuses
Luzule poilue, Luzule de printemps, Luzule printanière
Lychnide fleur-de-coucou, Lychnis fleur-de-coucou, Fleur-de-coucou, Œil-de-perdrix
Lycopside des champs, Lycopsis des champs, Buglosse des champs
Lysimaque commune, Lysimaque vulgaire, Chasse-bosse
Lysimaque des bois, Mouron jaune
Lysimaque des champs, Mouron rouge, Mouron des champs, Fausse morgeline
Machaon (Le), Grand Porte-Queue (Le)
Maïanthème à deux feuilles, Petit muguet à deux fleurs, Petit muguet
Marguerite commune
Marronnier d'Inde, Marronnier commun
Martinet noir
Martre des pins, Martre
Matricaire discoïde, Matricaire fausse camomille
Mauve musquée
Mauve négligée, Petite mauve, Mauve à feuilles rondes
Mauve sauvage, Mauve sylvestre, Grande mauve
Mélèze d'Europe, Pin de Briançon, Mélèze décidu
Mélique uniflore
Mélitte à feuilles de mélisse
Menthe à longues feuilles, Menthe à feuilles longues, Menthe des bois
Menthe des champs
Menthe odorante, Menthe à feuilles rondes
Ményanthe trifolié, Trèfle d'eau, Ményanthe, Ményanthe trèfle d'eau
Mercuriale vivace, Mercuriale des montagnes, Mercuriale pérenne
Merisier vrai, Prunier des oiseaux, Cerisier des bois, Merisier, Prunier merisier
Merle noir
Mésange bleue
Mésange charbonnière
Mésange huppée
Mésange noire
Mésange nonnette
Méum athamante, Fenouil des Alpes, Cistre, Fenouil des montagnes
Micranthe étoilé, Saxifrage étoilée
Millepertuis couché, Petit millepertuis
Millepertuis maculé, Millepertuis à quatre angles, Millepertuis tacheté
Millepertuis perforé, Herbe de la Saint-Jean
Millet diffus, Millet épars, Millet étalé, Mil diffus
Moehringie trinervée, Sabline à trois nervures, Moehringie à trois nervures
Moenchie dressée, Moenchie commune, Céraiste dressé
Moineau domestique
Moiré des Fétuques (Le)
Molène bouillon-blanc, Herbe-de-saint-Fiacre, Bouillon-blanc
Molène lychnite, Molène lychnide, Bouillon femelle
Molène noire, Cierge maudit
Molinie bleue
Montie des fontaines
Morelle douce-amère, Douce amère, Bronde
Morelle noire
Moro-Sphinx (Le), Sphinx du Caille-Lait (Le)
Myosotis couché, Myosotis retombant, Myosotis étalé
Myosotis de Martin, Myosotis de Lamotte
Myosotis des bois, Myosotis à poils réfractés
Myosotis des champs
Myosotis des forêts
Myosotis faux scorpion, Myosotis des marais
Myosotis très rameux, Myosotis rameux, Myosotis hérissé
Myrtil (Le), Myrtile (Le), Jurtine (La), Janire (La)
Naïade aux yeux rouges (La)
Narcisse des poètes
Narcisse faux narcisse, Jonquille des bois, Jonquille, Narcisse trompette
Nard raide, Poil-de-bouc
Néottie nid-d'oiseau, Herbe aux vers
Néottie ovale, Grande Listère, Double-feuille, Listère à feuilles ovales, Listère ovale
Noisetier commun, Noisetier, Coudrier, Avelinier
Noyer royal, Noyer commun, Calottier
OEdipode rouge, Criquet à ailes rouges,  Criquet rubané, Criquet rouge, Oedipode germanique
Œillet à feuilles d'hysope, Œillet de Montpellier
Œillet armérie, Œillet velu, Armoirie, Œillet à bouquet
Œillet de Séguier
Œillet deltoïde, Œillet couché, Œillet à delta
Œillet des forêts, Œillet sylvestre
Onagre bisannuelle, Herbe-aux-ânes
Onagre de Glaziou, Onagre à sépales rouges, Onagre à sépales rougeâtres
Orchis mâle, Herbe-à-la-couleuvre, Pentecôte, Satirion
Orge des bois, Hordélyme d'Europe
Orge sauvage, Orge queue-de-rat, Orge des rats
Origan commun, Marjolaine sauvage
Orme glabre, orme des montagnes
Ornithope délicat, Pied-d'oiseau délicat
Orobanche du genêt
Orpin à feuilles poilues, Orpin à feuilles serrées, Orpin à feuilles épaisses
Orpin âcre, Poivre de muraille, Vermiculaire, Poivre des murailles
Orpin annuel
Orpin bâtard, Phédime bâtard
Orpin blanc
Orpin de Forster
Orpin hirsute, Orpin hérissé
Orpin pourpier, Orpin paniculé
Orpin réfléchi, Orpin des rochers
Orpin velu, Orpin pubescent
Ortie dioïque, Grande ortie
Oxalide petite-oseille, Pain de coucou, Oxalis petite-oseille, Surelle, Alleluia, Pain-de-coucou, Oseille des bois
Paon-du-jour (Le), Paon de jour (Le), Oeil -de-Paon-du-Jour (Le), Paon (Le), Oeil-de-Paon (L')
Pâquerette vivace, Pâquerette
Parisette à quatre feuilles, Étrangle-loup
Parnassie des marais, Hépatique blanche
Passerage champêtre, Passerage des champs
Patience à feuilles longues, Patience à longues feuilles, Oseille à feuilles longues, Oseille à longues feuilles, Rumex à feuilles longues
Patience à feuilles obtuses, Oseille à feuilles obtuses, Patience sauvage, Parelle à feuilles obtuses, Rumex à feuilles obtuses
Patience crépue, Oseille crépue, Parelle crépue, Rumex crépu
Patience des Alpes, Rumex des Alpes, Oseille des Alpes, Rhubarbe des moines
Patience oseille, Oseille des prés, Rumex oseille, Grande oseille, Oseille commune, Surelle
Patience petite-oseille, Petite oseille, Oseille des brebis, Surelle
Pâturin annuel
Pâturin bulbeux
Pâturin commun, Gazon d'Angleterre
Pâturin comprimé, Pâturin à tiges aplaties
Pâturin de Chaix, Pâturin montagnard
Pâturin des bois, Pâturin des forêts
Pâturin des prés
Pavot de Californie, Eschscholzie de Californie
Pavot douteux, Petit coquelicot
Pédiculaire des forêts, Pédiculaire des bois, Herbe-aux-poux
Pédiculaire des marais, Tartarie rouge
Perce-neige, Goutte de lait, Clochette d'hiver, Galanthine, Galanthe des neiges, Galanthe perce-neige
Persicaire à feuilles de patience, Renouée à feuilles de patience, Renouée gonflée
Persicaire poivre-d'eau, Renouée poivre-d'eau
Pétasite blanc
Petit Collier argenté (Le), Nacré fléché (Le)
Petit Nacré (Le), Latonia (Le), Lathone (Le)
Petite bardane, Bardane à petites têtes, Bardane à petits capitules
Petite cigüe, Faux persil, Éthuse ache-des-chiens
Petite nymphe au corps de feu (La)
Peuplier tremble, Tremble
Pic épeiche
Pic vert, Pivert
Pie bavarde
Pie-grièche écorcheur
Pie-grièche grise
Piéride du Navet (La), Papillon blanc veiné de vert (Le)
Pigeon ramier
Pilloselle officinale, Épervière piloselle
Piloselle petite-laitue, Épervière petite-laitue, Épervière auriculée
Pinson des arbres
Pipistrelle commune
Pipit des arbres
Pipit farlouse
Pipit spioncelle
Pissenlit de Nordstedt
Pissenlit officinal, Pissenlit commun
Plantain corne-de-cerf, Plantain corne-de-bœuf, Pied-de-corbeau
Plantain élevé, Plantain majeur, Grand plantain, Plantain à bouquet
Plantain lancéolé, Herbe-aux-cinq-coutures, herbe-à-cinq-côtes
Platanthère à deux feuilles, Platanthère à fleurs blanches
Platanthère à fleurs verdâtres, Orchis vert, Orchis verdâtre, Plalatanthère des montagnes, Platanthère verdâtre
Point de Hongrie (Le), Grisette (La)
Polygale à feuilles de serpolet, Polygala à feuilles de serpolet, Polygala couché
Polygale commun, Polygala commun, Polygala vulgaire
Polypode commun, Réglisse des bois, Polypode vulgaire
Populage des marais, Sarbouillotte, Souci d'eau
Porcelle enracinée, Salade-de-porc
Potamot des Alpes
Potentille à sept feuilles, Potentille à sept folioles
Potentille des hêtraies
Potentille dorée
Potentille dorée
Potentille dressée, Potentille tormentille, Tormentille
Potentille négligée
Potentille printanière, Potentille de Tabernaemontanus, Potentille de printemps, Potentille de Neumann
Potentille rampante, Quintefeuille
Potentille stérile, Potentille faux fraisier
Potérium sanguisorbe, Pimprenelle à fruits réticulés, Petite sanguisorbe, Petite pimprenelle, Sanguisorbe mineure
Pouillot siffleur
Pouillot véloce
Prêle d'hiver, Jonc hollandais
Prêle des bois, Prêle des forêts
Prêle des champs, Queue-de-renard
Prêle des eaux, Prêle des cours d'eau, Prêle des rivières, Prêle des bourbiers, Prêle des fanges
Prénanthe pourpre, Prénanthès pourpre
Primevère élevée, Coucou des bois, Primevère des bois
Primevère vraie, Coucou, Primevère officinale, Brérelle
Prunier à grappes, Cerisier à grappes, Merisier à grappes, Putier, Bois puant
Prunier épineux, Épine noire, Prunellier, Pelossier
Ptéridie aigle, Ptéridium aigle, Fougère aigle, Porte-aigle
Pulmonaire affine, Pulmonaire à larges feuilles, Pulmonaire à feuilles larges
Putois d'Europe, Putois, Furet
Pyrole mineure, Petite pyrole
Racine-de-corail, Corallorhize trifide, Coralline
Raiponce de France
Raiponce en épi
Reine-des-prés, Spirée Ulmaire, Filipendule ulmaire
Renard roux, Renard, Goupil
Renoncule à feuilles d'aconit, Bouton-d'argent
Renoncule à feuilles de platane
Renoncule âcre, Bouton-d'or, Pied-de-coq
Renoncule bulbeuse, Bouton-d'or bulbeux
Renoncule de Fries
Renoncule flammette, Renoncule flammette, Petite douve, Flammule
Renoncule lierre, Renoncule à feuilles de lierre
Renoncule rampante, Bouton-d'or rampant
Renoncule tête-d'or, Renoncule à tête d'or
Renoncule tubéreuse, Renoncule serpent, Renoncule radicante, Renoncule des bois
Renouée des oiseaux, Renouée Traînasse, Traînasse
Renouée du Japon, Reynoutrie du Japon
Rhinanthe mineur, Petit cocriste, Petit rhinanthe, Rhinanthe à petites fleurs
Roitelet à triple bandeau
Roitelet huppé
Ronce ligneuse, Ronce de Bertram, Ronce commune
Rose trémière, Passerose, Alcée rose
Rosier des chiens, Rosier des haies, Églantier, Églantier des chiens
Rosier des Vosges, Rosier glauque, Rosier à feuilles rouges, Rosier ferrugineux
Rosier rugueux
Rossolis à feuilles rondes
Rossolis intermédiaire
Rougegorge familier
Rougequeue à front blanc
Rougequeue noir
Sabline à feuilles de serpolet, Sabline des murs
Sagine couchée, Sagine rampante
Sainfoin à feuilles de vesce, Sainfoin, Esparcette, Sainfoin cultivé, Esparcette cultivée
Salicaire commune, Salicaire pourpre
Salicaire pourpier, Péplis pourpier, Pourpier d'eau
Salsifis des prés
Sanglier
Sanguisorbe officinale, Grande pimprenelle, Sanguisorbe, Pimprenelle officinale
Sanicle d'Europe, Herbe aux chênes
Sapin blanc, Sapin pectiné
Saponaire officinale, Savonnière, Herbe à savon
Saule gris cendré foncé, Saule à feuilles d'Olivier, Saule acuminé, Saule roux
Saule à cinq étamines, Saule odorant, Saule à feuilles de laurier
Saule à oreillettes, Petit marsault
Saule bicolore
Saule cendré
Saule marsault, Saule des chèvres, Marsaule, Marsault
Saule rampant, Saule à feuilles étroites
Saxifrage à feuilles rondes
Saxifrage granulée, Herbe à la gravelle, Casse-pierre
Saxifrage paniculée, Saxifrage aizoon
Scabieuse colombaire, Œil-de-perdrix
Sceau-de-Salomon multiflore, Polygonate multiflore
Sceau-de-Salomon odorant, Polygonate officinal, Sceau-de-Salomon officinal
Sceau-de-Salomon verticillé, Muguet verticillé, Polygonate verticillé
Schédonore roseau, Fétuque roseau, Fétuque faux roseau
Scille à deux feuilles, Étoile bleue
Scirpe des forêts, Scirpe des bois
Scléranthe à crochets, Scléranthe à sépales crochus
Scléranthe annuel, Gnavelle annuelle
Scléranthe vivace, Scléranthe pérenne
Scorsonère humble, Scorsonère des prés, Petite scorsonère
Scrofulaire noueuse
Sélin des Pyrénées, Angélique des Pyrénées, Épikéros des Pyrénées
Séneçon cacaliaster, Séneçon fausse cacalie
Séneçon commun
Séneçon ovale, Séneçon de Fuchs
Séneçon visqueux
Seringat couronné, Seringat commun, Seringat, Seringat en couronne
Sérotine commune
Serratule des teinturiers, Sarrette
Silène (Le), Circé (Le)
Silène à feuilles larges, Silène à larges feuilles, Compagnon blanc
Silène commun, Silène enflé, Tapotte
Silène des rochers, Silène rupestre, Atocion rupestre, Atocion des rochers
Silène dioïque, Compagnon rouge, Robinet rouge, Lychnide des bois, Lychnis des bois
Silène penché
Sisymbre officinal, Herbe aux chantres, Vélar officinal
Sittelle torchepot
Solidage verge-d'or, Herbe des Juifs, Verge-d'or
Solidage verge-d'or, Herbe des Juifs, Verge-d'or
Sorbier des oiseleurs, Sorbier sauvage, Sorbier des oiseaux
Spargoute des champs, Spergule des champs, Espargoute des champs, Spargelle
Spergulaire rouge, Sabline rouge
Spiranthe d'automne, Spiranthe spiralée
Stellaire alsine, Stellaire des sources, Stellaire des fanges
Stellaire des bois
Stellaire graminée
Stellaire holostée
Stellaire intermédiaire, Mouron des oiseaux, Morgeline, Mouron blanc
Sténobothre nain
Struthioptéride en épi, Struthioptéris en épi, Blechne en épi
Succise des prés, Herbe-du-diable, Mors-du-diable
Sureau à grappes, Sureau de montagne, Sureau rouge
Sureau noir, Sampéchier
Sylvaine (La), Sylvain (Le), Sylvine (La)
Sympétrum jaune d'or (Le)
Tabac d'Espagne (Le), Nacré vert (Le), Barre argentée (La), Empereur (L')
Tabouret à pétales courts, Noccée à pétales courts
Tabouret bleuâtre, Noccée bleuissante, Tabouret sylvestre, Tabouret bleuissant
Tabouret verdoyant, Noccée verdoyante
Tanaisie matricaire, Grande camomille, Tanaisie parthénium, Partenelle, Pyrèthre doré
Tarin des aulnes
Téesdalie à tiges nues
Tétrix forestier, Tétrix des clairières, Tétrix commun
Thésion des Alpes, Thésium des Alpes
Thym faux pouliot, Thym commun, Serpolet faux pouliot
Tilleul à grandes feuilles, Tilleul à feuilles larges, Tilleul à larges feuilles
Tilleul d'Europe, Tilleul commun
Torilide du Japon, Torilis du Japon, Torilis faux cerfeuil, Grattau
Tractème lis-jacinthe, Scille lis-jacinthe
Traquet motteux
Trèfle à spadice, Trèfle jaune doré
Trèfle champêtre, Trèfle champêtre, Trèfle jaune, Trance
Trèfle de Molineri
Trèfle des Alpes, Réglisse des montagnes, Réglisse des Alpes
Trèfle des champs, Trèfle Pied-de-lièvre, Pied-de-lièvre
Trèfle des neiges, Trèfle des prés poilu
Trèfle des prés, Trèfle violet
Trèfle doré, Trèfle agraire
Trèfle douteux, Petit trèfle jaune
Trèfle jaunâtre, Trèfle jaune pâle
Trèfle rampant, Trèfle blanc, Trèfle de Hollande
Trichophore des Alpes, Scirpe de Hudson, Linaigrette des Alpes, Scirpe des Alpes
Tripleurosperme inodore, Matricaire inodore, Matricaire perforée
Trisète jaunissant, Trisète commun, Avoine dorée, Avoine jaunâtre, Trisète jaunâtre
Trocdaride verticillée, Carum verticillé, Carvi verticillé, Trocdaris verticillé
Troglodyte mignon
Trolle d'Europe, Boule-d'or
Tussilage pas-d'âne, Tussilage, Pas-d'âne, Herbe de Saint-Quirin
Valériane dioïque
Valériane triséquée, Valériane à trois folioles
Valérianelle potagère, Mache doucette, Mache, Doucette
Vanesse des Chardons (La), Belle-Dame (La), Vanesse de L'Artichaut (La), Vanesse du Chardon (La), Nymphe des Chardons (La)
Vautour fauve
Vératre blanc, Varaire, Varaire blanc
Verdier d'Europe
Véronique à écus, Véronique à écusson, Véronique à écuelles
Véronique à feuilles de lierre
Véronique à feuilles de serpolet
Véronique beccabonga, Cresson de cheval, Véronique des ruisseaux, Salade de chouette
Véronique de Perse
Véronique des champs, Velvote sauvage
Véronique officinale, Herbe aux ladres, Thé d'Europe
Véronique petit chêne, Fausse Germandrée
Véronique printanière, Véronique du printemps
Verveine officinale, verveine sauvage
Vesce à feuilles étroites, Vesce noire
Vesce cracca, Jarosse, Vesce à épis
Vesce cultivée, Vesce cultivée, Poisette
Vesce des haies
Vigne cultivée, Vigne
Vigne-vierge commune, Vigne-vierge à cinq folioles, Vigne-vierge insérée
Violette de Reichenbach, Violette des bois
Violette de Rivinus, Violette de Rivin
Violette des chiens
Violette des marais
Violette hérissée
Violette jaune, Pensée jaune
Violette odorante
Viorne lantane, Viorne mancienne, Mancienne
Viorne obier, Viorne obier, Viorne aquatique, Boule-de-neige
Vipère péliade (La)
Vipérine commune, Vipérine vulgaire
Virgule (La), Comma (Le)
Vulpie queue-d'écureuil, Vulpie faux brome
Vulpie queue-de-rat, Vulpie queue-de-souris
Vulpin des prés
Vulpin roux, Vulpin fauve, Vulpin égal

 

Source Muséum national d'Histoire naturelle 2022

 

Homo sapiens

Dans cette liste, il manque par exemple l'ail des ours (Allium Ursinum), certaines variétés de pissenlit et la grande consoude (Symphytum officinale L. 1753). Il y manque aussi les animaux d'élevage et domestiques (vaches, chevaux, ânes, cochons, chiens et chats, etc...). Ce qui est normal, car il s'agit d'un inventaire des espèces sauvages. Tout cela pour dire qu'il y manque la principale : homo sapiens.

 

Si la biodiversité est si grande, c'est parce que son territoire s'y prête, mais aussi parce que sa population est faible.

  • Collandres : 3.6 habitants par km2 (156 habitants recensés en 2019 pour 43.32 km2)
  • Département du Cantal : 25.3 habitants par km2
  • France : 105.8 habitants par km2
  • Paris : 20 359 habitants par km2

Plus la population croit, plus la biodiversité chute, Homo sapiens cherchant toujours à accroître son territoire, dominer les éléments (et ses congénères), s'accaparer toutes les ressources naturelles. Mais on s'arrêtera là, car la liste serait trop longue et ne rentrerait pas sur cette page !

 

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La consoude connut son heure de gloire à la fin du 19e siècle.

La consoude et son utilisation en France à la belle époque

Voici une application pour smartphone afin d'identifier les plantes

SEEK : application gratuite pour reconnaître les plantes

 

Page du site à consulter

Voici quelques photos des environs de Collandres

Le diaporama

 

Fiches de produits originaux

Nous sommes les seuls en France à proposer certains purins de plantes.

C'est aussi cela la biodiversité. Ne pas toujours faire comme les autres, proposer des choses différentes (et qui fonctionnent).

Le purin d'ail 

Le purin d'ail (réalisé avec de l'ail des ours récolté en forêt à 1200 m d'altitude)

Le purin d'achillée millefeuille

Le purin d'achillée millefeuille est un non-sens commercialement parlant, trop petit, trop léger,

mais très intéressant pour réaliser des macérations de plantes.

Le purin de reine des prés

Nous attendons confirmation, pour valider son efficacité contre les insectes,

mais le purin de reine des prés serait très efficace pour les éloigner en un seul passage.

Le purin de pissenlit

Le pissenlit est aussi un non-sens commercialement parlant, mais nous l'avons intégré dans 2 mélanges, car il a beaucoup de vertus

Le mélange J2m Oligo-éléments

Le mélange J2m Oligo-élément est celui qui représente le plus la biodiversité avec la présence de pissenlits, de reines des prés, d'achillées millefeuille, mais aussi de consoudes et de bardanes. Toutes les plantes récoltées sont des plantes sauvages dont l'énergie est bien supérieure à celles des plantes cultivées. Nous pensons que ce mélange est bien supérieur aux autres mélanges et qu'il est particulièrement adapté aux climats chauds.

 

Crédit photo : J2m Natura

Dernière mise à jour : 22/02/2024

doit-on traiter le matin ou le soir ? en pulvérisations foliaires ou au sol ?

20/01/2024

doit-on traiter le matin ou le soir ? en pulvérisations foliaires ou au sol ?

Pulvérisation foliaire ou arrosage au sol ?

La pulvérisation foliaire et l'arrosage au sol représentent deux approches stratégiques pour l'application des purins de plantes, optimisant ainsi l'absorption des éléments actifs par les végétaux à des moments spécifiques de la journée. La recommandation de privilégier la pulvérisation foliaire le matin repose sur le constat que les feuilles sont plus réceptives à ce moment précis, bénéficiant d'une concentration accrue en substances actives propices à une assimilation optimale. Parallèlement, l'arrosage au sol en soirée vise à favoriser l'absorption racinaire, capitalisant sur l'activité maximale des racines pendant cette période.

Mais il y a aussi le facteur température à prendre en compte. Inutile de traiter le matin pour favoriser l' absorption foliaire si c'est pour griller la plante alors que 2h après il fait trop chaud !

Il y a en fait deux écoles. Certains préférant les applications foliaires, et d'autres les arrosages au sol.

80 % de nos client(e)s font des pulvérisations foliaires, 20 % des arrosages au sol et dans ces 20 %, la moitié  sont en goutte-à-goutte.

Voici quelques considérations pour vous aider à choisir votre façon de faire. 

Sachant que vous pouvez aussi faire les deux, avec des préparations différentes suivant l'effet recherché.

 

Faut-il mieux faire des traitements foliaires ou des arrosages au sol ?

Le choix entre les traitements foliaires et les arrosages au sol dépend de plusieurs facteurs, notamment le type de traitement, les besoins spécifiques des plantes, le type de plantes cultivées, et les objectifs du traitement. Chacune de ces méthodes présente des avantages et des inconvénients, et la décision peut varier en fonction de la situation.

L'objectif du traitement et la nature du problème (maladies, ravageurs, fertilisation) peuvent influencer la méthode d'application.
Certains types de plantes réagissent mieux à une méthode d'application particulière.
La température, l'humidité et d'autres conditions météorologiques peuvent influencer l'efficacité des traitements foliaires.
Il n'y a pas de réponse unique, et le choix entre les traitements foliaires et les arrosages au sol dépend des circonstances spécifiques. Il peut également être bénéfique d'intégrer les deux méthodes en fonction des besoins de vos plantes et des objectifs de traitement.

Voici quelques considérations pour vous aider à choisir votre méthode.

 

Les traitements foliaires

Avantages des traitements foliaires

Les traitements foliaires permettent une absorption rapide des substances actives par les feuilles des plantes.
Ces traitements peuvent être ciblés directement sur les parties aériennes des plantes, ce qui peut être utile pour le contrôle des maladies foliaires ou des ravageurs.

Inconvénients des traitements foliaires

Les substances appliquées sur les feuilles peuvent s'évaporer plus rapidement, surtout par temps chaud.
Certains produits peuvent causer des brûlures s'ils sont appliqués en concentration élevée ou par temps trop chaud.

C'est le cas de la décoction de prêle qui étant déjà asséchante pour la plante, ne devra pas être utilisée par temps chaud.

C'est aussi le cas de la macération d'ail que l'on évitera d'appliquer par temps trop chaud.

 

Les arrosages au sol

Avantages des arrosages au sol

Les traitements appliqués au sol sont absorbés par les racines, favorisant une distribution plus uniforme des substances actives dans toute la plante.
En évitant l'application directe sur les feuilles, on réduit le risque de brûlure sur celles-ci.

Certaines maladies et certains insectes persistent au niveau du sol, les arrosages au sol permettent de les cibler.

Inconvénients des arrosages au sol

L'absorption par les racines peut être plus lente par rapport à l'absorption foliaire.
Les traitements au sol peuvent affecter l'ensemble de la plante, y compris les parties qui n'ont peut-être pas besoin du traitement.

Le coût du traitement peut doubler, car la quantité de purins de plantes est multipliée par deux en cas d'arrosage au sol.

 

Pourquoi ne pas faire les deux ?

Dans certains cas, il est possible d'alterner un traitement foliaire, avec un traitement au sol, voire même d'alterner également les produits.

Un traitement foliaire adapté pour combattre les maladies et un autre traitement au sol comme répulsif ravageurs.

L'inverse est aussi vrai. Vous pouvez aussi utiliser un répulsif insectes sur les feuilles (purin de fougère par exemple) , puis la semaine suivante faire un traitement au sol pour éviter les carences en fer (purin d'ortie par exemple).

Les cas particuliers sont les traitements faits à l'automne qui pourront être des pulvérisations, mais plus ciblées sur le sol, troncs et branches vu qu'il n'y a plus de feuilles.

 

Pourquoi privilégier les traitements foliaires faits après une pluie ?

Privilégier les traitements foliaires après une pluie présente plusieurs avantages. Voici quelques raisons pour lesquelles cette pratique est recommandée :

Activation des stomates

Les stomates, petits pores présents sur les feuilles, peuvent être partiellement fermés pendant des périodes sèches pour minimiser la perte d'eau par évaporation. Après une pluie, les stomates ont tendance à s'ouvrir, permettant ainsi une meilleure absorption des substances actives du traitement foliaire.

Humidité relative de l'air

La pluie est souvent associée à des conditions environnementales plus humides. Ces conditions peuvent favoriser une meilleure absorption de la macération par les feuilles, car l'humidité relative de l'air est souvent plus élevée après la pluie.

Réduction du stress des plantes

Les plantes peuvent subir un certain niveau de stress pendant les périodes sèches. L'application d'un traitement foliaire après une pluie peut aider à réduire le stress des plantes en fournissant une hydratation supplémentaire.

Élimination de résidus

La pluie peut contribuer à éliminer les résidus de produits antérieurs ou d'autres substances présentes sur la surface des feuilles. Cela assure une surface plus propre et plus réceptive pour l'application du traitement foliaire.

Meilleure adhérence des substances actives

Après une pluie, les feuilles des plantes sont généralement propres et mouillées. Cela favorise une meilleure adhérence des substances actives des traitements foliaires, car l'eau de pluie peut éliminer la poussière, les particules de pollution et d'autres contaminants qui pourraient diminuer l'efficacité de l'adhérence.

 

Pourquoi l'hygrométrie pour les traitements foliaires doit être comprise entre 50 et 70 % ?

L'hygrométrie, qui mesure le taux d'humidité de l'air, joue un rôle crucial dans l'efficacité des traitements foliaires. Maintenir une hygrométrie entre 50 % et 70 % est généralement recommandé pour plusieurs raisons liées à l'application et à l'absorption des substances actives sur les feuilles des plantes :

Réduction de l'évaporation

Une hygrométrie adéquate limite l'évaporation excessive des substances liquides appliquées. En maintenant un certain niveau d'humidité dans l'air, on évite que les gouttelettes de solution s'évaporent trop rapidement, ce qui permet aux substances actives de rester plus longtemps en contact avec les feuilles pour une absorption optimale.

Optimisation de l'absorption

Les stomates, petits pores présents sur les feuilles, jouent un rôle crucial. Une hygrométrie appropriée favorise l'ouverture des stomates, permettant ainsi une meilleure absorption des substances actives.

Réduction du stress hydrique

Comme pour les traitements faits après une pluie, une hygrométrie comprise entre 50 et 70 % contribue à réduire le stress hydrique des plantes. Cela est particulièrement important pendant et après l'application de traitements foliaires, car des plantes moins stressées sont plus aptes à absorber et à réagir aux substances appliquées.

 

Pourquoi faut-il mieux faire les traitements foliaires entre 12 °C et 25 °C ?

L'idéal pour un traitement avec des purins de plantes est une fourchette de température extérieure située entre 15 °C et 25 °C.

Évitez les traitements en dessous de 12 °C

En dessous de 12 °C, le risque d'inefficacité du traitement augmente, en prenant généralement en considération la température du sol à 2 ou 3 cm en dessous de la surface, laquelle devrait être d'au moins 12 °C pour assurer une certaine efficacité.

Évitez les traitements au-dessus de 25 °C

À des températures dépassant 25 °C, surtout en été, le danger de brûlure des plantes devient significatif, nécessitant une vigilance accrue lors de l'application des purins.

Écart de température juste après le traitement

Si vous êtes dans la bonne plage de température au moment du traitement et que 2 heures après, c'est la fournaise, ce n'est pas mieux.

 

L'été, pourquoi privilégier les traitements foliaires faits le soir ?

Privilégier les traitements foliaires le soir pendant l'été présente plusieurs avantages. Voici quelques raisons pour lesquelles les traitements foliaires sont souvent recommandés le soir en été :

Éviter l'évaporation rapide

Pendant la journée, surtout en été, les températures sont souvent élevées, ce qui peut entraîner une évaporation rapide des substances liquides appliquées sur les feuilles. En effectuant les traitements le soir, lorsque la température diminue, on réduit le risque d'évaporation rapide, permettant ainsi aux substances actives de rester plus longtemps en contact avec les feuilles pour une meilleure absorption.

Réduire le stress thermique

Les plantes peuvent subir un stress thermique pendant les journées chaudes d'été. Les traitements foliaires appliqués le soir minimisent le stress supplémentaire que pourraient causer les produits ou les substances actives, car les plantes ont la nuit pour récupérer et s'adapter.

Moins d'expositions aux rayons directs du soleil

Les rayons directs du soleil peuvent parfois augmenter le risque de brûlure des feuilles traitées. En appliquant les traitements le soir, on évite une exposition directe aux rayons du soleil intense, réduisant ainsi le risque de dommages aux tissus végétaux.

Favoriser l'absorption nocturne

Certaines plantes ont des cycles d'absorption plus actifs pendant la nuit. En appliquant les traitements foliaires le soir, on capitalise sur ces cycles naturels d'absorption pour une efficacité optimale.

Réduire l'impact sur les insectes bénéfiques

En appliquant les traitements le soir, on minimise l'impact sur les insectes bénéfiques, tels que les pollinisateurs, qui sont plus actifs pendant la journée. En cas de pulvérisation d'une substance insectifuge comme le purin de fougère, les insectes qui passent la nuit sur la plante, seront présents au moment de la pulvérisation.

 

Au printemps, pourquoi privilégier les traitements foliaires faits le matin ou quand la température se réchauffe ?

Le printemps est une période cruciale pour les plantes, marquée par le début de la croissance active et le renouveau de la végétation. Privilégier les traitements foliaires le matin ou lorsque la température se réchauffe présente plusieurs avantages spécifiques :

Activation de la croissance

Le matin, les plantes réagissent à la montée de la température en activant leurs processus de croissance. Appliquer des traitements foliaires à ce moment favorise une meilleure absorption des minéraux et oligo-éléments contenus dans les extraits fermentés.

Conditions de rosée

Le matin, il y a souvent une couche de rosée sur les feuilles des plantes. Cette humidité légère favorise l'adhérence des substances actives, améliorant ainsi l'efficacité de l'application.

Éviter les températures extrêmes

Pendant la journée, les températures peuvent augmenter rapidement au printemps. En appliquant les traitements foliaires le matin ou lorsque la température se réchauffe progressivement, on évite les conditions extrêmes de chaleur de l'après-midi qui pourraient causer du stress aux plantes.

Absorption optimale

À mesure que la température augmente, les stomates des feuilles s'ouvrent, facilitant l'absorption des substances actives. Les traitements foliaires appliqués pendant cette période peuvent bénéficier d'une absorption plus efficace.

Réduire les risques de brûlure

Les traitements foliaires peuvent parfois causer des brûlures aux feuilles, surtout par temps chaud. En appliquant les traitements le matin, on minimise le risque de brûlure en évitant les températures les plus élevées de la journée.

 

Conclusion

Faire le bon choix, n'est pas simple et sûrement plus complexe que l'utilisation de produits chimiques, mais la satisfaction de maîtriser une technique naturelle, un savoir-faire, est bien plus grande. Il y a beaucoup d'autres paramètres à ajuster, comme le ph de l'eau, sa dureté, le redox de la préparation, l'ajout de produits pour fixer la préparation sur les plantes (savon noir, argile, lait). L'optimisation du traitement peut multiplier son efficacité par 2, voire plus.

En maîtrisant déjà le moment ou vous allez faire votre traitement et la façon de le faire, c'est déjà l'assurance d'une meilleure efficacité.

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Dernière mise à jour : 20/01/2024

grandes cultures : utilisation des extraits fermentés de plantes

08/12/2023

grandes cultures : utilisation des extraits fermentés de plantes

Les extraits fermentés de plantes en grandes cultures

L'utilisation des extraits fermentés de plantes en grande culture

L'agriculture moderne cherche constamment des solutions novatrices pour améliorer la productivité tout en minimisant l'impact sur l'environnement. Dans cette quête, l'utilisation d'extraits fermentés de plantes en grande culture émerge comme une pratique prometteuse, offrant des avantages tant sur le plan agronomique que durable.

 

Qu'est-ce que les extraits fermentés de plantes ?

Les extraits fermentés de plantes sont des préparations naturelles obtenues par la fermentation de matières végétales dans de l'eau.

Ces extraits renferment une variété de substances telles que des enzymes, des phytohormones, des acides organiques, des métabolites secondaires, des vitamines et des oligo-éléments, qui ont des effets bénéfiques sur la croissance des plantes et sur leur protection.

Avantages agronomiques

Les extraits fermentés de plantes sont riches en nutriments essentiels. La fermentation libère des composés qui augmentent la disponibilité des éléments nutritifs du sol, favorisant ainsi l'absorption par les racines de la plante, les éléments contenus dans le sol.

Stimulation de la croissance

Les phytohormones produites lors de la fermentation, agissent comme des régulateurs de croissance végétale. Elles favorisent la division cellulaire (purin de consoude), l'enracinement (purin de fougère) et le développement global des plantes (purin d'ortie).

Résistance aux maladies

Certains métabolites secondaires produits pendant la fermentation ont des propriétés antifongiques.

L'application de macérations de plantes renforce la résistance des cultures aux maladies, réduisant ainsi la dépendance aux produits phytosanitaires.

Ces macérations de plantes améliorent la capacité des cultures à résister au stress environnemental, notamment aux conditions météorologiques extrêmes, aux variations de température et à la sécheresse (J2m Oligo-Éléments).

Avantages environnementaux

En renforçant la résistance naturelle des plantes, l'utilisation d'extraits fermentés de plantes contribue à réduire la dépendance aux produits chimiques de synthèse, favorisant ainsi une agriculture plus respectueuse de l'environnement.

Les micro-organismes bénéfiques présents dans les extraits fermentés favorisent la santé du sol en stimulant l'activité microbiologique et en améliorant la structure du sol.

Moindre impact négatif sur la biodiversité

En réduisant l'utilisation d'intrants chimiques, l'agriculture basée sur les purins de plantes contribue à préserver la biodiversité des écosystèmes agricoles.

L'utilisation des extraits fermentés de plantes s'inscrit dans une approche durable, en contribuant à la conservation des ressources naturelles et à la promotion d'une agriculture respectueuse de l'équilibre écologique.

 

Comment intégrer les extraits fermentés de plantes en grande culture

Les extraits fermentés peuvent être appliqués en foliaire ou au sol. Le choix de la méthode dépend des besoins spécifiques des cultures et des objectifs visés.

Fréquence d'Application : la fréquence des applications peut varier en fonction des conditions environnementales, du stade de croissance des cultures et des objectifs du traitement.

Intégration avec d'autres pratiques agricoles

L'utilisation des extraits fermentés de plantes est souvent intégrée à d'autres pratiques agricoles durables, telles que la rotation des cultures, les couverts végétaux, l'agriculture régénératrice et l'agriculture de conservation.

L'utilisation d'extraits fermentés de plantes en grande culture aide aussi à promouvoir une agriculture durable et résiliente. En combinant des avantages agronomiques et environnementaux, cette pratique innovante représente une étape vers une agriculture plus respectueuse de la nature et capable de répondre aux défis futurs de manière équilibrée et efficace.

 

Grandes cultures céréalières - des exemples concrets d'utilisation de macérations de plantes

En grandes cultures les surfaces sont très grandes et il ne peut pas être fait de multiples pulvérisations comme dans d'autres secteurs agricoles (exemple en maraîchage, on peut traiter une fois par semaine si on le désire).

Il faudra donc optimiser les traitements à base de macérations de plantes au maximum.

Les 3 grandes périodes de traitements seront le printemps, l'été et l'automne, avec à chaque fois des mélanges d'extraits fermentés différents.

Les deux purins de plantes les plus utilisés sont le purin d'ortie et le purin de consoude, auxquels s'ajoutent les purins de prêle, de fougère et de bardane, et à petites doses également le purin de pissenlit.

 

Pour le printemps

Nous vous proposons plutôt deux formules suivant vos besoins (fertilisation-coup de fouet ou entretien-spectre plus large) :

ortie-consoude

 - Mélange purin d'ortie (40 %) et purin de consoude (60 %) : un grand classique pour bien démarrer la saison. azote, potasse et fer d'origine naturelle, mais aussi phosphore, silice, calcium, cuivre, zinc, soufre, magnésium, sodium, bore, cobalt, manganèse et vitamines.

À cette préparation, peut-être ajouté du purin de pissenlit (cuivre et soufre) pour ceux qui le désirent.

ortie-consoude-prêle-fougère

 - Mélange purin d'ortie (25 %), purin de consoude (25 %), purin de prêle (25 %) et purin de fougère (25 %) : encore un grand classique. Équilibré en azote, potasse, silice et phosphore. À la fois protection fongique, mais aussi effet boost au printemps et répulsif insectes et ravageurs.

 

Pour l'été

Nous vous proposons toujours le mélange ortie-consoude, mais également ortie-consoude-bardane et le J2m-Oligo-éléments

ortie-consoude

Mélange purin d'ortie (40 %) et purin de consoude (60 %) - J2m Booster

ortie-consoude-bardane

Mélange purin d'ortie (33 %), purin de consoude (33 %) et purin de bardane (33 %) : la bardane aide la plante à supporter le stress hydrique et la chaleur.

ortie-consoude-pissenlit-achillée-reine des prés

Mélange purin de consoude (30 %), de bardane (25 %), de pissenlit (25 %), d'achillée millefeuille (10 %) et de reine des prés (10 %) - J2m Oligo-éléments

 

Pour l'automne

ortie-consoude

On revient au mélange ortie-consoude

1. Mélange de purin d'ortie (40 %) et de purin de consoude (60 %) : ce mélange est détoxifiant, il améliore aussi la qualité du sol.

 

Grandes cultures de pommes de terre et de betteraves

Pour les pommes de terre, le mieux, est de consulter notre article portant sur la lutte contre les taupins.

Pour les betteraves et les pommes de terre, les 2 purins de plantes à retenir sont le purin de fougère (apport de phosphore + lutte contre les ravageurs) et le purin d'ortie (apport d'azote et de fer + prévention des maladies et aide à la croissance).

 

Dosage et fréquence de traitements pour les grandes cultures

Vous pouvez ne faire qu' 1 à 3 passages annuels, ou faire 2 passages au printemps et un en été.

Ceux qui le peuvent pourront aussi traiter un peu plus fréquemment.

La dilution doit être de 5 L par hectare pour un effet préventif ou 10 L par hectare pour un effet fertilisant plus fort en essayant de garder une concentration de 10 %.

Donc 5 litres à 10 litres d'extrait fermenté pour 50 à 100 litres d'eau en moyenne pour un hectare (à faire 2 à 4 semaines après la levée).

Pensez à traiter, dans la mesure du possible, à une température du sol d'au moins 12 °C, avec une hygrométrie entre 50 % et 70 %, avec un ph de l'eau proche de 6 (en corrigeant avec du vinaigre) et en ajoutant éventuellement un produit pour fixer la préparation sur la plante (savon noir, argile).

Toutes nos macérations de plantes sont réalisées avec des plantes fraîches, ce qui maximise l'efficacité de nos préparations.

Pas d'enregistrement à faire dans un registre phyto.

 

Avantages des extraits fermentés de plantes

Prévention des maladies. Aide pour lutter contre les insectes. Aide à la croissance des plantes. Utilisation de produits sains et naturels qui respectent l'environnement et les personnes. Gain financier réel et régulier.

Achat de produits 100 % fabriqués en France avec une récolte de plantes locales.

100 % des cuves livrées sont des cuves d'occasion issue d'une production de sucre liquide alimentaire.

Un programme de rachat des cuves livrées chez les céréaliers de l'Allier permet d'utiliser ces cuves plusieurs fois.

 

Enrobage de semences

Saviez-vous que l'on pouvait aussi utiliser les purins de plantes pour fertiliser et protéger les graines ou les semences.

Des essais concluants ont été faits par plusieurs de nos clients, soit avec un mélange ortie-fougère, soit avec le mélange ortie-consoude-prêle-fougère

Avec 1 litre à 1.5 litre de purin, on traite 100 kg de semences

4 formules peuvent être utilisées :

Le purin d'ortie seul

Le purin de fougère seul

Le mélange ortie-fougère (50 % de chaque)

Le mélange ortie-consoude-prêle-fougère (des résultats de + 25 % à 30 % de chevelu racinaire ont été constatés avec l'utilisation du J2m Entretien complet)

Le principe est de mélanger les graines avec de l'extrait fermenté non dilué pour protéger les semences des maladies, des ravageurs et booster leur croissance. Parfois certains agriculteurs ajoutent des oligo-éléments en plus. Le résultat sur le chevelu racinaire est nettement visible.

 

Exemples d'utilisation des extraits fermentés de plantes en grande culture

La plupart de nos clients céréaliers sont en fait en culture régénératrice du sol ou en agriculture de conservation.

Ils utilisent tous les extraits fermentés de plantes, la moitié utilise en plus des thés de compost qu'ils fabriquent eux même.

Ils ne sont pas forcément en agriculture biologique (seulement 20 % à 30 % d'entre eux sont en bio).

Voici ci-dessous quelques exemples d'utilisation de purins de plantes en Grande Culture.

 

Traitement pour un céréalier dans l'Allier (03)

Production de blé tendre, protéagineux, tournesols colza, lin et méteil sur 400 hectares. Il nous commande le mélange J2m Booster. Il dose à 5 L de purin par hectare en ajoutant 45 litres d'eau. La concentration du produit pulvérisé est de 10 %.

Il fait partie du réseau des fermes DEPHY. Sa marge a fortement augmenté grâce aux rendements qui se sont améliorés grâce à un ensemble de techniques (couverts végétaux-semi sous couvert-rallongement des rotations-réduction d’intrants-alternance de cultures).

 

Traitement pour un céréalier dans le Haut-Rhin (68)

Production de miscanthus, maïs à grain, blé, triticale et soja sur 85 hectares. Il a reconverti en trois ans la ferme familiale en culture biologique. Son système est avant tout basé sur des méthodes d’agriculture régénérative. Il fait aussi ses thés de compost qu'il injecte après micro fissuration du sol.

Il utilise uniquement des méthodes de désherbage mécanique.

Il nous commande un mélange de purin d'ortie, de prêle et de SNUB (Substance Naturelle à Usage Biostimulant - pissenlit - reine des prés) depuis trois ans.

 

Traitement pour un céréalier dans l'Allier (03)

Production de blé tendre, protéagineux, tournesols colza, méteil sur 100 hectares. Il nous commande le mélange J2m Entretien complet. Il dose à 5 L de purin par hectare en ajoutant 45 litres d'eau. La concentration du produit pulvérisé est de 10 %. Il fabrique aussi lui-même des thés de compost depuis 2 ans.

 

Traitement pour un céréalier dans l'Eure-et-Loir (28)

Production de céréales, colza et betterave sur 85 hectares. Il nous commande du purin de fougère (surtout pour les betteraves).

 

Traitement pour un céréalier dans l'Allier (03)

Production de blé, orge de printemps, maïs, colza, luzerne, féverole, tournesol sur 220 hectares. Il nous commande le mélange J2m Entretien complet. Il dose à 5 L de purin par hectare en ajoutant 100 litres d'eau.

 

Conclusion

L'utilisation des macérations de plantes en grandes cultures représente une étape importante vers une agriculture plus durable et respectueuse de l'environnement.

Les agriculteurs modernes reconnaissent les avantages de cette pratique ancestrale qui favorise la santé des sols, la croissance des cultures et la réduction de la dépendance aux produits chimiques synthétiques.

En intégrant judicieusement les macérations de plantes dans leurs pratiques agricoles, les agriculteurs contribuent à créer un équilibre entre productivité, durabilité et autonomie, offrant ainsi un avenir plus prometteur pour leur exploitation.

Ces purins ou extraits fermentés de plantes devront être incorporés à une démarche complète intégrant différentes techniques de l'agriculture comme l'alternance des cultures, le semi sous couvert, le non-labour, la fabrication de thé de compost, l'enrichissement de la vie microbienne et donc surtout le travail du sol.

 

L'agriculture de conservation et l'agriculture régénératrice

La plupart de nos clients céréaliers sont en agriculture de conservation ou en agriculture régénératrice.

Voici donc ci-dessous ces 2 façons de faire expliquées. 

 

L'agriculture de conservation

L'agriculture de conservation est une approche axée sur la préservation des ressources naturelles, en particulier du sol. Ses principaux piliers sont la réduction de l'érosion, la préservation de la structure du sol et la conservation de l'eau. Les techniques clés de l'agriculture de conservation incluent la couverture végétale permanente (comme les cultures intercalaires), la rotation des cultures, et l'utilisation de techniques de travail du sol minimales.

Avantages de l'agriculture de conservation :

Préservation de la structure du sol : en minimisant le labour intensif, l'agriculture de conservation préserve la structure du sol, réduisant ainsi l'érosion et améliorant la rétention d'eau.

Biodiversité : les pratiques de conservation favorisent la biodiversité en fournissant des habitats stables pour la faune et la flore du sol.

Réduction de l'érosion : les couvertures végétales et les pratiques de travail du sol minimal réduisent l'érosion, préservant ainsi la fertilité du sol.

Inconvénients de l'agriculture de conservation :

Adoption initiale difficile : la transition vers l'agriculture de conservation peut demander des ajustements importants dans les pratiques agricoles traditionnelles, ce qui peut être difficile pour certains agriculteurs.

Gestion des adventices : la suppression du labour peut conduire à une augmentation des adventices, nécessitant une gestion plus attentive.

 

L'agriculture régénératrice

L'agriculture régénératrice va au-delà de la préservation pour chercher à restaurer et à revitaliser les écosystèmes agricoles. Cette approche met l'accent sur la régénération des sols, la séquestration du carbone, et la promotion d'écosystèmes agricoles sains. Elle intègre souvent des éléments tels que la rotation des cultures, l'agroforesterie, et l'utilisation de couverts végétaux diversifiés.

Avantages de l'agriculture régénératrice :

Régénération des sols : l'agriculture régénératrice vise à restaurer la santé des sols en favorisant la vie microbienne, la structuration du sol et la séquestration accrue du carbone.

Séquestration du carbone : en incorporant des pratiques qui augmentent la matière organique du sol, l'agriculture régénératrice contribue à la lutte contre le changement climatique en séquestrant davantage de carbone dans le sol.

Diversification des cultures : la rotation des cultures diversifiées et l'agroforesterie favorisent une plus grande diversité, réduisant ainsi les risques liés aux maladies et aux ravageurs.

Inconvénients de l'agriculture régénératrice :

Transition graduelle : comme pour l'agriculture de conservation, le passage à l'agriculture régénératrice peut nécessiter un changement progressif dans les pratiques agricoles, ce qui peut prendre du temps.

Gestion plus complexe : la diversification des cultures et l'intégration d'arbres dans les champs peuvent nécessiter une gestion plus complexe par rapport à des systèmes agricoles plus conventionnels.

 

Différences clé :

Objectifs fondamentaux : l'agriculture de conservation se concentre sur la préservation des ressources existantes, tandis que l'agriculture régénératrice vise à restaurer et à revitaliser les écosystèmes agricoles.

Portée temporelle : l'agriculture de conservation met l'accent sur des pratiques durables à court et moyen terme, tandis que l'agriculture régénératrice adopte une perspective à plus long terme en visant la régénération continue des écosystèmes agricoles.

Approche en matière de carbone : l'agriculture régénératrice est spécifiquement axée sur la séquestration accrue du carbone dans le sol.

 

Pour résumé :

Les deux approches, agriculture de conservation et agriculture régénératrice, sont des réponses importantes aux défis actuels de l'agriculture. Tandis que l'agriculture de conservation offre des bénéfices immédiats en terme de préservation, l'agriculture régénératrice adopte une vision à plus long terme en cherchant à restaurer la santé des sols et à atténuer les impacts environnementaux. Le choix entre les deux dépend souvent des objectifs spécifiques de l'agriculteur, de la nature du sol et des conditions environnementales locales. En fin de compte, ces approches représentent un pas vers une agriculture plus durable, résiliente et respectueuse de l'équilibre écologique.

 

Prix des cuves de macérations de plantes

Cuve de mélange ortie-consoude-prêle-fougère 1255 € HT franco de port. 

Cuve de mélange ortie-consoude 1325 € HT franco de port. 

Cuve de mélange ortie-consoude-pissenlit 1425 € HT franco de port. 

Cuve de mélange ortie-consoude-bardane 1425 € HT franco de port.

Nous consulter pour d'autres mélanges et pour la disponibilité des produits

 

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Fiches produits purins de plantes mélangés

J2m Booster

Le mélange extrait fermenté d'ortie (45 %), de consoude (45 %) et de pissenlit (10 %)

J2m Entretien complet

Le mélange extrait fermenté d'ortie (25 %), de consoude (25 %), de prêle (25 %) et de fougère (25 %)

J2m Oligo-Éléments

Le mélange extrait fermenté de consoude (30 %), de bardane (25 %), de pissenlit (25 %), d'achillée millefeuille (10 %) et de reine des prés (10 %)

 

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Crédit photo : Pete Linforth-Pixabay 

Dernière mise à jour : 28/12/2023

Première publication : 10/07/2021

traitement préventif contre les taupins de la pomme de terre

20/11/2023

traitement préventif contre les taupins de la pomme de terre

Le taupin

Taupin est le nom vernaculaire porté par plusieurs insectes coléoptères, de la famille des Elateridae.

Les Élatéridés comprennent environ 8 000 espèces dans le monde, dont 200 appartiennent au genre Agriotes. (définition Wikipédia).

Il vit dans le sol, et ici, nous parlerons surtout des taupins de la pomme de terre et de la manière de les repousser de façon naturelle.

Mais la méthode est transposable pour tous les taupins (y compris les taupins du maïs).

Pour le taupin (ou larve fil de fer ou ver fil de fer), le purin le plus efficace est le purin de fougère (son action est préventive).

 

Traitement contre les taupins de la pomme de terre (et de sa larve)

Il y a plusieurs façons de faire. Voici ci-dessous deux méthodes.

La méthode classique est plus axée sur la lutte contre les taupins et la méthode alternative est plus soft, mais agit aussi contre les doryphores et le mildiou.

Les 2 méthodes agissent aussi contre les pucerons et favorisent la croissance des tubercules.

 

Taupins : méthode classique

Il faut essayer de faire les traitements contre les taupins sur sol humide (le lendemain ou le surlendemain d'une pluie, c'est parfait).
Pour une grande surface, le dosage est de 10 % de purin de fougère en faisant 4 traitements.
Le taupin étant dans le sol, il faut travailler avec une quantité d'eau assez grande pour que le produit pénètre, tout en restant efficace, donc avec une concentration de 10 %.
Si vous travaillez sur sol mouillé, la bouillie doit être de 400 litres, avec 10 % de purin, soit 40 litres de purin pour 360 litres d'eau par hectare.

Premier traitement, une à deux semaines avant plantation (dosage 10 %, 40 litres de purin de fougère avec 360 litres d'eau par hectare).
Deuxième traitement, le jour de plantation ou si vous n'avez pas le temps, le jour même, la veille ou le lendemain (dosage 10 %, 40 litres de purin avec 360 litres d'eau par hectare).
C'est plus la météo et votre planning qui vont vous guider pour le choix de la date du deuxième traitement.
Troisième traitement, à 45 jours +- 10 jours (suivant météo) (dosage 10 %, 30 litres de purin avec 270 litres d'eau par hectare).
Quatrième traitement, à 90 jours +- 10 jours (suivant météo) (dosage 10 %, 30 litres de purin avec 270 litres d'eau par hectare).

PS : vous pouvez aussi effectuer les 2 derniers passages à 380 litres de bouillie si cela évite de refaire un réglage du pulvérisateur.

 

Taupins : méthode alternative

Le but est de réduire les dosages (20 L à l'hectare de purins), mais avec un peu plus de passages et en complémentant avec du purin d'ortie.
La concentration du produit passe de 10 % à 5 %, ce qui fonctionne bien, mais peut ne pas être assez concentré dans certains cas.
Il faut essayer de faire les traitements contre les taupins sur sol humide (le lendemain d'une pluie si possible).

Premier traitement, une à deux semaines avant plantation (dosage 5 %, 20 litres de purin de fougère avec 380 litres d'eau par hectare).
Deuxième traitement, le jour de plantation ou si vous n'avez pas le temps le jour même. Faites le passage 1 à 2 jours avant ou 1 à 2 jours après (dosage 5 %, 20 litres de purin de fougère avec 380 litres d'eau par hectare).
C'est plus la météo et votre planning qui vont vous guider pour le choix de la date du deuxième traitement.
Troisième traitement, 3 semaines après plantation (suivant météo) (dosage 5 %, 20 litres de purin de fougère avec 380 litres d'eau par hectare).

La surface foliaire augmente, les doryphores arrivent, le risque de mildiou augmente, donc on ajoute du purin d'ortie.
Puis un traitement toutes les 3 semaines (sur sol sec ou humide, cela a un peu moins d'importance) (dosage 5 %, 10 litres de purin de fougère plus 10 litres de purin d'ortie avec 380 litres d'eau par hectare - ajouter également de la bouillie bordelaise - la quantité d'eau peut être réduite.
S'il y a encore un risque de présence de taupins, on garde le dosage de 380 litres d'eau et de 10 L + 10 L de purins (ortie-fougère).
Si, le risque de taupins est moindre et qu'il y a des risques du côté des pucerons, doryphores ou des maladies, le dosage peut être de 180 litres d'eau et de 10 L + 10 L de purins (ortie-fougère) (la concentration est de 10 %, ce qui est plus efficace).
Ce qui ferait pour un cycle de 120 jours, 6 à 7 traitements en tout.

 

Coût des traitements à l'hectare (saison complète)

Avec une cuve de 1000 litres, on peut traiter environ 7 à 8 hectares de pommes de terre.

Le coût des traitements (livraison comprise) est d'environ 155 € à 175 € l'hectare pour toute une saison.

 

Méthode alternative pour utiliser une seule cuve de 1000 litres

Utiliser une cuve de 1000 litres contenant un mélange de 80 % de purin de fougère et 20 % de purin d'ortie.

Utiliser le même mélange pendant toute la saison. C'est plus simple et moins coûteux à l'hectare.

 

Méthode pour les grandes cultures pour lutter contre les taupins du maïs.

On ne pourra pas faire 6 à 7 traitements à 20 litres par hectare en grande culture.

On fera 3 passages à 10 litres par hectare dans 150 litres d'eau (espacés de 3 semaines environ).

On utilisera une cuve de 1000 litres contenant un mélange de 80 % de purin de fougère et 20 % de purin d'ortie ou une seule cuve de purin de fougère.

Le mélange et le protocole pourront être adaptés en fonction des souhaits de chacun et des problématiques de lutte contre les maladies et les insectes.

 

Méthode alternative supplémentaire

Ajouter des tourteaux de ricin au sol par griffage (dosage 400 kg par hectare).

 

Protocole d'un maraîcher cultivant des pommes de terre en Haute-Loire

Voici un exemple de traitement fait par un de nos clients, un maraîcher bio en Haute-Loire (43) (2 hectares de pommes de terre).

Un traitement est fait à 20 litres par hectare de purin de fougère avec 380 litres d'eau 15 jours avant plantation.

Le même traitement est fait à la plantation (le jour même ou le jour suivant la plantation).

Puis encore deux traitements identiques à 3 semaines d'intervalles, donc toujours 20 litres par hectare de purin de fougère.

Ensuite, il passe un mélange de purin d'ortie et de purin de fougère.

Il fait un passage toutes les 3 semaines à 10 litres par hectare de purin de fougère + 10 litres par hectare de purin d'ortie avec 380 litres d'eau en ajoutant de la bouillie bordelaise jusqu'à la fin de la production (100 jours de production environ entre la plantation et l'arrachage).

Il préfère ne pas toucher au réglage de son pulvérisateur, et travail donc toujours à 400 litres hectare de bouillie.

Conclusion :

Il travaille sur trois parcelles différentes (espacées d'environ 1 km), toutes traitées avec le même protocole. En 2023, il n'a pas eu de taupins.

Tous ces voisins, la plupart avec des parcelles plus grandes et cultivant les pommes de terre, ont été envahis de taupins !

Certains en conventionnel, auraient dû avoir des rendements supérieurs en théorie à une culture bio, mais en réalité, ils ont eu le même rendement que lui (environ 20 tonnes à l'hectare), car ils ont dû jeter des pommes de terre à cause des larves de taupins.

Notre client agriculteur et son épouse ont aussi une activité en vaches laitières (40 à 50 têtes), plus des génisses.

Ils vendent leurs pommes de terre (culture biologique) 25 € le sac de 25 kg en directe à la ferme, alors qu'en supermarché, le prix serait doublé ou triplé !

 

Autre rôle du purin de fougère

En plus de lutter contre les larves de taupins, le purin de fougère éloigne les insectes du sol et les insectes présents sur les feuilles. Il augmente la croissance de tous les légumes racines et favorise le développement de leurs tubercules (présence de silice et de phosphore).
Il a un effet préventif sur certaines maladies et sur certains insectes (pucerons - voir la fiche produit : purin de fougère pour plus de détail).

Il est aussi utilisé pour le traitement des graines en grandes cultures.

Dosage contre les taupins

Pour les taupins le dosage est de 20 à 40 litres par hectare (voir plus haut).

Dosage contre les autres insectes et maladies

Son dosage est de 5 % à 10 % pour un effet préventif contre les maladies et les insectes (en foliaire) et 10 % à 20 % contre les insectes du sol (en arrosage).

 

Prix

Son prix est de 1€25 (prix hors taxes pour une cuve de 1000 litres) à 2€70 (prix HT pour un bidon de 22 litres) le litre en franco de port.

Consultez la boutique de vente

 

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Le mélange extrait fermenté de fougère (50 %) et d'ortie (50 %)

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Crédit photo : Henry Gartley-Pixabay

Première publication : 01/10/2021

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Vous trouverez ci-dessous un éventail de possibilité pour soigner les plantes, mais aussi agir sur le sol, et donc mieux entretenir votre jardin.

Ces traitements et amendements permettent de lutter contre les maladies et les ravageurs, de renforcer la santé des plantes et de favoriser par la même occasion la biodiversité du jardin.

Répondre à un problème par l'achat de produit destructeur de la biodiversité est de moins en moins courant. Heureusement !

Les pesticides sont de toute façon interdits d'usage dans les jardins et espaces verts.

Dans cet article, nous explorerons donc différentes techniques de traitement biologique pour le jardin.

Vous y trouverez un éventail de solutions utilisées par les professionnels qui sont transposables au jardin amateur et au jardin semi-professionnel.

Parmi tous ces traitements, les purins de plantes, les infusions, les décoctions, les macérations et les huiles essentielles se distinguent comme des outils essentiels pour tout jardinier soucieux de sa santé (et de celle des autres), mais également pour respecter la biodiversité.

Vous trouverez aussi des produits à ajouter dans votre pulvérisateur pour optimiser les traitements.

Et enfin, quelques idées pour améliorer le sol, l'élément le plus important du jardin.

 

Les purins de plantes utiles au jardin

Les purins de plantes sont des solutions naturelles riches en minéraux, oligo-éléments et vitamines qui sont obtenus par fermentation des végétaux dans de l'eau. Ils ont des vertus préventives et peuvent être utilisés régulièrement au jardin.

Ils sont utilisés pour renforcer l'immunité des plantes en favorisant une résistance naturelle contre les ravageurs et les maladies.

Ils sont précieux pour nourrir le sol avec l'aide de certains amendements comme le basalte, la fumure de poule, le sang desséché, le lombricompost et les thés de compost.

 

Voici quelques exemples de purins de plantes couramment utilisés :

 

  • Purin d'ortie

    Le purin d'ortie est l'un des plus populaires parmi les purins de plantes. Il est riche en azote et en minéraux essentiels pour la croissance des plantes. Il renforce la résistance des plantes aux maladies et stimule leurs défenses naturelles. C'est un bon préventif pour le mildiou.

 

  • Purin de consoude

    Le purin de consoude est un excellent activateur de croissance. Il est riche en potassium, un élément essentiel pour le développement des fruits et légumes. Les jardiniers utilisent ce purin pour renforcer les plantes, favoriser la floraison et la formation de beaux fruits et légumes. Il est cicatrisant et il amène la plante dans sa zone de santé.

 

  • Purin de prêle

    La prêle est une plante riche en minéraux, ce qui en fait un excellent purin pour améliorer la photosynthèse des plantes et les renforcer. Il agit aussi comme un répulsif naturel contre les insectes, car ils n'aiment pas son odeur et la présence d'acide nicotinique qu'il contient. Il n'est pas à confondre avec la décoction de prêle.

 

  • Purin de fougère

Le purin de fougère permet un meilleur enracinement de la plante, car il est riche en phosphore. Il est efficace contre certaines maladies comme la rouille. Il est répulsif contre beaucoup d'insectes et réputé pour être le meilleur insectifuge. Il est réputé pour son efficacité contre les taupins, les pucerons et la rouille.

 

  • Purin de sureau

Le purin de sureau permet de combattre les taupes dans le jardin. Mais aussi les campagnols, les mulots et rats taupiers.

 

  • Les autres purins

La liste est longue, mais on retiendra le purin de bardane (bon préventif mildiou), le purin d'ail (riche en azote, répulsif insectes et maladies à ne pas confondre avec la macération d'ail), le purin de tanaisie (répulsif insectes), le purin de luzerne (pour les sols fatigués), le purin de pissenlit (améliore la production des fruits et légumes).

 

Les autres solutions naturelles à base de plantes

Si les purins de plantes libèrent minéraux et oligo-éléments, d'autres préparations naturelles libèrent d'autres constituant très intéressants comme la silice de la décoction de prêle ou les composés soufrés de la macération d'ail.

Outre les purins de plantes, il existe de nombreuses autres solutions naturelles pour traiter les problèmes au jardin.

En voici donc quelques autres :

Les infusions, décoctions, macérations et huiles essentielles sont des préparations plus spécifiques qui ont des applications variées au jardin.

Certaines préparations sont légères mais suffisantes dans leur action. C'est le cas des infusions. D'autres comme les décoctions sont plus fortes et ne doivent pas être utilisées trop régulièrement. Enfin, les huiles essentielles qui sont les plus fortes, sont à utiliser en dernier recours.

 

  • Infusions

    Les infusions consistent à faire tremper des plantes dans de l'eau non-bouillante pour libérer leurs composés actifs (c'est la recette du thé). Par exemple, une infusion de camomille peut être utilisée comme traitement antifongique doux pour les plantes.

 

  • Décoctions

    Les décoctions sont préparées en faisant bouillir les plantes dans de l'eau (généralement pendant 30 minutes). Certains composants, par exemple la silice, ne sont libérés en grande quantité que par cette méthode. Les principaux minéraux et oligo-éléments sont détruits pendant la phase d'ébullition, mais certains autres éléments sont libérés. Les décoctions sont utiles pour lutter contre certaines maladies.

 

  • Macérations

    Les macérations sont obtenues en trempant des plantes dans un solvant comme l'huile ou l'alcool pour extraire leurs composants actifs. Les macérations d'ail et de piments forts sont couramment utilisées pour repousser les insectes.

Le terme "macération" est parfois utilisé pour désigner toutes les préparations, ce qui amène à des confusions.

 

  • Huiles Essentielles

    Les huiles essentielles sont des extraits concentrés de plantes. Elles peuvent être utilisées comme répulsifs contre les insectes ou pour traiter les problèmes de santé des plantes. Elles sont surtout utilisées par certains professionnels ne désirant utiliser aucun produit chimique, mais nous déconseillons leur emploi aux jardiniers amateurs dans un premier temps, car elles sont plus complexes à utiliser, difficilement miscibles (mélangeables) avec de l'eau et un peu trop concentrées pour être utilisées sur une petite surface. 

 

 

Les solutions pour fixer ou pour optimiser la préparation à pulvériser sur les plantes

Certains autres produits naturels sont utiles pour fixer les préparations sur les plantes (le savon noir, le lait), d'autres serviront à corriger l'acidité de la bouillie réalisée (le vinaigre). Ils peuvent n'avoir que le rôle de "fixateur" pour les traitements, ou en plus une prévention d'autres maladies (l'oïdium pour le lait), ou bien un effet répulsif contre les insectes (le savon noir).

 

  • Le vinaigre blanc

    Le vinaigre blanc, ce remède de grand-mère revient un peu à la mode comme produit désinfectant.

Au jardin, il servira à nettoyer les outils de taille (sécateur, outils à greffer) et tous les outils susceptibles d'être en contact direct avec les plantes.

Il servira à corriger le PH de l'eau trop calcaire et donc pour optimiser le traitement foliaire (une eau trop calcaire bouche les stomates des feuilles, la préparation pulvérisée rentre plus difficilement dans les plantes).

 

  • Le savon noir

Il servira comme produit fixant la préparation sur les plantes. On le dose de 1 à 3 % du total de la bouillie. Pour un traitement à 10 L hectare, la bouillie étant de 100 L, il faudra ajouter 1 L de savon noir. Le dosage de 2 % et 3 % servira aussi pour fixer la préparation, mais aussi pour combattre les insectes.

 

  • Le lait de vache et le petit-lait (lactosérum)

La substance homologuée comme fongicide est le lait de vache. Il a un effet fongicide et est préconisé pour combattre l'oïdium.

Le lait fera aussi office de produit fixant les purins sur les plantes.

Sa dilution doit être de 0,6 à 3 L pour 100 L d’eau à l'hectare ou 60 à 300 milli litre pour un pulvérisateur de 10 L (source ITAB).

En cas de forte pression d'oïdium, il est intéressant d'utiliser du petit-lait de chèvre ou du petit-lait de vache qui sont un peu plus forts (le petit-lait ou lactosérum est la partie liquide résiduelle de la coagulation du lait quand on fabrique le fromage). 

La plupart des pros qui ne trouvent pas de lactosérum (petit-lait) utilisent du lait de vache qu'ils dosent à 5 litres à l'hectare. En cas de forte pression, il le dose à 10 litres par hectare.

 

  • Le sucre

Peu connu, il est employé en très faible dosage (5 à 10 grammes par hectare) pour provoquer une confusion sexuelle chez les insectes et perturber leur cycle de reproduction. Au vu de son faible prix, il est judicieux de l'ajouter dans son pulvérisateur à chaque traitement. Le sucre peut être remplacé par du miel.

 

Les amendements au jardin biologique

Parmi les pratiques essentielles pour maintenir un sol fertile et des plantes en bonne santé, l'utilisation d'amendements organiques non-chimiques est au cœur de la démarche. Dans ce paragraphe, nous explorerons quelques amendements largement utilisés dans le jardin biologique : la fumure de poule, le sang desséché, la poudre de basalte, le lombricompost et les thés de compost.

 

  • Fumure de poule

La fumure de poule, également connue sous le nom de fiente de poule, est un amendement organique riche en nutriments essentiels pour les plantes. Elle est largement utilisée pour améliorer la fertilité du sol et favoriser une croissance saine des cultures. Voici quelques avantages de la fumure de poule. Riche en azote, la fumure de poule est une excellente source d'azote, un élément essentiel à la croissance des plantes. Elle favorise la formation de feuilles et de tiges robustes.

Apport de phosphore et de potassium : en plus de l'azote, la fumure de poule contient des quantités appréciables de phosphore et de potassium, deux autres éléments nutritifs cruciaux.

Matériaux organiques : la fiente de poule est une forme de matière organique qui contribue à améliorer la structure du sol et à retenir l'humidité.

 

  • Le sang desséché

Le sang desséché est un amendement organique qui provient généralement de l'industrie de la viande. Il est riche en azote, ce qui en fait un excellent engrais pour les plantes. Voici comment le sang desséché peut bénéficier à votre jardin :

Fourniture d'azote rapide : le sang desséché se décompose rapidement dans le sol, ce qui signifie que les plantes peuvent l'absorber rapidement. Cela en fait un choix idéal pour les cultures qui ont besoin d'un apport azoté immédiat.

Amélioration de la couleur des feuilles : en raison de sa teneur élevée en azote, le sang desséché favorise une croissance vigoureuse des feuilles, ce qui se traduit souvent par une couleur verte intense.

Renforcement de la résistance aux maladies : les plantes qui reçoivent un apport adéquat d'azote ont souvent une meilleure résistance aux maladies et aux ravageurs.

 

  • La poudre de basalte

    La poudre de basalte est un amendement minéral issu de la roche volcanique. Elle est riche en minéraux et en oligo-éléments bénéfiques pour les plantes. Voici quelques avantages de l'utilisation de la poudre de basalte.

Fourniture de minéraux essentiels : la poudre de basalte apporte des nutriments essentiels tels que le calcium, le magnésium, le fer et le silicium. Ces éléments sont cruciaux pour la croissance des plantes.

Amélioration de la structure du sol : la poudre de basalte améliore la structure du sol en favorisant la rétention d'eau et en augmentant la capacité d'échange cationique du sol.

Équilibre du pH du sol : elle contribue à maintenir un pH équilibré dans le sol, ce qui est essentiel pour permettre aux plantes d'absorber efficacement les nutriments.

 

  • Le lombricompost

Le lombricompost est le résultat de la décomposition de matières organiques par des vers de terre, également connus sous le nom de lombrics. Cet amendement organique est une source riche en nutriments et en micro-organismes bénéfiques pour le sol. Voici pourquoi le lombricompost est un choix judicieux pour les jardiniers biologiques.

Fourniture de matière organique : le lombricompost enrichit le sol en matière organique décomposée, améliorant ainsi sa structure et sa capacité de rétention d'eau.

Apport de micro-organismes bénéfiques : les vers de terre favorisent la croissance de micro-organismes bénéfiques qui décomposent la matière organique et contribuent à la disponibilité des nutriments pour les plantes.

Réduction des déchets organiques : l'utilisation du lombricompost permet de valoriser les déchets de cuisine et de jardin, contribuant ainsi à la réduction des déchets.

En utilisant le lombricompost, vous favorisez la santé du sol et améliorez la fertilité de votre jardin de manière durable.

 

  • Les thés de compost

Les thés de compost sont des préparations liquides riches en nutriments, obtenues par la fermentation de matière organique (compost) et d'eau, puis oxygénées (souvent par ajout d'un dispositif mécanique qui ajoute de l'oxygène - pompe d'aquarium par exemple). Ce processus de fabrication, souvent appelé "infusion de compost", permet de concentrer les éléments nutritifs en une forme facilement assimilable par les plantes. En utilisant le thé de compost comme engrais naturel, les jardiniers favorisent la santé du sol en apportant des micro-organismes bénéfiques et des éléments nutritifs essentiels, ce qui stimule la croissance et la vitalité des végétaux.

 

 

Conclusion

Les techniques et méthodes pour entretenir son jardin sont variées. Et il y en a encore plein d'autres. C'est aussi cela la biodiversité. 

Ce qu'il faut retenir, c'est d'utiliser les méthodes les plus simples, les plus locales et les moins coûteuses.

Mettre un demi-verre de vinaigre, un demi-verre de lait, une cuillère de savon noir et un demi-morceau de sucre dans son pulvérisateur ne vous coûtera pas très cher.

Soyez minimalistes et faîtes aussi à votre façon en prenant du plaisir, donc sans contraintes.

Vous n'êtes pas en culture intensive, donc moins sujet aux maladies et aux objectifs de rendement.

 

 

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Fiches produits

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Fiches produits purins de plantes mélangés

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Crédit photo : Pierre Gilbert de Pixabay

Dernière mise à jour : le 20/11/2023

 

purin d'ortie concentré

19/10/2023

purin d'ortie concentré

C'est quoi le purin d'ortie concentré ?

Voici un petit éclairage, sur le purin d'ortie concentré, sur le purin vendu déjà dilué, plus la recette du pur jus d'orties.

Un exemple de prix au litre sur un vaporisateur du commerce et des conseils pour fabriquer une préparation chargée.

 

C'est quoi le purin d'ortie ?

Le purin d'ortie est une préparation naturelle et biologique utilisable au jardin toute la saison de mars à septembre. Il permet de renforcer l'immunité des plantes et les protège ainsi des ravageurs et des maladies. C'est un produit préventif, mais non-curatif. Il s'utilise au moins une fois tous les 15 jours, car sa durée d'action est courte. Il fait partie des PNPP (Préparations Naturelles Peu Préoccupantes) qui sont sans danger pour l'environnement. Il s'utilise en dosage de 5 % à 10 % avec de l'eau (exemple 1 litre de purin pour 9 litres d'eau). Les professionnels le dosent entre 5 et 10 litres par hectare, mais avec une concentration de 10 % (soit 5 litres de purin pour 50 litres d'eau ou 10 L pour 100 L d'eau).

Il peut aussi s'utiliser en complément d'engrais foliaire ou au sol.

 

Le purin d'ortie concentré

Par essence même, il est concentré, car il faut le diluer pour l'utiliser. Mais il n'est pas nécessaire de préciser qu'il est concentré.

C'est donc un argument commercial faux et trompeur pour le consommateur quand un marchand vends un produit soit disant concentré.

Le consommateur est perdu et ne comprend plus ce qu'il achète.

Est-ce que l'on vous vend du sirop de grenadine concentré ? Non. Il est par nature concentré.

Le vrai purin d'ortie est à diluer à 10 %, et c'est l'utilisateur qui ajoute de l'eau.

Donc, pour un bidon de 1 litre, vous pouvez faire 10 litres de "bouillie" prête à être utilisée.

Et pour un bidon de 20 litres de purin, ce sont 20 traitements de 10 litres de bouillie que vous pourrez faire.

De quoi être tranquille pour toute une saison.

 

Le pur jus d'orties

Le pur jus d'orties est un purin, mais fabriqué sans eau. Le plus connu est celui fabriqué avec de la consoude (le pur jus de consoude ou jus de consoude ou jus concentré de consoude).

 

Recette du pur jus d'orties

Voici en résumé la recette en utilisant des orties au lieu de feuilles de consoude :

  • Dans un grand récipient plastique placé à température ambiante, vous mettez des orties (feuilles et tiges si elles sont jeunes et remplies de sève) de façon à le remplir (sans eau bien sûr) et en le couvrant et vous attendez une à deux semaines.
  • Les orties se dégradent petit à petit.
  • Puis la semaine suivante, vous remplissez à nouveau le contenant. Ainsi, de suite, pendant toute la saison, vous rajoutez des orties. 
  • Un liquide noir sera présent au fond du récipient que vous pourrez filtrer pour l'utiliser en dosage de 1 % à 20 %.
  • Il s'agit bien d'un purin concentré. Il est d'une grande qualité et son prix est d'environ 10 € à 15 € le litre.

Il faut, pour le fabriquer, avoir des orties dans son jardin pour faciliter le remplissage du contenant régulièrement.

Ne cherchez pas, aucun marchand ne vends cette préparation en France (vous trouverez seulement du pur jus de consoude en vente).

La recette est la même pour réaliser un pur jus de consoude à partir des feuilles de consoude (voir photo à droite d'un pur jus de consoude).

 

Le purin vendu déjà dilué

À l'inverse, faites bien attention, car il existe dans le commerce du "purin" dilué, vendu sous forme de vaporisateur déjà prêt à l'emploi (il est souvent dilué entre 5 % et 20 % avec de l'eau et il s'utilise sans dilution, puisqu'il est déjà dilué).

 

Prix de vente, 240 € le litre !

Exemple : pour un vaporisateur de 75 cl vendu 9 € et dilué à 5 % de purin, la quantité de purin présent dans le flacon est de 3.75 cl.

Ramenez le prix au litre, ce purin est vendu 240 € le litre !

C'est bingo pour l'industriel qui vend du "purin" au prix maximum.

Parfois, ce n'est pas assez cher, il faut ajouter les frais de port !

Petite précision sur cet exemple : le produit vendu contient donc 95 % d'eau (bien souvent eau du réseau de ville achetée 3 € le mètre cube) vendue également 12 € le litre !

Ce produit est parfois dilué à 20 %, certes, c'est mieux que 5 %, mais cela indique l'utilisation de plantes séchées (donc produit de mauvaise qualité), car en plantes fraîches à 20 %, on est déjà en surdosage !

On peut aussi ajouter le problème du flacon en plastique épais avec vaporisateur qui sera jeté une fois utilisé et qui n'aura contenu que 3.75 cl de purin, soit quelques grammes de feuilles d'orties (et de plus séchées). 

 

Moins d'un gramme d'orties dans le flacon !

Faites le rapport 1/10 entre feuilles et eau et si vous fabriquez 3.75 cl de produit, il vous faut 100 g d'orties pour 1 litre d'eau, donc 100 g pour 100 cl, résultat 3.75 grammes d'orties fraîches pour 3.75 cl d'eau. Et pour des orties séchées il en faut 4 fois moins, donc moins d'un gramme.

Dans ce flacon vendu 240 € le litre, il y a moins d'un gramme d'orties !

 

Comment fabriquer un produit chargé ?

Les astuces suivantes permettent de réaliser un produit plus chargé en oligo-éléments.

  • Récoltez les orties le matin à la fraîche. N'utilisez que les feuilles. Broyez toutes les feuilles.
  • Utilisez un rapport feuilles/eau un peu supérieur à la normale, donc 1.1 à 1.2 kg de feuilles pour 10 litres d'eau.
  • Utilisez une eau "vivante", pas d'eau stagnante.
  • Recouvrez votre préparation (un couvercle ou une bâche) comme pour la recette classique.
  • Maintenez l'eau entre 25 et 30 °C en brassant 4 fois par jour. Au bout 3 à 5 jours (suivant la température de la préparation) le purin est prêt.
  • L'extrait fermenté obtenu sera bien plus chargé en oligo-éléments. 

 

Différence entre un produit de qualité et un produit mal filtré

Vous pouvez très bien comparer 2 préparations et penser que celle qui est la plus foncée est la meilleure.

Ce n'est pas si sûr !

Vous pouvez très bien avoir une préparation qui étant mal filtrée semblera épaisse et chargée, mais qui sera en fait de qualité moyenne de par sa fabrication.

À l'inverse, vous pourriez avoir une préparation dont la filtration permet de ne pas boucher les buses des pulvérisateurs, cette préparation semblant plus fluide, moins épaisse, mais en fait elle est de qualité supérieure.

C'est en fait la valeur de la conductivité de la préparation qui nous donnera réellement la qualité de celle-ci.

Plus la conductivité est forte, plus la préparation contient des minéraux.

En pratique, 3 valeurs nous permettent de vérifier cette qualité, la conductivité (en siémens par m), le PH (sans unité) et le rédox (en millivolt).

Certains agriculteurs possèdent des appareils pour faire ces mesures, pour les particuliers, ce n'est pas nécessaire.

 

Une autre méthode

La recette pour fabriquer un produit chargé si elle est mal maîtrisée, peu induire une préparation trop oxydée si le temps de fermentation est trop long.

Faîtes plutôt votre recette normalement et au lieu de traiter à 5 %, faîtes votre traitement à 6 ou 7 %.

Votre traitement sera plus chargé ! Plus simple non ! Et gardez en mémoire les petites astuces pour faire une préparation de qualité.

 

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Boutique de vente

Purin d'ortie

 

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Crédit photo : J2m-Natura

Première publication : le 01/06/2022

Dernière mise à jour : le 19/10/2023

 

maraîchage bio

20/12/2022

maraîchage bio

Maraîchage bio et agriculture biologique

Le rôle des extraits fermentés de plantes en production agricole bio

Le rôle des extraits fermentés de plantes est triple :

- apporter des macro-éléments comme l'azote, la potasse et le phosphore (ils sont présents en faible quantité, mais ils sont d'origine naturelle).

- apporter des oligo-éléments comme la silice, le calcium, le cuivre, le magnésium, le bore, le zinc, le soufre, le fer, le manganèse et des vitamines (ils sont aussi d'origine naturelle et sont facilement assimilables par les plantes).

- Il en résulte une augmentation des défenses immunitaires des plantes et une meilleure résistance aux maladies.

- baisser le potentiel redox des plantes pour les amener vers leur domaine de santé (le milieu alcalin et oxydé favorise l'apparition des maladies).

 

Sur quelles cultures peut-on utiliser ces préparations ?

L'utilisation d'extraits fermentés de plantes pendant la saison permet donc de prévenir l'apparition des maladies et d'éloigner les insectes et les ravageurs. Ces préparations peuvent être utilisées sur toutes les cultures de légumes qu'elles soient du type légume feuille ou fleur, légume racine ou tige, légume sec ou bulbe.

En maraîchage, le cycle de vie de la plante étant parfois court, il faut trouver le juste-milieu entre l'apport d'azote qui favorisera la partie verte de la plante et l'apport de potasse qui favorisera fleurs et fruits. Mais également penser aux légumes racines en apportant du phosphore.

Plusieurs mélanges de plantes sont détaillés ci-dessous.

 

Devenir maraîcher

S'installer en maraîchage bio

Pour s'installer en maraîchage bio, la fabrication d'extraits fermentés de plantes directement sur votre ferme permet de réelles économies.

Bien souvent, il existe toujours des plantes non loin de son exploitation pour se fournir en végétaux.

L'utilisation des plantes pour soigner les plantes est connue depuis toujours et permet une meilleure autonomie sur sa ferme.

 

Rétablir la biodiversité du sol

L'utilisation des préparations naturelles permet aussi de rétablir la biodiversité sur votre exploitation, surtout si vous récupérez un sol n'ayant pas été travaillé en bio par le passé.

Le choix des traitements est assez conséquent et pour chaque plante, vous pourrez faire soit des préparations à froid (purin ou extrait fermenté), en

infusion (comme pour faire un thé) ou en décoction (faire bouillir 30 minutes).

 

Les extraits fermentés à utiliser en maraîchage bio

Purin d'ortie

C'est un grand classique que l'on peut utiliser toute la saison (dosage 5 L par hectare en pulvérisation foliaire). Le purin d'ortie renforce le système immunitaire des plantes et apporte azote et fer.

Retrouvez toutes les informations sur la fiche Purin d'ortie.

 

Purin de consoude

Encore un bon choix, pour développer la formation de fleurs et favoriser la formation de beaux légumes (dosage 10 L par hectare en pulvérisation foliaire).

Retrouvez toutes les informations sur la fiche Purin de consoude.

 

Purin de pissenlit

L'extrait fermenté de pissenlit est aussi un très bon choix (apport de silice, de potasse, de soufre et de cuivre - dosage 10 L par hectare en pulvérisation foliaire). Peu connu, il est vivement conseillé, car il est (vraiment) très efficace.

Dans les régions du sud de la France, le pissenlit pousse déjà dès les mois de février et mars et permet de réaliser sa préparation avant le début de la saison.

Retrouvez toutes les informations sur la fiche Purin de pissenlit.

 

Purin de prêle

Améliore la photosynthèse, contient moins de silice que la décoction de prêle. Répulsif insectes (son odeur est très forte).

Retrouvez toutes les informations sur la fiche Purin de prêle.

 

Décoction de prêle

Excellent fongicide en prévention des maladies (dosage 10 L par hectare en pulvérisation foliaire et au sol).

Asséchant, contient beaucoup de cristaux de silice jouant un rôle protecteur. Préventif et curatif. 

Retrouvez toutes les informations sur la fiche Décoction de prêle.

 

Purin d'ortie et de consoude pour booster la production agricole

Le mélange de purin d'ortie et de purin de consoude est un classique, le plus simple et le plus adapté à une utilisation pour produire des légumes en maraîchage bio. Il permet de booster le démarrage de la plante et d'apporter déjà une protection contre les maladies et d'assurer aussi une protection contre les insectes et ravageurs. Depuis 2022, notre mélange ortie-consoude contient 10 % de purin de pissenlit.

Retrouvez toutes les informations sur ce mélange sur la fiche J2m Booster

 

Purin ortie-consoude-prêle-fougère pour produire un peu tous types de légumes

Voici un mélange hyper classique et qui convient à presque toutes les cultures, que vous soyez maraîcher spécialiste de la pomme de terre, des fraises ou des salades. Son spectre d'utilisation est très large (encore plus que le mélange J2m Booster).

Retrouvez toutes les informations sur ce mélange sur la fiche J2m Entretien complet

 

Purin consoude-bardane-pissenlit-achillée-reine des prés pour améliorer la qualité des légumes en climat chaud

Sous serre ou en plein champ, le mélange J2m Oligo-éléments associant les extraits fermentés de consoude, bardane, pissenlit, achillée et reine des prés est particulièrement adapté. Il est également préventif maladies et favorise la formation des fruits et légumes.

Ce mélange est adapté si vous êtes en climat chaud pour des cultures en plein champ ou sous serre.

Retrouvez toutes les informations sur ce mélange sur la fiche J2m Oligo-éléments

 

Les autres mélanges de purins à utiliser sur sa ferme agricole

Retrouvez toutes les informations sur ces 3 autres mélanges d'extraits fermentés de plantes en suivant les liens.

Tous ces mélanges peuvent convenir à une utilisation spécifique (par exemple problème de doryphores et de taupins ou problématique plus liée aux insectes).

Le mélange

Purin d'ortie et purin de fougère

Le mélange

Purin d'ortie et purin de prêle

 

Les autres techniques de travail en maraîchage bio - alterner les traitements

Utilisez les extraits fermentés de plantes non mélangés en alternance

Certains maraîchers et maraîchères vont utiliser différents extraits fermentés de plantes sans les mélanger, mais en alternance, par exemple l'extrait fermenté d'ortie (apport d'azote et de fer), puis l'extrait fermenté de consoude (apport de potasse et magnésium), puis l'extrait fermenté de prêle (pour booster la photosynthèse net éloigner les insectes).

Vous pouvez également alterner des produits non mélangés

semaine 1 : purin d'ortie - dosage à 10 litres par hectare avec 100 litres d'eau

semaine 2 : purin de consoude - dosage à 10 litres par hectare avec 100 litres d'eau

semaine 3 : purin de prêle - dosage à 10 litres par hectare avec 100 litres d'eau

semaine 4 : à nouveau purin d'ortie

 

Utilisez les mélanges d'extraits fermentés de plantes en alternant les produits

De la même façon, vous pouvez aussi alterner les mélanges de purins.

semaine 1 : J2m Booster - dosage à 10 litres par hectare avec 100 litres d'eau

semaine 2 : J2m entretien complet - dosage à 10 litres par hectare avec 100 litres d'eau

semaine 3 : J2m Oligo-éléments - dosage à 10 litres par hectare avec 100 litres d'eau

semaine 4 : à nouveau J2m Booster

 

Dosage

En maraîchage, les traitements sont à faire tous les quinze jours en diluant le produit entre 5 et 15 L par hectare suivant l'effet désiré.

Tous nos purins de plantes peuvent être mélangés avec des engrais liquides, du cuivre et du soufre.

Certain(e)s professionnel(le)s séparent les traitements purins de plantes et soufre/cuivre. Il est vrai que c'est mieux.

Pensez à traiter si la température du sol est supérieure à  12 °C, avec un ph de l'eau proche de 6 (en corrigeant avec du vinaigre) et en ajoutant si possible un produit pour fixer la préparation sur la plante (savon noir, argile, petit lait).

 

Naturel et biologique

Tout est naturel et vivant, bien sûr. Pas d'enregistrement à faire dans un registre phyto.

Aucune perte du produit lors de la pulvérisation puisque la partie non pulvérisée sur les cultures ira fertiliser votre terre.

 

Techniques de travail en maraîchage bio - les traitements par les plantes

Voici quelques exemples d'utilisation des extraits fermentés de plantes de maraîchers ou maraîchères qui utilisent nos produits.

 

Traitement pour un maraîcher dans la Drôme (26)

Production de melons et de tomates en bio. Il nous commande le mélange J2m Booster (ortie-consoude-pissenlit) ou séparément du purin d'ortie et du purin de consoude. Les traitements sont faits en goutte-à-goutte.

 

Traitement pour un maraîcher et une maraîchère dans l'Hérault (34)

Production de légumes de saison en bio. Ils nous commandent le mélange J2m Booster (ortie-consoude-pissenlit). Les traitements sont faits en pulvérisation foliaire.

 

Traitement complet pour un maraîcher dans l'Allier (03)

Production de pommes de terre, de fraises, mais aussi cultures de céréales (épeautre, féverole, blé tendre, luzerne) - 200 hectares au total. Il nous commandait les années passées les purins d'ortie, de consoude, de prêle et de fougère. Depuis 2 ans, il nous commande exclusivement le mélange J2m Entretien complet (ortie-consoude-prêle-fougère), car il est plus simple à utiliser (un seul produit pour toutes ses cultures).

Il fait un traitement par semaine sur la partie maraîchage et n'hésite pas à recommencer en cas de pluie. Il fait 3 traitements par an sur les céréales.

 

Traitement pour plusieurs producteurs dans le Gard (30)

Production de courgettes. Ils nous commandent surtout le mélange J2m Booster (ortie-consoude-pissenlit) qu'ils utilisent de 20 à 30 litres par hectare en le mélangeant pour certains avec des engrais biologiques liquides (tout en pulvérisation foliaire). Certains producteurs utilisent en alternance les purins d'ortie (semaine 1), de consoude (semaine 2), de fougère (semaine 3) et de prêle (semaine 4). Les traitements sont faits toutes les semaines.

 

Traitement pour un maraîcher dans le Bas-Rhin (67)

Production de fraises. il utilise le mélange J2m Entretien complet (ortie-consoude-prêle-fougère). C'est le mélange le plus adapté pour la production de petits fruits.

 

Traitement pour quatre agriculteurs dans le Bas Rhin (67)

Production de céleris, carottes, navets  et d’autres légumes de saison.

Ils nous ont commandé chacun un fût de 220 litres du mélange J2m Entretien complet (ortie-consoude-prêle-fougère).

Habitant tous la même commune, et pour limiter les coûts, nous leur livrons l'année prochaine, une cuve de 1000 litres avec 4 fûts vides. Ils feront le remplissage des fûts eux même en économisant 100 € par fût.

 

Traitement pour un maraîcher dans les Pyrénées-Atlantiques (64)

Production de patates douces. Il nous a demandé un mélange spécifique composé de purins de consoude, de prêle et d'ail.

Si vous désirez un mélange spécifique, merci de nous contacter. C'est possible pour des quantités de plus de 12 bidons.

 

Traitement pour un maraîcher dans la Haute Loire (43)

Production de pommes de terre. Il nous commande du purin de fougère. Les traitements sont faits en pulvérisation foliaire. Le but est de renforcer le système racinaire des pommes de terre et surtout de les protéger contre les taupins et les pucerons. Il n'a plus de taupins depuis qu'il utilise le purin de fougère.

 

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D'autres questions techniques ?

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Purin d'ortie

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Purin de consoude

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Purin de fougère

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Purin de prêle

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J2m Booster

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J2m Entretien complet

 

Règlementation

Les substances de base

L'ortie et la prêle sont des substances de base agréées en agriculture biologique au niveau européen (homologation en tant que fongicide, insecticide et acaricide pour l'ortie et en tant que fongicide pour la prêle).

Règlement CE BIO 834/2007 du 28 juin 2007

Mais il y a aussi le sucre, l'huile de tournesol, le lactosérum, le lait de vache et d'autres substances.

Voir la fiche filière Maraîchage de l'ITAB (Institut Technique de l'Agriculture Biologique)

 

Les SNUB

Les autres plantes (pissenlit, achillée, reine des prés, laminaire, ail, sauge, sureau...) font partie de la liste des 148 plantes utilisables en France, à laquelle s'ajoutent les plantes consommables en alimentation humaine. Ce sont des SNUB (Substances Naturelles à Usage Biostimulant homologuées comme fertilisants).

Règlement d‘exécution 2017/419 du 9 mars 2017

 

 

Crédit photo : Joffi-Pixabay

Dernière mise à jour : 25/01/2024

 

la consoude et son utilisation en france à la belle époque

20/11/2022

la consoude et son utilisation en france à la belle époque

 

Utilisation de la consoude dans les fermes françaises

 

Voici, une série d'articles de presse datant de 1895 et 1896.

Voici un petit extrait, ligne ci-dessous.

"Seuls les agriculteurs qui avaient basé l’alimentation de leur bétail sur la consoude écartèrent la famine de leur étable lors de la sécheresse de 1893."

À méditer, car comme tout le monde le sait, l'histoire se répète toujours.

 

Titre : La consoude rugueuse du Caucase

Auteur : Paul DECKER-DAVID Ingénieur agronome et député du Gers.

Parution presse : le 1 mars 1896 dans le Ralliement : journal républicain du Territoire de Belfort

 

La consoude rugueuse du Caucase

"La culture en est simple et peu coûteuse : un défoncement de 25 à 35 centimètres, et cela une fois pour toutes, puisque cette plante est à demeure et à durée illimitée. Les éclats de racines ou surgeons sont plantés à 60 centimètres en carré, de mars en fin mai ou dé septembre en fin octobre.
Le premier hiver, on recouvre la plantation d’une fumure légère. On emploie des engrais azotés, tels que le nitrate de soude ou mieux encore le sulfate d’ammoniaque.

Les engrais liquides, purins, urines, additionnés d’une égale quantité d’eau font merveille, surtout si on les répand après chaque coupe.
Que le climat soit humide, sec, brumeux, il n’importe : la consoude vit partout, ses profondes racines lui permettent d’aller puiser la fraîcheur nécessaire à son rapide développement. Elle a fait ses preuves en 1893, année trop fameuse de sécheresse et de disette fourragère.
Seuls les agriculteurs qui avaient basé sur cette plante l’alimentation de leur bétail écartèrent la famine de leur étable.
La consoude doit être coupée tous les 20 jours à la faucille et non à la faux qui épargne les feuilles de la base.

Tous les animaux l’acceptent ; hésitants au début à cause de sa rugosité, ils en deviennent bientôt friands.

La récolte peut et doit se faire journellement. Quand on arrive au bout du champ, l’autre bout à déjà repoussé suffisamment pour être récolté ; une sorte de rotation s’établit ainsi. 

Autre question : la consoude se conserve-t-elle sèche ou en silos pour l’hiver ?
Des tentatives ont été faites ; il ne parait pas que les résultats aient été bons.

Mieux vaut ne la considérée que comme fourrage vert. Du reste, sa production sans interruption va de mars à novembre.

Tous les animaux la mangent. Basse cour et gros bétail. Elle engraisse parfaitement les bœufs.
J’ai une porcherie et trente truies portières. De mars à novembre, je les nourris de consoude mélangée avec du son et du sel ; pas autre chose. L’hiver, des navets et des betteraves. Les truies se trouvent fort bien de cette alimentation économique.
La consoude a été discréditée et abandonnée en beaucoup d’endroits parce que les agriculteurs qui l’ont essayée n’ont ni su la planter, ni la soigner, ni la récolter. C’est cependant une plante qui peut faire la fortune de certaines régions.

Aussi, ai-je cru faire œuvre utile en donnant les indications qui précèdent aux agriculteurs de progrès, qui sont très nombreux en France, quoiqu’on en dise."

David DeckerPaul DECKER-DAVID
Ingénieur agronome,
Député du Gers.

 

Source : Gallica-BNF

Lire la version originale de cet article  (l'article commence en bas à gauche de la page)

 

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Titre : La consoude fourragère géante

Auteur : un éleveur membre de la société des agriculteurs

Parution presse : le 31 janvier 1897 dans le Cultivateur aveyronnais : journal agricole illustré

 

La première parution de cet article remonte au 4 mars 1895

dans le Courrier de Tarn-et-Garonne : journal politique, littéraire, judiciaire, d'annonces et avis divers

Titre : Consoude rugueuse du Caucase

Auteur :  Un rural

Cet article est aussi paru le 6 mars 1895 dans le journal Le Vrai Peuple

le 27 février 1897 dans Le Réveil du Poitou

et le 8 mai 1898 dans le démocrate Malouin

avec parfois des passages coupés ou des passages en plus. En voici ci-dessous une version.

 

CAUSERIE AGRICOLE - LA CONSOUDE FOURRAGÈRE GÉANTE
Sélection de consoude du Caucase. — Le bien et le mal qu’on en dit. — Sa puissance de production. — Son utilité dans une ferme.

 

"On a dit trop de mal et trop de bien de la consoude. Il conviendrait de remettre les choses au point et de réagir contre les exagérations d’où qu’elles viennent : des détracteurs violents ou des apologistes trop empressés.

Si on ne demande à la consoude que ce qu’elle peut donner, c’est-à-dire une somme considérable de fourrage vert, de mars à novembre, des récoltes qui se succèdent tous les vingt-cinq jours, et si on se contente d’entretenir, — d’entretenir seulement et exclusivement avec ce fourrage — des animaux de ferme, vaches, bœufs, veaux, chevaux de labour, moutons, porcs, lapins, oies, dindons, canards, etc, la satisfaction du fermier, de l’éleveur est complète.

Il n’est pas possible de démontrer le contraire.

Si on veut amener des bœufs de boucherie à l’état fin gras, si on veut nourrir des chevaux de service, uniquement avec des touffes de consoude et exiger d’eux un travail régulier, le fourrage est insuffisant, en dépit de ce qu’on peut dire. 

11 y a dans la consoude fourragère la résolution du problème qui consistait à obtenir d’une surface restreinte du sol la plus grande quantité de fourrage possible. Tel était le but à atteindre.

Il est atteint. L'expérience de ces dernières années a été concluante, car, en moins de cinq ans, plus de douze mille plantations de consoude fourragère ont été créées dans nos départements.

Le souvenir des heures critiques et des années de sécheresse de 1893 et 1895 était resté dans l'esprit de nos cultivateurs et de nos éleveurs. Ils n'oubliaient pas l'aspect désolé des pâturages, le rendement presque nul des prairies naturelles et artificielles et l'avilissement du prix du bétail qui en fut la triste conséquence. 

Ceux qui avaient eu l'heureuse inspiration de planter quelques milliers de pieds de Consoude rugueuse du Caucase, ont éprouvé, pendant les longs mois d'été, la grande satisfaction de contempler sa végétation luxuriante contrastant singulièrement avec les prés desséchés et la nature en détresse.

La Consoude a résisté donc aux atteintes de la sécheresse, ses coupes se sont succédé épaisses et riches, et les services qu'elle a rendus sont inappréciables.

Nous avons vu des champs de consoude donner jusqu'à huit, neuf, et même dix coupes, selon la richesse du sol et les soins donnés : une coupe, tous les vingt ou vingt-cinq jours. Les sceptiques criaient à l’exagération quand on leur annonçait que cette plante extraordinaire donnait deux cent cinquante et trois cent mille kilogramme à l’hectare.

Il est certain cependant et bien facile à constater que les touffes produites par un pied pèsent de huit cents à quinze cents grammes. 

En prenant, comme moyenne, un kilo gramme, par pied, il en résulte que chaque pied, donnant par saison huit ou neuf kilogramme, un champ d’un hectare, composé de trente-trois à trente-cinq mille pieds, peut donner et donne en réalité de deux cent cinquante mille à trois cent mille kilogramme, de fourrage vert.

Que d’animaux on peut nourrir avec cette quantité !

Les bœufs, les vaches, surtout les vaches laitières, dont la consoude augmente notablement la production, les chevaux mis au vert, les moulons, les lapins en mangent avec avidité. Il n’y a pas de meilleures ressources pour une porcherie et une basse-cour, soit que les touffes soient servies en vert, soit qu’elles aient été hachées et mélangées avec du son ou des tourteaux.

Nous nous résumons en disant que nous ne connaissons pas d’animaux de ferme qui, après quelques hésitations bien naturelles et bien prévues, ne con somment la consoude avec fruit.

Les chevaux arabes qui nous arrivent de Syrie et qui sont habitués à l'orge, refusent pendant huit jours l'avoine qui leur est offerte. Il ne faudrait pas en conclure que l'avoine est un mauvais aliment.

Le Figaro, la Croix, l'Agriculture Nouvelle, la Gazette Agricole, la Gazette des Campagnes, les Nouvellistes de Bordeaux. Lyon, le Petit Journal, etc, ont justement recommandé cette culture aux éleveurs.

Thomas Grimm, le distingué rédacteur du Petit Journal, a consacré une de ses plus intéressantes chroniques au compte rendu d'une excursion qu'il fit' au plus fort de l'été dans une importante exploitation rurale des Basses-Pyrénées, le domaine d'Aroue, près St-Palais et il décrit, avec un art infini, les impressions qu'il ressentit devant la végétation luxuriante de ces champs immenses, où les touffes de Consoude, qui étaient régulièrement coupées tous les vingt-cinq jours,  développaient leurs larges feuilles décoratives, d'un vert foncé, semblables à des plantes tropicales. Tout autour, les prairies naturelles avaient des teintes de paillasson, le contraste était saisissant.

La supériorité de la consoude fourragère, sur les autres plantes, s’impose par les résultats acquis : Le trèfle et la luzerne donnent de 25 à 30,000 kilos de fourrage vert à l’hectare; la consoude en donne de 250 à 300,000 kilos. Il faut souvent renouveler les champs de trèfle et de luzerne, tandis que la consoude fourragère est à proprement dire éternelle, puisque sa force do production est en raison directe de l’âge de ses puissantes racines. Bien plus : après deux ans, on peut multiplier les pieds, arracher des éclats, collets, surgeons et agrandir les plantations.

Les analyses de nos chimistes français et anglais, établissent que la consoude est aussi riche en azote que nos meilleurs fourrages verts.

Les plants de consoude se placent sur des rayons distants de 60 centimètres et à 50 centimètres les uns des autres, comme le maïs.

Quant aux procédés de culture et aux terrains propices, nous ne pouvons mieux faire que de puiser la conclusion suivante dans un intéressant rapport sur la consoude.

Quand nous aurons ajouté que la » culture de cette plante est tout ce qu'il y a de plus simple, qu'elle vient » un peu partout, puisque le domaine d'Aroue a des champs d'expérience dans le Nord, dans le Centre, dans le Sud de la France, en Algérie, en Italie, en Espagne, aux Etats-Unis et en Portugal, et que tous les sols lui conviennent, aussi bien les sols légers que les sols argileux.

Nous conclurons en recommandant chaudement aux agriculteurs d'ajouter à leur culture un champ de consoude, qui leur rendra de grands services.

Les surgeons et collets de consoude rugueuse du Caucase se plantent au printemps, de mars à fin mai, ou en automne, de fin août à fin octobre. Nous croyons savoir d’ailleurs que le domaine d’Aroue adresse gratuitement et franco aux cultivateurs qui en font la demande une brochure contenant de très intéressantes photogravures et d’une enquête consciencieuse sur les résultats de la culture de la consoude dans nos départements et à l’étranger.

Nous avons cette brochure sous les yeux, elle est curieuse à consulter. En voici le sommaire : « La consoude. Production de la consoude. Son utilité dans une ferme. Analyse de la consoude. Culture de la consoude. Sols et climats qui conviennent à la consoude. Durée de la consoude. Multiplication de surgeons et collets. Sa forme. Aspect d’une plantation. Soins nécessaires. Façon de récolter la consoude. Foins et silos de consoude. Dernier conseil.

Cette brochure ne contient que des appréciations raisonnées sur ce fourrage à grand rendement. Elle en dit tout le bien et le peu de mal que la consoude mérite.

Il suffit de s’adresser à M. le Propriétaire du domaine de l’Aroue, par Saint-Palais (Basses-Pyrénées), pour la recevoir et se rendre un compte exact de cette plante extraordinaire que nous croyons, pour notre part, destinée, quand elle sera mieux connue et moins discutée, à révolutionner notre élevage."

 

UN ÉLEVEUR,
Membre de la Société des Agriculteurs de France

 

Consoude Symphytum asperum

 

Source : Gallica-BNF

Lire la version originale de cet article

Crédit photo : Hans de Pixabay

 

PS : la consoude fourragère géante est en réalité une consoude originaire du Caucase, de Turquie ou d'Iran. Elle peut atteindre plus d' 1,80 m. Il s'agit de la Symphytum Asperum Lepech. Elle est appelée aussi consoude rugueuse (1) ou consoude hérissée (2).

Source (1) : La Consoude, trésor du jardin" de Bernard Bertrand

Source (2) : Wikipédia : article "Symphytum asperum"

 

Dernière mise à jour : 24/11/2022

les mélanges : purin d'ortie et de fougère

04/11/2022

les mélanges : purin d'ortie et de fougère

Les mélanges d'extraits fermentés de plantes

Afin de simplifier notre gamme de produits commercialisés, nous supprimons quelques mélanges d'extraits fermentés de plantes de notre catalogue. Non pas, parce qu'ils ne fonctionnent pas, mais surtout pour limiter le nombre de produits stockés chez J2m Natura (conséquence de la crise mondiale faisant exploser le coût des matières premières - le prix des bidons, fûts et cuves en plastique pour ce qui nous concerne).

Tous ces mélanges sont toujours livrables sur commande pour des quantités minimum de 20 bidons.

Vous trouverez donc sur ce Blog, différents articles détaillant l'efficacité et le rôle de certains mélanges de plantes.

Le but étant que vous fassiez vous-mêmes vos extraits fermentés de plantes, ainsi que vos mélanges de purins, pour encore plus d'autonomie sur votre exploitation. À l'heure ou les engrais chimiques sont de plus en plus chers (et consommateurs de CO2), il est important (voir urgent) de se pencher sur l'usage des purins de plantes (réduction d'environ 30 % d'engrais chimiques) et préservation de la biodiversité.

 

Le mélange : Purin d'ortie - purin de fougère

Nous détaillons ci-dessous les propriétés du mélange purin d'ortie et purin de fougère (50 % de chaque). Il s'agit de notre mélange J2m Plantation.

 

Efficacité de ce mélange

Ce mélange permet de lutter en prévention contre des maladies et des ravageurs. Ses principes actifs sont l'acide formique (ortie) et les acides gallique et acétique (fougère). Son action agit sur la croissance des plantes (fer, phosphore et silice) et renforce leurs défenses immunitaires.

 

Plantation

C'est le meilleur mélange en biostimulant pour bien démarrer une plantation, mais aussi pour récupérer un plant fatigué. Vous pouvez l'utiliser au moment de la plantation par trempage (10 à 20 minutes) du plant dans ce mélange dilué à 30 % avec de l'eau.

Il peut s'utiliser aussi régulièrement après plantation, en arrosage, dilué à 10 % avec de l'eau pour favoriser l'enracinement et la reprise des plantes et cultures. Et s'il vous en reste, il sera efficace en pulvérisation foliaire dilué à 5 % toujours avec de l'eau pour combattre les insectes et les maladies.

 

Utilisation de ce mélange purin de fougère et d'ortie

Il permet de diminuer les doses d'engrais, de combattre de façon préventive les insectes et les maladies.

Il peut être utilisé sur toutes les plantes, mais contenant du purin d'ortie, il faudra éviter de l'utiliser par temps chaud et humide (pour éviter de favoriser les maladies).

 

Fertilisation

Les deux purins améliorent la croissance et la tonicité des plantes (présence d'azote, de fer, de silice), les renforcent contre la plupart des maladies en boostant leurs défenses immunitaires.

 

Dosage de ce mélange purin de fougère et d'ortie

Diluer à 30 % en trempage ou à 10 % en arrosage au sol le soir ou à 5 % en pulvérisation foliaire le matin.

Pour les professionnels, il est à diluer de 5 à 10 L par hectare dans 100 L (entre 75 litres et 125 litres) d'eau en pulvérisation foliaire le matin ou en arrosage au sol le soir (attendre 7 à 15 jours entre 2 traitements). Avec un bidon de 20 litres de ce mélange ortie-fougère, vous ferez 400 litres de préparation pour un dosage à 5 % et 200 litres de préparation pour un dosage à 10 %.

Contient des sulfites (0,075 %) pour la conservation.

 

Composition du mélange purin d'ortie - purin de fougère

Contient phosphore, azote, potasse, silice, fer, calcium, magnésium, oligo-éléments et vitamines.

 

Odeur

L'odeur de ce mélange est normale à peu marquée. 

 

Couleur

Sa couleur est vert.

 

Conservation

Ce mélange se garde bien (1 an, si vous le fabriquez vous-même, 2 à 3 ans, s'il est fabriqué par un professionnel).

 

Ce qu'il faut savoir sur notre production

Notre production est réalisée avec des plantes fraîches (orties - Urtica dioica et fougère aigle Pteridium aquilinum) récoltées à la main dans le Cantal à 1000 m d’altitude en moyenne et de l'eau de source captée à 1250 m.

Le PH de notre production est de 4.5 à 5 - La conductivité est de 2.5 à 3.5 S/m (siemens par mètre) - Le redox est de -25 mV à +50 mV (milli volt)

 

Insectes et ravageurs

Répulsif contre doryphores, cicadelle de la vigne, pyrale du maïs, acariens, vers (du taupin, du hanneton, de la pomme [carpocapses], de la carotte et du poireau), teigne des crucifères (teigne des choux), cochenilles, escargots, limaces et pucerons.

 

Maladies

Le mélange purin de fougère et ortie est préventif contre flavescence dorée, rouille, pourriture grise du fraisier, mildiou, oïdium et tavelure.

 

Toutes les fonctions du mélange purin de fougère et d'ortie

Meilleur enracinement de la plante (phosphore) - amélioration de la croissance de la plante (azote, silice et fer) - il contient du calcium et du magnésium d'origine naturelle - préventif contre les maladies des plantes dont oïdium, mildiou, tavelure et rouille - insectifuge puissant (effet de la fougère combiné à celui de l'ortie) - fonctionne également très bien sur tous les légumes racines et tous les légumes feuilles (en arrosage et en pulvérisation) - assure une meilleure reprise à toutes les plantes - traitement des graines en grandes cultures.

 

Purin d'ortie et de fougère


Fiches produit

Voir la fiche Purin d'ortie - Purin de fougère

 

Boutique de vente

Purin d'ortie (vendu seul) - Purin de fougère (vendu seul)

Nous ne vendons le mélange purin d'ortie et purin de fougère sur notre boutique que pour des quantités minimum de 24 bidons ou 2 fûts de 220 litres.

Rendez-vous sur la boutique dans la catégorie "Lots de purins de plantes".

 

Autres mélanges en vente contenant du purin d'ortie ou du purin de fougère

J2m Booster (40 % de purin d'ortie)

J2m Entretien complet (25 % de purin d'ortie)

 

Lire sur le blog

Les mélanges

Le mélange purin ortie-prêle

 

Autres articles à lire

"Purin d'ortie concentré : le vrai du faux" - "Surdosage et sous-dosage des purins de plantes" - "Taupin traitement naturel avec du purin de fougère"

 


Crédit photo : J2m Natura

Dernière mise à jour : 28/12/2023